La situation économique européenne et internationale est loin d’être au beau fixe depuis quelques temps et de nouvelles inquiétudes sur le devenir de la zone euro, se profilent, suite aux difficultés des pays de la zone euro de se mettre d’accord sur un nouveau plan d’aide à la Grèce.

A peine entrée en fonction à la direction du Fonds monétaire international, Christine Lagarde est confrontée à l’une des plus graves financières de l’après-guerre, avec le problème de la Grèce qui risque de dégénérée en une crise mondiale sans précédent, si aucun accord n’est trouvé entre les européens en ce qui concerne le nouveau plan d’aide à la Grèce.

Le premier  plan d’aide de 110 milliard d’euros, accordé à la Grèce en mai 2010, a malheureusement  échoué, et le plan d’austérité mis en place par le gouvernement grec et très largement contesté par la population, n’a eu aucun effet. Le déficit s’est creusé et la dette publique a encore augmenté et un deuxième plan d’aide s’est avéré nécessaire.

Mais dans ce domaine les européens ne sont pas tous d’accord et certains pays comme l’Allemagne, les Pays bas et la Finlande veulent mettre à contribution les banques privées à qui Athènes doit de l’argent et les faire participer au renflouement de la Grèce. Certains pays craignent que cette solution soit un risque de contagion à d’autres pays déjà bien fragiles, comme l’Espagne et l’Italie.

D’autres optent pour une méthode plus souple basée sur un étalement de  la dette grecque dans le temps. Mais rien n’est encore décidé entre les pays de la zone euro group qui tardent à se mettre d’accord.

Tout cela constitue une véritable cacophonie et l’Europe n’arrive pas à donner une image unie dans le soutien à apporter aux pays en difficulté économique. Et c’est bien là le problème et pendant ce temps la situation ne fait qu’empirer.

Cette crise financière européenne est très inquiétante dans la mesure où elle se double d’une  crise boursière qui affole les marchés financiers européens.

Ils ont très fortement reculés lundi dernier en raison d’un mouvement de défiance généralisée généré par la crise grecque, le colossal déficit public américain et les nombreuses interrogations sur la croissance économique mondiale.

Il est grand temps que l’ensemble des parties prenantes  puissent trouver assez rapidement une solution à cette crise européenne, pour éviter que l’Europe vive en permanence sous la menace de crises financières qui mettent systématiquement en jeu la pérennité de l’euro.