S’il est possible de tout organiser au niveau des vacances, il reste une grande inconnue que l’on ne peut pas contrôler, c’est la météo. Et cette année aussi bien les juilletistes que les aoûtiens en ont fait les frais. Il est possible bien sûr de souscrire une garantie soleil qui accorde un dédommagement sous certaines conditions, mais cela ne répare pas pour autant la perte d’un repos ensoleillé bien mérité.
De la pluie, du vent, des températures relativement fraîches, un temps globalement inconstant, c’est le cocktail météo, qu’ont subi les vacanciers séjournant dans la plupart des régions françaises pendant cet été 2011, à l’exception peut être du Sud de
On sait très bien qu’on ne peut pas contrôler le temps et être garanti du grand beau temps pendant la période estivale, mais on peut tout de même espérer pouvoir faire un maximum d’activités extérieures sans avoir besoin d’être emmitouflé et d’avoir tout le temps besoin d’un k-way.
Le moral en prend vite un coup et même si l’on s’organise pour occuper au mieux les journées de vacances, on n’a vraiment pas l’impression d’en profiter pleinement.
De plus en plus les vacanciers sont nombreux à souscrire une assurance soleil, pour essayer d’amortir leur déception de vacances plus ou moins ratées. Et cette année, les voyagistes ont déjà indemnisé de nombreux vacanciers mécontents qui avaient pris la précaution de prendre cette garantie soleil.
Quelles sont les conditions pour être indemnisés ?
Les voyagistes se basent sur les critères définis par Metnext, qui est une filiale de Météo France. Pour eux, « une belle journée » au niveau du temps, c’est celle où il y a deux heures consécutives d’ensoleillement entre 10 et 18 heures.
En dessous de 3 jours de soleil sur un séjour d’une semaine les vacanciers qui ont souscrits pour un montant de 30 à 70 € ce type d’assurance reçoivent un chèque de dédommagement dont le montant varie de 150 à 300 € par personne.
Même si cette indemnisation financière ne remplace pas le manque de soleil, elle donne l’impression de ne pas payer trop cher des vacances pour lesquelles on ne garde pas un souvenir inoubliable.
Qu’est ce que les assureurs ne vont pas inventer pour se graisser les pattes! Car attention, ce n’est pas parce que vous jugez que vous n’avez pas eu assez de soleil que les assurances seront d’accord avec vous.
J’ai vaguement entendu les critères qui donne accès au dédommagement, ce n’est pas parceque vous avez eu une journée totalement pourrie sur vos 3 jours de vacances que vous serez dédommagé. Idem pour le froid, tout sera selon une liste de paramètres.
Il y a fort à parier que beaucoup vont souscrire en espérant faire amortir les frais pour cause de mauvais temps mais que finalement, les assureurs seront les plus malins. Certes aujourd’hui c’est peut être alléchant, disons…2 jours de mauvais temps consécutifs, puis une fois que l’assurance vacances sera bien entrée dans les moeurs, la clause se modifiera en 4, puis 5 puis 6 jours de mauvais temps consécutifs…
Les gagnants seront…les assureurs bien sûr…en parodiant un spot: « Vous entuber bien fort! C’est l’assureur le plus fort! l’A-SSU-REUR! »
Julien.