Les ministres de l'Intérieur de l'Union européenne, estimant qu'il était de leur devoir d'assurer une protection efficace des frontières extérieures de l'Union, ont approuvé la création d'une force d'intervention rapide.
Ces gardes-frontières d'un nouveau genre, identifiés par des brassards aux couleurs de l'UE, ne seront que 450 dans un premier temps, et pourront être déployés dans un délai de 10 jours lorsqu'un État membre, confronté à une invasion d'immigrés clandestins, en fait la demande.
Il faut rappeler que l'afflux d'immigrés illégaux ne cesse d'augmenter, principalement vers l'Espagne – passant de 5000 en 2005 à 31000 en 2006 -, vers l'Italie et Malte.
Cette mesure, qui pourrait rappeler la décision de l'Administration américaine de militariser sa frontière avec le Mexique, vise aussi à protéger ces clandestins désespérés, car est-il nécessaire de rappeler que l'année passée près de 6000 candidats à l'immigration ont péri en voulant se rendre aux Canaries ?
De plus, ce serait une manière efficace de lutter contre les mafias qui sont responsables d'une grande partie de cette immigration clandestine, elles qui vendent au prix fort le rêve européen à des malheureux qui paient de 2000 à 3000 euros des voyages qui se terminent bien souvent dans les eaux glacées de l'Atlantique.