Une jeunesse qui ne croit plus en l’école ?

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On parle beaucoup de l’excellence scolaire mais très peu des élèves en difficulté. Ou alors lorsqu’on en parle, c’est souvent pour de mauvaises raisons … En effet, aujourd’hui, beaucoup de jeunes n’y croient plus, pour eux ce n’est qu’une perte de temps et d’énergie et pour cause, parfois les jeunes, selon eux, ne sont pas toujours bien encadrés. L’échec scolaire faire alors partie de leur quotidien, ils ont pris l’habitude de tomber, et ne croient plus en l’école.  
 
 

Quand ils rentrent chez eux le soir, les jeunes ont un certain poids sur leurs épaules, les devoirs obligatoires pour le lendemain, les leçons à apprendre,  les évaluations écrites etc. Sachant qu’un lycéen doit réviser tous ses cours voir les apprendre à chaque fois qu’il  a une nouvelle leçon, et réviser pour les cours du lendemain, soit huit cours différents.

Un lycéen qui doit prendre le car scolaire rentre chez lui vers 19h, le temps de manger, se laver, il pourra commencer ses devoirs, au plus tôt à 20h. Alors bon réviser huit matières différentes, faire les exercices qu’on leur demande en deux heures -car oui il est important de dormir 8h si on écoute les professeurs- est franchement impossible. Les devoirs peuvent se terminer vers 23h si on apprend vite mais le plus souvent chez les élèves appartenant à la classe populaire voir la classe moyenne cela perdure jusque des heures comme minuit, 1h du matin.

Une nuit de 5h au mieux 6h de sommeil, et une longue journée devant soi, un rythme trop rapide pour une personne épuisée, et cela se reproduit ainsi toute la semaine. Certains jeunes passent beaucoup de temps sur leurs devoirs, leçons, à vouloir réussir, mais la pression est tellement forte, qu’ils se vautrent systématiquement ! On retrouve sur leurs copies « Apprends tes leçons !!», « Décevant ! », « Aucun travail ! » … Comment voulez vous que les jeunes ne baissent pas les bras alors qu’ils travaillent dur, peut-être trop et pourtant cela n’a aucun effet, voir un effet négatif par manque d’énergie. Ce n’est pas toujours facile quand on vous dit qu’il y a aucun effort alors qu’au contraire on fait tout ce que l’on peut.

Il y bien sûr des jeunes qui viennent à l’école, lycée ou autre, pour se réchauffer, ça c’est clair, mais pourquoi généraliser ? Beaucoup essaient de réussir, ont les clés entre les mains, mais leurs efforts ne sont malheureusement pas récompensés.

De plus, le milieu social joue énormément, imaginez un élève qui vient d’une grande famille, et qui doit participer aux tâches ménagères avant de s’occuper de lui-même, c’est-à-dire les devoirs et autres, et bien le temps est encore réduit, et les chances de réussir peu élevées. Alors arrêtons de dire qu’il y a une parfaite égalité des chances dans le monde scolaire ! Enfin comment donner à un jeune l’envie de travailler, réussir, lorsque les médias nous mentent ? Arrêtons de dire que la vie sans le BAC, la vie ne vaut rien, puisqu’il faut continuer ses études ensuite.

Si un jeune compte faire des études courtes, il sortira aux plus tôt au court de sa 21eme année, et tout le monde sait qu’à cet âge il est beaucoup plus difficile d’avoir du boulot qu’à 30 ans. Pourquoi ? Parce qu’on ne fait pas confiance aux jeunes, même avec des diplômes on ne leur laisse pas la chance d’entrer dans le monde professionnel. Le jeune est perçu en quelque sorte comme un voyou parce qu’évidemment son image est généralisée, il est sans expérience professionnelle certes mais il a de nombreuses connaissances entre les mains, et peut-être plus que certains patrons car son niveau d’étude doit-être supérieur aujourd’hui pour avoir une meilleur place au sein de la société.

