Depuis deux jours tout a été dit et écrit sur l’équipe de France, au summum de sa médiocrité face au Mexique, mais la colère et la rancœur sont telles qu’il est nécessaire de participer à ce mécontentement.


Comment en sont-ils arrivés là ? 

Suite aux matchs préparatoires et  à leur piètre prestation contre l’Uruguay, on se doutait depuis bien longtemps que les « bleus » n’iraient pas très loin en Coupe du Monde. On s’était fait malheureusement une raison sur leur niveau, mais on espérait tout de même un sursaut de cette équipe et on souhaitait surtout qu’elle se batte au maximum et sorte au moins avec les honneurs et démontre les valeurs du sport français.

 

Mais cela n’a pas été le cas ; après un match soporifique et sans conviction contre l’Uruguay, les joueurs  ont été inexistants contre une équipe mexicaine pleine de vélocité. S’ils s’agitent fébrilement en attaque mais sans construction de jeu, ils laissent tout passer en défense et sont largement en manque de vitesse.

 

Tout sport collectif est basé sur l’entente, la solidarité entre joueurs, l’envie de gagner, de se défoncer pour montrer son talent et surtout de marquer des buts, l’équipe de France n’a rien de tout cela et semble complètement désemparée et sans repère de jeu.

 

Même si l’ensemble des spécialistes s’attendaient à une telle déroute, ils ne pensaient pas arriver à un tel désastre.

 A qui la faute ? 

C’est tout le système qui est en cause, la société toute entière basée avant toute chose sur l’argent, sans argent vous n’êtes rien. Les instances internationales et nationales du football qui laissent ce sport aller à la dérive à coup de milliards d’euros. Le sélectionneur, en dessous de tout, qui pense plus à son « ego » qu’à préparer rigoureusement son équipe et bien sûr les joueurs qui montrent à l’ensemble de la planète, leur image friquée, peu respectueuse et dédaigneuse.

 

Tout est fini pour cette équipe qui laissera bien peu de souvenirs dans la mémoire des inconditionnels supporters, la liesse de 1998 est bien loin et engloutie par tant de médiocrité.

Le nouveau sélectionneur devra tout remettre à plat pour repartir  sur des bases solides e fraternelles.

 

« Il faut oublier son passé pour se construire un avenir », cette réflexion philosophique, est d’actualité et s’applique très bien à la situation de l’équipe de France.

Bon courage au nouveau messie qui va avoir la lourde tâche de sortir l’équipe de France de ces ténèbres !