Alors qu’on a eu la chance de vivre un Tour de France cyclisme 2011, plein de péripéties et de rebondissements de dernière minute, la dernière étape d’aujourd’hui paraît pour le moins ennuyeuse. Quel est l’intérêt d’une telle étape, si ce n’est que de consacrer un vainqueur de dernière heure !

Tout le monde s’accorde à dire que le Tour de France 2011, était un tour cycliste très ouvert, c’est ce qui l’a rendu très palpitant d’étape en étape. Les favoris semblaient se battre à armes égales et subissaient à tour de rôle les contre coups de leurs efforts.

Cela faisait bien longtemps que l’on n’avait pas vécu cela et d’une façon générale cela donnait beaucoup plus de piquant à la course et d’intérêt à la regarder.

Le temps où un leader s’installait dès la première semaine de l’épreuve et bloquait la suite de la course paraissait révolu et tout le monde s’en réjouissait.

Mais voilà qu’aujourd’hui on assiste à un tout autre spectacle et c’est bien dommage et beaucoup moins intéressant.

De Créteil à Paris, les coureurs effectuent une ballade de santé sous le soleil, tout le monde se félicite des trois semaines de course bien difficiles, chacun fait son bilan et  honore le nouveau maillot jaune australien qui s’est réveillé dans la dernière étape.

Heureusement pour lui, qu’il y avait ce dernier contre la montre, épreuve dans laquelle tout le monde sait qu’il excelle.

Après deux grandes étapes de montagne très difficiles, le choix de ce contre la montre comme dernière étape du tour n’est pas quelque chose d’innocent de la part des organisateurs.

Et puis après tour voir un coureur australien, vainqueur du Tour de France 2011, cela est tout à fait exceptionnel et s’intègre dans le cadre de la mondialisation.

Souhaitons simplement que tous ces satisfécits ne soient pas ternis d’ici quelques semaines par des soupçons de dopage qui remettent une nouvelle fois en cause des victoires volées.