Alors bon, arrêtons de leur cracher dessus, de dire qu’ils sont incapables, arrêtons de s’occuper uniquement de ceux qui n’ont aucun soucis scolairement et qui ont des facilités pour réussir, car ce n’est pas eux qu’il faut aider, mais les jeunes qui ont plus de difficulté et pourtant qui se donnent corps et âme dans leurs projets mais qui ne voient aucune différence. Donnons leur l’espoir qu’ils ont perdu, laissons aux jeunes la chance de réussir dans le monde professionnel, la précarité les touchent autant que les autres !

 

 

35 réflexions sur « Une jeunesse qui ne croit plus en l’école ? »

  1. Complétement d’accord avec vous !
    Il ne faut pas mettre tout le monde dans le même panier, entre ceux qui ne travaillent pas parce qu’ils s’en foutent et ceux qui en veulent ! Franchement la jeunesse française est trop stigmatisée, les adultes s’en donnent à cœur joie zlors que c’est également leur travail d’aider les jeunes à s’en sortir …
    Bon article qui a le mérite d’être clair et de donner un coté parfois oublié de la jeunesse 🙂

  2. Oui voilà !
    Je trouve que les jeunes ont souvent une étiquette sur le front avec écrit dessus « parasite » mais bon il faut arrêter de généralisé ils veulent tous faire quelque chose leur vie mais n’y arrive pas toujours. Malheureusement cette société s’occupe plus des personnes dîtes « intellectuels » ou avec des facilités intellectuels … Parce que c’est eux qui reprendront le flambeau mais les autres ils font quoi ? On s’en fout !

  3. [b]Bonjour V14,
    Ce sont essentiellement les jeunes mal orientés qui subissent de plein fouet le chômage!

    Je l’ai déjà dit, et redit, je le répète :

    Pour un élève qui n’a pas la possibilité de poursuivre de longues études, dirigeons le vers l’Enseignement Technique!!!!

    Il n’y a pas de honte à apprendre un métier manuel!

    Il faudra toujours des plombiers, des électriciens, des réparateurs de véhicules automobiles ou autres, des boulangers, des bouchers, des traiteurs, des menuisers, des couvreurs, des coiffeuses (eurs), des aides ménagères, des coutirières

    J’arrête ici l’énumération, mais, parents sachez TOUS, que ce sont encore les seuls métiers où l’on trouve du travail dès la sortie de l’école!!

    Par les temps qui courent, en ces moments de récessions, les métiers manuels ont la cote!
    Et il vaut mieux être un plombier avec un Job, qu’un psychologue, au chômage!

    Avec un BTS, et même un CAP, on est sûr de trouver du travail rapidement, de surcroit des stages de formations sont prévues dans les études!

    Arrêtons de vouloir voir faire à nos enfants ce que nous même n’avons pas pu réaliser nous mêmes

    Bien à Vous,V14
    Sophy [/b]

  4. Les jeunes sont mal aidés surtout, ils peuvent rester en général mais être mieux encadrés !
    Tous ne voudront pas aller en Lycée Professionnel c’est des métiers qu’il faut aimer avant tout ! Moi-même j’ai été en lycée pro et ça été la plus grosse erreur de ma vie, pourquoi, parce que j’ai pensé a trouver du travail rapidement, résultat j’ai arrêté car je me suis rendu compte que ça ne me plaisait pas !
    La solution est simple, au lieu de virer pleins de profs et autres professionnels de l’éducation, mettons plus d’encadrement auprès des jeunes pour les aider à aller de l’avant !

  5. Bonjour Sophy !
    Et bien moi étant au lycée, je sais que personne veut faire ce que leur parents voudraient qu’ils fassent. Le problème est que les élèves veulent faire quelque chose qui leur plait mais n’y arrive pas toujours par manque de temps, d’énergie, de motivation car on nous rabâche sans cesse que nous ne sommes bon a rien et que de toute façon c’est cause perdue.
    J’ai l’intention de faire un BTS Commerce international l’an prochain en espérant trouvé du travail dans la branche que j’aime juste après mais on nous dit que nous qu’on en serai pas capable et que de toute façon maintenant même avec un bts il faut encore continuer ! Alors bon que penser de l’école après tout ça ? Pourquoi ne pas arrêter et postuler comme éboueur (un métier que je respect beaucoup et qui ne connais pas le chômage) ?

