Une figure de l’opposition syrienne craint la mainmise des Frères Musulmans sur la révolution

 

 

Michel Kilo, écrivain et activiste des droits de l’Homme de longue date en Syrie, est l’un des plus anciens opposants au régime de Bachar El Assad comme il le fut du régime de son père , qui se distingue depuis des mois par la brutalité de sa répression, sous l’oeil quasi impassible de l’Occident et des pays arabes.

Kilo, communiste chrétien laïque de 71 ans,  a passé 3 ans dans les prisons syriennes entre 2006 et 2009, pour avoir signé la déclaration Beyrouth-Damas, une pétition signée par quelque 300 Syriens et Libanais qui réclamaient la normalisation des relations entre leurs deux pays.

 

 

 

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Selon lui, la liberté dont il jouit actuellement et qui lui permet d’aller et venir à sa guise en dehors de son pays pour aller exprimer son combat à l’étranger, vient du fait que sa parole et celle des autres opposants n’a que peu d’importance aux yeux du régime. Ce régime, en effet, est prioritairement préoccupé, toujours selon Monsieur Kilo, par la jeunesse révoltée, et compte "en finir" avec elle, avant de s’intéresser de nouveau aux dissidents plus "âgés" pour les emprisonner à nouveau, voire les liquider!

 

Le Conseil National Syrien qui affirme fédérer tous les courants d’opposition au régime d’El Assad, ne compte pourtant pas dans ses rangs Michel Kilo… Car ce dernier est inquiet de la mainmise des Frères Musulmans, avec qui il avait pourtant signé la déclaration Beyrouth-Damas, qui occupent entre 40% et 60% des sièges de ce Conseil… Or, selon Kilo, cette proportion démesurée ne reflète pas la réalité de la Révolution qui, pour lui, n’est pas islamiste. Il estime à seulement1 pour mille les sympathisants des Frères Musulmans dans les cortèges…

 

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Alors Kilo souhaite mettre l’accent sur l’investissement de la jeunesse, et alerter le reste du monde sur le risque d’une guerre civile, et sur les 20 à 30 personnes qui meurent chaque jour sous les balles du tyran, et sous l’oeil quasi indifférent de la planète… Mais, selon lui, il ne faut surtout pas arrêter la lutte malgré la dureté de la répression, car alors ce seraient des milliers de personnes qui mourraient sous les attaques des troupes de Bachar…

 

 

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Une réflexion sur « Une figure de l’opposition syrienne craint la mainmise des Frères Musulmans sur la révolution »

  1. oh, il a bien raison de craindre !!!
    d’ailleurs les amis israeliens se gardent bien
    de la « conspiration facebook » !
    on peut leur faire confiance !!!
    pour ma part, je n’ai jamais mis les pieds
    ni les chaussettes chez Facebook !!!

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