Alors que les médias nous submergent de nouvelles relatant une crise économique mondiale, il semblerait que ça ne soit pas le cas selon un rapport de l’OCDE. Le Fonds Monétaire International (FMI) indique également une croissance moyenne de l’économie mondiale à plus de 4% pour 2010. Alors que la « crise » semble passée, pourquoi nous garde-t-on dans cette atmosphère angoissante de la peur de lendemain ?

  L’Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE), organisation internationale d’études économiques dont les pays membres sont les pays développés a annoncé une reprise solide pour cette année 2010 ; reprise qui devrait s’accélérer l’année prochaine. Les pays européens les plus concernés sont la Pologne (+3,1%), la République Tchèque (+2% du PIB et s’attend à 3% en 2011 malgré une inflation qui est estimé à 2%), la Hongrie (qu’une « petite » croissance de 1,2%, mais une inflation qui chute), et l’Estonie (+5% pour 2011).  Voilà un peu un tableau optimiste pour certains pays de l’Union Européenne.   Concernant certains pays émergeants, les espoirs sont encore plus marquants. La Chine par exemple, pays pour lequel l’OCDE avait estimé une croissance économique à 10,2% en 2010 et à 9,3 pour l’année prochaine, voit déjà une croissance à 11,7% pour le premier trimestre de cette année et prévoit une croissance à 9,7% en 2011.   L’Inde n’est pas en reste puisque les données économiques qui viennent de tomber, montrent qu’au 31 mars 2010, ce pays a connu une croissance économique de 8.6%, croissance au-delà des estimations antérieures. Cette croissance devrait continuer son chemin et se situer entre 8% et 8,5%.   Le Fond Monétaire International (FMI) dans son rapport sur les perspectives de l’économie mondiale et sur la stabilité financière dans le monde note une reprise de l’économie globale et table sur une croissance à plus de 4% pour 2010, précisant cependant que des inégalités existent selon les pays.  

Avec toutes ces informations encourageantes et positives, pourquoi nous alimente-t-on de nouvelles alarmantes sur les récessions ? Certes, la Grèce connait actuellement de grandes difficultés financières. Mais lorsqu’on lit la presse quotidienne, ne sont rapportées que des informations relatant des situations difficiles, que ce soit en Grèce, au Portugal ou ailleurs. Sans nier ces situations de crise, quel est l’intérêt des médias et du pouvoir public à nous faire « broyer du noir » ?


 

 rcession.jpgLes prévisions du FMI ne prévoient certes pas une croissance époustouflante pour les pays de l’Europe de l’Ouest, mais elles ne sont cependant pas alarmistes. Il sera sans doute nécessaire de privilégier l’assainissement du secteur financier et un rééquilibrage budgétaire en France, mais de là à dire qu’il faut des « coupes sombres » et des efforts à fournir, lorsque l’on sait que la population la moins nantie devra en souffrir le plus, il y a comme un sentiment de mépris des pouvoirs publics vis-à-vis du citoyen lambda.

 

Le règne par la terreur ne doit pas exister. Je suis convaincu que redonner le moral à la population jouera un rôle très positif dans la relance de la consommation et par ce biais, de la croissance économique en France. J’avoue ne pas comprendre cette politique alarmiste. Si c’est pour mieux nous faire avaler les réformes à venir, il est temps pour nous de nous informer de tous les moyens et toutes les « autres » solutions qui pourraient exister au lieu de se mettre des œillères et d’avaler tout cru les dires de nos gouvernants.

 

Source : agence Reuters et FMI