  6. [b]Allons, quel pessimisme je perçois dans les deux commentaires qui précèdent, celui de LBJ, et même le votre V14,
    V14,
    Un Bts de commerce International, est un bon début, si vous ne trouvez pas de travail il sera toujours temps de faire une école de Commerce International!
    Mais avec l’Europe, ceux qui accepteront de travailler en dehors de leur « clocher », trouveront du travail!

    Les jeunes doivent se faire à l’idée, qu’ils seront obligés d’exercer plusieurs « travails » dans leur vie professionnelle, mais surtout accepter de bouger sans cesse!

    La généralisation sur l’ensemble des professeurs qui découragent leurs élèves ne me plait pas.
    Il existe encore fort heureusment des enseignants qui ont choisi leur métier d’enseignant, et qui le font avec amour,.
    [/b]

  7. [b]LBJ
    Ou vous avez la tête pour continuer des études supérieures, ou vos possibilités sont moindres!

    Quant à vos rêves de devenir…..ce que vous voulez faire plus tard, à vous de choisir :

    « Je veux travailler et avoir un vrai métier, ou l’offre est supérieure à la demande, ou alors, je veux faire un métier, en sachant que je ne trouverai pas de travail à la sortie de mes études!

    Un bon conseiller d’orientation est à consulter dans tous les cas![/b]

  8. Cela dit il est vrai qu’un conseiller d’Orientation est impératif mais nos choix ne se font plus au lycée maintenant mais ca commence des le collège, et dans le cas de LBJ s’en rendre compte trop tard a la dernière année du bac pro, on ne peux plus faire marche arrière, connaitre la précarité jeune c’est pas toujours génial surtout quand dans le monde du travail on ne veux pas de nous car on ne nous fait pas confiance. !
    En ce qui me concerne je sais qu’il va falloir que je parte, et je le ferais, ca c’est clair pas de soucis de se coté… Mais même vous parler d’école de commerce mais tout le monde n’a pas les moyens donc les choix sont limités, BTS + Licence et parti vers l’étranger pour faire ce que l’on espère faire . Les professeurs nous donnent pas assez de chance de réussir, croyez vous qu’en nous épuisant et en nous mettant la pression nous allons réussir ? Si vous penser que non alors j’aurais bien aimer vous avoir en tant que professeurs car il y a d’autres façon d’exercer son métier et d’aider en même temps les élèves … Mais comme vous le dites, fort heureusement il y en a qui aime leur métier et le font avec amour, comme mon prof de maths qui est toujours là pour nous donner un coup de pouce malheureusement je n’en ai jamais eux d’autre comme ça si ce n’est en primaire ou au college.

  9. Vous aussi, vous comptez faire [i]Commerce Internationa[/i]l l’année prochaine… 😉

    C’est un bon choix !

  10. Oui je compte faire ça ! J’espère que la réussite sera de mon côté !
    C’est également votre cas ?

  11. [b]LBJ,
    Le lycée technique n’est pas fermé après l’obtention de votre Bac Pro,
    Vous pouvez réintégrer des Lycées qui vous prépareront à d’autres diplômes plus performants!
    Ne vous découragez pas, surtout!

    Parfois il y a une erreur d’orientation, parce que l’élève adolescent (j’ai souvent rencontré ce phénomène chez les garçons) n’est pas mûr
    Alors qu’au bout d’une année l’évolution de sa capcité de compréhension, de sa capacité de travail à l’école a évolué avec l’âge, !

