Depuis le temps qu’on parle de parité et d’égalité professionnelle dans le monde du travail, les choses ont du mal à bouger, même si la législation française oblige de plus en plus les entreprises à conclure des plans d’action en faveur d’une égalité professionnelle plus développée.

De nombreux responsables dénoncent le récurrent sexisme qui existe dans de nombreuses entreprises françaises et le nombre de femmes à la tête d’entreprises est encore loin d’être comparable à celui des hommes, dans la mesure où elles ne sont que 36 % à créer leur propre entreprise.

Même si on sait que les femmes sont en règle générale plus diplômées que les hommes, elles sont quelque peu en retrait sur le marché de l’emploi.

Si elles restent majoritaires dans la catégorie des employés, de plus essentiellement dans le secteur tertiaire, elles ne sont que 40 % dans la catégorie des cadres.

Il est facile de constater que plus on monte dans la hiérarchie professionnelle moins la part des femmes est représentative de celle de l’ensemble des effectifs des entreprises.

Généralement ce qui fait obstacle à l’égalité professionnelle entre hommes et femmes c’est le problème de la disponibilité des femmes en raison des maternités et de la garde des enfants.

D’après les statistiques de l’INSEE, les femmes sont près de 30 % à travailler à temps partiel, taux beaucoup plus important que celui des hommes.

Autre élément discriminatoire c’est  le niveau des salaires qui est très différent entre les hommes et les femmes, dans la mesure où dans le secteur privé les femmes gagnent en moyenne 20 % de moins que leurs collègues masculins.

De façon à remédier à cette situation discriminatoire, le Medef décide d’ouvrir prochainement avec les syndicats une délibération sociale dénommée « Qualité de vie au travail », ayant  pour but de faire des propositions innovantes sur l’égalité entre hommes et femmes dans l’Entreprise.

En dehors des textes et des sanctions qui existent déjà dans ce domaine, cette concertation doit avant tout permettre de développer une prise de conscience générale et collective.

Souhaitons qu’à l’approche de la journée de la femme, les mesures prises soient suivies d’efficacité.