Depuis plusieurs semaines le prix de l’essence ne cesse d’augmenter et a atteint ces derniers jours des records historiques avec dans certaines stations parisiennes un super sans plomb et 95 aux alentours de 1,80 € et du gazole à 1,61 €. Comment ne pas s’inquiéter devant une telle flambée des prix à la pompe qui grève de plus en plus le budget des ménages et comment faire pour supporter cette crise ?

Avec un tel rythme de progression journalière, on se rapproche de plus en plus à un prix du litre d’essence à 2  €.

Bien sûr il y a la crise actuelle en Afrique du Nord et au Moyen Orient qui s’intensifie et perdure depuis de nombreuses semaines, mais cela n’explique pas tout, ce sont surtout les mouvements spéculatifs qui sont importants dans ce domaine.

On nous explique que c’est aussi la cause de la parité entre l’euro et le dollar ainsi que la demande très forte des produits pétroliers par les pays émergents comme la Chine et l’Inde, mais ce sont des paramètres qui ne sont pas nouveaux et qui n’expliquent pas réellement l’augmentation constante des prix des carburants chaque jour.

Ce qui est parfois difficile à comprendre, c’est que lorsque le prix du baril augmente, la répercussion  à la hausse, est pratiquement immédiate sur les prix à la pompe, alors que lorsque le prix du baril baisse, comme cela s’est produit en 2008, on n’a pratiquement pas ressenti cette baisse dans les stations services.

Il est sûr qu’en ce moment aussi bien l’Etat que les compagnies pétrolières et les distributeurs sont les grands gagnants de cette flambée des prix.

Il paraît nécessaire que l’Etat se décide à faire quelque chose, pour rendre la situation actuelle moins difficile pour les automobilistes, car les taxes par litre sont tout de même de l’ordre de 62 %.

Il est facile de dire qu’il faut consulter sur Internet,  les prix des stations-service et faire jouer la concurrence ; on ne va tout de même pas faire des kilomètres supplémentaires pour gagner quelques centimes au litre !

Certains se lancent dans les conseils de conduite qui permettent d’économiser le carburant. Il faut  paraît-il, adopter une conduite souple, adapter sa vitesse et freiner en douceur pour faire des économies d’environ 10 à 20 %. Et dans les embouteillages comment économiser le carburant ?

D’autres nous incitent à profiter du covoiturage entre collègues ou en famille.

Mais d’une façon générale c’est l’économie toute entière qui pâtit de cette situation, car les professionnels du transport sont très largement pénalisés par cette hausse constante du prix des carburants.

A ce jour, la question qui se pose est de savoir combien de temps encore va t’on pouvoir supporter une telle situation ?