    Gardez espoir, sutout, qu’est-ce qu’une année de perdue dans une vie ?
    [/b]

  12. Oui il y a des profs qui font bien leur travail mais c’est de plus en plus rare je le dis !

    Je suis pessimiste car ma situation est très fragile, j’ai essayé de retourner en lycée général mais sans succès, pour de motifs de décision de conseil de classe de 3ème et j’en passe …
    Il y a donc fallu que je travaille, je l’ai fait pendant 6 mois, mais au bout d’un moment on se rend compte que l’on est pas heureux et que l’on veut s’en sortir et faire un métier qui nous plairait … c’est maintenant mon cas puisque je prépare un diplôme dans la vente ! J’ai eu tout cela sans aucune aide, en tout cas pas celle de l’éducation nationale !
    J’ai été mal guidé je m’en aperçoit maintenant, on ne m’a jamais conseillé tel ou tel lycée, il n’y jamais eu de visites en CIO par exemple ou en entreprise …
    Bref je m’en sors aujourd’hui petit à petit mais la décision que j’ai prise il y a quelques années en 3ème a gâché ma vie, franchement j’avais les capacités pour aller en général et personne n’a été capable de me le dire, c’est le genre de chose que l’on doit changer de nos jours pour que les jeunes sortent de l’école grandis et avec une vie professionnelle garantie ou au moins optimiste !

  13. Par ailleurs, votre article est très réaliste, [b]V14[/b] 😉

    On n’aide pas assez les jeunes en difficulté, alors il ne faut pas s’étonner qu’ils ne réussissent pas… Certains professeurs n’ont même pas l’intelligence d’écrire des appréciations encourageantes plutôt que [i][b] »Aucun travail »[/b][/i], [i][b] »Décevant »[/b][/i], etc.

    Je sais de quoi je parle, je suis en difficulté et malheureusement on ne m’aide pas à réussir ! J’ai donc l’impression de perdre mon temps, oui… C’est frustrant !
    [b]
    Amitiés,

    Benjamin[/b]

  14. >LBJ je pense que je n’est rien à ajouté puisque je connais votre cas personnellement 😉

    >Benjamin : Encore une personne qui le dit ! Frustrant comme vous le dîtes ! Pourquoi ? parce qu’on nous aide pas … Ni plus ni moins . Je vois comme vous préparez un BAC STG alors dans ce cas mxxxe pour votre étude, j’en entends beaucoup parler en ce moment. Et puis merci de porter de l’intention envers mon article, d’après tout nous sommes malheureusement dans le même cas.

  15. L’Education Nationale dans toute sa splendeur !!

    De réformes en réformes…l’école devient un patchwork ou même les enseignants en perdent leur latin, ce qui entraine des professeurs désabusés qui ne deviennent que des salariés, se préoccupant bien plus de leurs revendications salariales que de leurs élèves et du fondement même de leurs fonctions. Un corps enseignant gangrené par les syndicats, un gouvernement incapable d’appliquer une réforme adéquate, qui se doit d’être initier par un ensemble qui donnerait lieu à un Grenelle de l’éducation.
    Les horaires sont inadaptés, je n’ose même pas souligner le poids du cartable (sans doute une volonté des profs d’EPS !!), le manque de personnel qualifié pour encadrer les élèves, le manque de motivation du corps enseignant…
    Si je me place avec mes souvenirs d’étudiant, ou le mot discipline signifiait encore quelque chose, ou les profs avaient encore la passion de leurs métiers et savaient nous intéresser aux cours.
    Les premières notions d’éducation s’inculquent dans le sein de la cellule familiale, et il faut bien reconnaitre que le bât blesse à ce niveau. Familles recomposées, parents absents, etc…
    De quoi réclamer dans l’urgence un Grenelle de l’Education.

    Michel

  16. Michel ce que vous dites est l’idée même que je me fais de l’éducation de nos jours !
    Bravo vous avez raison en tout points !

  17. [b]Sophy[/b], je vous suis parfaitement quand vous dites « qu’est-ce qu’une année de perdue ? »

    Des échecs, j’en ai eu quelques uns, des ré-orientation, j’en ai eu 1 ou 2, et on s’en sort !
    Quand on se rend compte qu’une filière n’est pas faite pour soi, qu’une autre est bouchée… Faut savoir faire des erreurs et rebondir !!

    Mais les jeunes d’aujourd’hui, y croient que tout est bouché, que tout le monde leur en veut… mais non ! mais non !

