(Capture d’écran sur le site "escargot.free.fr)

Une jeune femme a créé une gamme de cosmétique, H…, à base de gave d’escargot (le petit gris). Pour cela, ellle s’est associé avec un éleveur de ce dernier. Cette salive là aurait des vertus qu’on n’imagine pas !

 

Jusque là, on pensait que le petit gris n’avait comme destinée que celle de mourir noyé par douzaines dans l’ail et le beurre fondu. Le voilà maintenant promu dans les Instituts de beauté, selon l’information rapportée par Sud Ouest.

 

Au sujet des vertus de ce petit animal, il faut savoir que depuis l’Antiquité on considère que la bave d’escargot en possède trois. « L’allantoïne régénère les cellules, l’élastine et le collagène favorisent l’élasticité de la peau, tandis que l’acide glycolique agit comme un exfoliant doux en éliminant les cellules mortes », toujours d’après ce journal. On apprend aussi que certaines femmes chiliennes continuent de s’appliquer les petits escargots sur le visage après les avoir bien sûr rincés.

 

Emmanuelle, originaire de La Rochelle, qui s’occupe de ce nouveau cosmétique,  était expatriée outre-Manche pour LVMH, mais elle est revenue avec une idée marketing intéressante : les seniors consomment la moitié des crèmes vendues, mais aucune marque spécifique ne leur est consacrée. Sa grand mère de 88 ans lui aurait soufflé l’idée. Elles déjeunaient ensemble, lorsque la vieille dame s’est montrée  agacée par une pub qui vantait « un antirides pour des dames déjà ridées » ! La petite fille a consulté ensuite les amies de la mamie pour savoir ce qu’elles souhaiteraient trouver en matière de crème. Elles lui ont dit qu’elles voulaient « une vraie crème d’hydratation intense. » Emanullle s’est ensuite renseignée auorès d’un labo sur les vertus de la bave d’escargot… On lui a précisé « cicatrisation, exfoliation et bien sûr régénération »… Pour on peu, et si on osait, on dirait que « c’est donc grâce à la bave que le petit escargot se retape al coquille » !

 

Il ne restait plus qu’à aller voir un éleveur de petits-gris. Ce qu’Emmanuelel a fait en se rendant à Champagnolles (Charente-Maritime). Ele lui a demandé s’il voulait bien faire baver ses petites bêtes à corne  pour elle. Un peu surpris parce qu’il était plutôt habitué à les faire dégorger pour les restaurateurs, il a accepté, sachant qu’il lui faudra plus de temps pour obtenir suffisamment de bave.

 

Finalement, il ne récoltait pas plus d’1 gramme par escargot à chaque récolte, alors qu’il en fallait 87 kg à Emmanuelle pour lancer une série de 9000 échantillons ! Ils ont donc inventé un procédé – en cours de brevatage – pour augmenter le rendement… Ensuite, le petit-gris, après en avoir beaucoup bavé,  peut toujours revenir dans le prêt et passer ensuite à la casserole !

 

Emmanuelle propose maintenant 5 produits de la marque J. M., qui conviendraient pluatôt « aux peaux ménauposées ». Elles contiennent 10 % de bave fraîche d’escargot, pour un coût allant de 36 à 77 euros ! La journaliste de Sud Ouest nous assure que « Helix aspersa saliva (le nom scientifique pour faire sérieux) ressemble ainsi à n’importe quelle autre crème de beauté une fois passée par la centrifugeuse du laboratoire de Fouras ». Espérons que cela n’empêchera aps les dames qui l’achètent de déguster « une cassolette d’escargots », si l’occasion se présente à elles !

 

(Source : Sud Ouest)