Des jours inoubliables, mémorisables, des souvenirs qui restent marquées dans l’esprit, des amis fidèles mais aussi des ennemis, les enfants des voisins, de " Msid " et l’apprentissage du Coran, le  " Fqih " et son bâton, les jouets qu’on fabriquaient avec nos propres mains, …

C’étaient les événements marquantes de mon enfance tels que je les ai vécus dans un milieu populaire dans la ville impériale de  Fès, connue par l’artisanat qui était et qui reste l’activité principale de tous ces habitants qui travaillent dans le Zellige, Bois, Tapis, Cuivre, Bijoux, … et dans d’autres activités qui ont une relation avec l’artisanat.

Entouré d’une modeste famille qui se compose de six personnes, et des voisins trop sympas avec lesquels je garde jusqu’au présent une relation étroite et auxquels , de temps en temps je  rend visite pour parler surtout des sujets de l’enfance et de toutes les jours, les heures, les minutes et les secondes qu’on a vécu ensemble dans Masmouda, qui est le nom du quartier où j’ai passé dix ans de ma vie.

Malheureusement, l’ancienneté de notre maison a causé son effondrement, je me rappelle bien de cet événement, j’étais avec mon frère en dehors de la maison et ma mère était dedans, mais Homado li lah (Dieu merci) cet effondrement n’a laissé derrière lui ni victime ni blessé, mais toutes les voisins ont été obligé de changer d’habitation.

Ce fut le moment de dispersion de nos voisins que je considère encore aujourd’hui comme des membres de ma modeste famille.
A l’âge de quatre ans j’ai commencé à apprendre le Coran au Msid, c’était un peu loin de  Masmouda mais pourtant chaque matin je me lèvai pour aller chez le Fqih, Si Ali était trop gentil, aimable et sympa mais aussi très sévère.

A l’age de six ans je suis entré en secondaire dans une école publique qui s’appelle Benkiran, ce n’était pas trop loin de notre quartier, mais c’est l’année où nous fûmes obligés de changer d’habitat à cause de l’effondrement de notre maison. Notre deuxième maison était loin de la première dans un quartier qui s’appelle Ziyat.

Bref, j’ai vécu une très belle enfance malgré la modestie de la ma famille.