    Allez V14, courage ! La lumière est au bout du tunnel !

  18. Merci 😉 Je parle pour moi mais pas seulement ! Moi, je sais ce que je veux et je vais tout faire pour y arrivé même si c’est difficile … Mais ce n’est pas le cas de tout le monde, beaucoup sont perdus .

  19. Les jeunes ne pensent pas non plus que tout est bouché je ne suis pas d’accord !
    Moi même j’ai 21 ans et je ne le pense pas et ne l’ai jamais pensé …
    Mais il faut avouer qu’en sortant de l’école c’est pas la joie, c’est difficile, alors oui on peut s’en sortir mais parfois il faut du temps …

  20. Bravo V14 pour cet excellent article qui dépeint avec réalisme la condition d’élève, puis d’étudiant en France.
    La notation (et les appréciations) trop négatives de la majorité des enseignants est en effet très problématique: les élèves en difficulté sont découragés; j’en ai vu qui perdaient jusqu’à l’estime de soi, ce qui est très grave, pour des jeunes souvent déjà fragilisés.
    Choisir une orientation qui permette à la foi d’aimer son métier et de gagner sa vie devient un véritable casse-tête.Et ces messieurs (dames) bien placés, privilégiés qui conseillent les métiers « dits manuels » qu’ils n’auraient jamais faits pour tout l’or du monde me font bien rire…enfin, c’est une façon de parler! Leurs enfants sont bien au chaud, eux, et puis l’artisanat quand bien même , ne résorbera jamais les millions de jeunes chômeurs. Quant aux « passages » entre les filières pros et les filières générales, c’est du combien, Sophy, 1 pour 1000 ?
    Alors oui, les jeunes d’aujourd’hui ont bien du mérite, et vivent bien dans l’angoisse: je le vois autour de moi. Et si je ne suis pas forcément tout à fait d’accord avec Michel, qui me semble idéaliser le corps professoral d’avant (plein de fumistes, j’ai connu aussi, et quelques profs exceptionnels), tout comme maintenant d’après ce que je vois.

    La seule chose importante et grave qui ait changé, d’après moi, c’est l’image de l’éducation en général.Et de là peut venir le manque d’investissement des jeunes enseignants.Je ne parle même pas des conditions de travail, des postes supprimés, des cours sur 4 lycées etc…

    Alors, qui souffre le plus d’une éducation nationale sacrifiée ? Les élèves, au bout de de la chaîne, avec des classes surchargées, des options supprimées (celles qui créaient le plus de lien social, comme le théatre, par exemple), des profs dont on sappe l’autorité et casse les projets les plus intéressants.

    Alors, V14 et LBJ ainsi que tous les autres, je vous souhaite du courage et de la réussite…tenez le coup !

  21. Merci bien Siempre ! Votre commentaire résume très bien le problème de l’éducation d’aujourd’hui ! Mais surtout résume très bien ce que je pense !

  22. bonjour oui les jeunes ne croit plus en l école et car beaucoup de prof non plus l amour du métiers et le système trop dur pour les jeunes et la vie aussi .

    jer suis d accord avec Sophy pour les métier manuel la demande est là.

    bonne journée du canada

  23. Certes les métiers manuels ont de la demande, mais ce n’est pas toujours le rêve ou ce que veulent faire les jeunes ! On vise un objectif et on fait tout pour l’atteindre mais on nous en donne pas toujours l’occasion. Oui il y a des exceptions, oui il y a des jeunes qui s’en fichent de l’éducation, oui il ne faut pas l’oublier mais c’est comme ça, c’est un fait.

  24. Les métiers manuels, à part l’artisanat, ont toujours eu mauvaise presse, cela ne date pas d’aujourd’hui : mes parents (comme les parents de Sophy d’ailleurs) se sont saignés aux quatre veines pour payer des études à leurs enfants!
    Et puis, dans la société capitaliste qui est la nôtre, les métiers manuels ont toujours été en bas de l’échelle: inutile de culpabiliser les jeunes qui héritent d’une société quasiment féodale !
    Moi, je le dis franchement: je n’aimerais pas que ma fille soit caissière ou coiffeuse avec le niveau d’étude qui est le sien et les talents qui couvent en elle. C’est dit !

