En ce jour du 29 septembre 2010, l’Assemblée Nationale étudie le budget de 2011. La gestion des finances publiques concerne tout le monde : fonction publique et le privé. Pourtant elle concerne moins le domaine privé dans sa contribution. Les entreprises participent moins à l’effort national. Le principe d’égalité devant l’impôt est à revoir !
Pendant l’été, le MEDEF avait avertit le gouvernement sur les risques des augmentations des prélèvements. Mme Parisot affirmait « il ne faut pas augmenter les prélèvements si on veut faire baisser le chômage ». C’est normal que le MEDEF fasse du lobbying pour la préservation de ses entreprises, c’est son rôle ! Mais c’est un avertissement donné aux dirigeants politiques rappelant que la France n’est pas seule au monde, qu’elle vit dans un univers ultra compétitif et que tous les « boulets » qu’on accrochent aux entreprises sont autant de handicaps pour la compétition internationale ; donc pour l’économie en générale et donc pour l’emploi !
Le patronat s’inquiète d’un risque d’aggravation de ses charges.
Pourtant le patronat n’a pas à se plaindre pour l’instant ! Les arbitrages du gouvernement lui sont favorables ! Rien que cette année, le gouvernement a réformé la taxe professionnelle et a même renoncé à la taxe carbone. Il demande aux entreprises une contribution extrêmement modérée à la réforme des retraites ( il n’y aura plus d’allègement de charge sur le 13ème mois des salaires les plus faibles). On sait déjà que le gouvernement, dans "sa chasse aux niches fiscales", ne remettra pas en cause le crédit d’impôt recherche qui coutent 5 milliards d’euros à l’Etat par an. Il n’y a pas donc de malaise pour le patronat mais elle est toujours aussi craintive. Pendant l’été, le MEDEF redoutait un rabot de 10% sur toutes les niches fiscales existantes en France. Ainsi tout le monde serait mécontent mais personne ne serait fâchée avec cette méthode facile à faire et faisant payer aussi les entreprises( Et par la même occasion le gouvernement aurait retrouvé dès 2011 les fameux critères de 3% d’endettement maximal du PIB !) . La règle d’or pour le patronat : « Il vaut prévenir que guérir » !