  25. C’est clair ! Tout à fait d’accord ! On mérite beaucoup mieux, de faire un métier qui nous plait plutôt que certains métiers que nous nous y voyons franchement pas …

  26. Super article,

    Notre société est déformée, volée de ses valeurs. Nous sommes des chiffres et c’est tout. Or, l’éducation d’un enfant, la formation à un métier, demande à être adaptée à l’individu. Pour un jeune en difficulté, faire une formation technique, peut être une solution, mais seulement si ça lui plait, s’il se retrouve dans le métier vers lequel il s’oriente. Certains souhaiteraient atteindre d’autres professions, car ils ont des idées, et sont intelligents, mais on ne leur donnent pas les moyens : « on » c’est soit les parents qui imposent une orientation inadéquate, soit l’éducation nationale, qui cassent les mauvais élèves à coup de mauvaises notes, sans chercher à comprendre le réel problème de l’élève, et les empêchent d’avancer. En france, on casse les élèves, comme les employés qu’ils deviendront. On devrait les encourager ne serait-ce qu’une semaine, pour voir, je suis sûre que quelqu’un de valoriser travaille bien mieux, et ce, à tout âge.

    Je reste persuadée de l’importance de la considération des élèves dans le système scolaire pour promouvoir leur réussite! Quant aux élèves violents, difficiles, qui ne travaillent pas pr leur scolarité par pure rebellion, c’est différent, mais ils devraient être suivi par un psy, ou des éducateurs, qui sachent comprendre pourquoi ils en arrivent à cette rebellion, et comment s’en sortir…

    Il y a des solutions, qui sont purement sociales, et nécessiteraient l’implication des citoyens dans l’entraide à leur famille, ou voisins, ou amis…les écouter, comprendre leurs besoins, et leurs aspirations. Un élève est comme un adulte : il a des besoins, des désirs, et il doit être aidé à trouver le juste milieu pour avancer. C’est le travail de la « fraternité » qui n’existe pas en France.

    Ou la la , je crois que je vais quitter ce pays plus rapidement que je ne le pensais…

  27. Luluscribe, tu as parfaitement raison: les élèves en difficulté doivent être aidés et non « jetés »! C’est toujours ce que je me suis efforcée de faire depuis que je suis enseignante;les résultats sont indéniables.
    Maintenant, lorsque l’on a 30 élèves , ou plus, comme cela devient le cas partout, il devient difficile d’aider les élèves en difficulté, surtout que les GAPP (groupes d’aides psycho-pédagogiques: formé d’un psy, et de deux instits spécialisés dans l’aide personnalisée en tous petits groupe ont été démantelés il y a 2 ans, malgré grèves et mouvements de protestation de toute la profession éducative !
    Cela vaut la peine de se pencher sur le modèle finlandais, un must mondial !

  28. Oui, j’ai vu un reportage sur la vie des enfants nordiques (école et éducation parentale) c’est exemlpaire et très humain. Mais nous en sommes loin, je doute que la France en arrive là un jour d’ailleurs…

  29. Je suis heureuse de voir qu’il existe encore des professeur qui aime leur métier, comme vous Siempre ! J’en ai des comme ça également mais ils ne le sont pas tous malheureusement .

    Encore une chose, l’Education Nationale mise tout sur les Classes Préparatoires , on met énormément d’argent pour eux, encore une fois sont ils ceux qui en ont le plus besoin ?
    Avec cet argent on peut en faire des choses, augmenter l’effectif de professeur et de personne apte à encadrer les jeunes par exemple !

  30. Et encore, V14, les classes préparatoires d’élite parisienne, oui !
    Mais je connais l’hypokhâgne de Savigny sur orge, la moitié des professeurs à peine est à la hauteur. Je serais très curieuse de connaître le mode de recrutement: quand on voit par exemple une prof de philo qui ne prépare pas ses cours en lettres sup, ça fait peur !

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