Une baisse des commissions sur les cartes bancaires dès l’automne.

 

L’autorité de la concurrence vient de l’annoncer, il y a quelques jours ; à partir du 1er octobre prochain, les commissions prélevées par les banques sur les paiements par cartes bancaires ainsi que sur les retraits aux distributeurs vont baisser.

Cela paraît être une bonne nouvelle pour bon nombre d’entre nous, à condition que cela profite aux consommateurs, mais dans ce domaine certaines  associations des usagers des banques sont assez sceptiques et pensent que c  ela constitue simplement un effet d’annonce.

Après avoir appliqué une amende record sur les commissions que les banques se facturent et répercutent à leurs clients sur les chèques, cette autorité de la concurrence a exigé des banques qu’elles baissent celles des paiements par cartes, dont les tarifs n’ont pas changé depuis 1990.

Cette réduction sera effective à partir du 1er octobre 2011 et sera applicable pour les quatre ans à venir.

Ce sont donc trois commissions qui vont être revues à la baisse dans le cadre de cette nouvelle négociation.

Il y a tout d’abord, les commissions que verse la banque du commerçant à celle du consommateur dans le cas de paiement par carte, elles vont passer 47 à 30 centimes par transaction soit une baisse de 36 %.

Il y a aussi les commissions que verse votre banque à l’établissement qui gère les distributeurs de billets, ce prélèvement passera de 72 à 57 centimes, soit 21 % de réduction.

En dernier lieu, il y a aussi les commissions prélevées par votre banque lorsque votre carte bancaire est « avalée » lorsque vous effectuez un retrait dans un distributeur, elles doivent baissées de près de 50 %, ce qui n’est pas négligeable.

Il est vrai que toutes ces commissions constituent pour les banques un montant considérable qui s’élève chaque année à près d’1,5 Md€ pour les paiements par carte et 450 M€ pour les retraits d’argent.

Reste à savoir si les usagers des services bancaires vont pouvoir bénéficier de ces nouvelles baisses et là sur ce point rien n’est sûr dans la mesure où les banques n’ont aucune obligation de répercuter cette baisse sur les porteurs de cartes. C’est peut être à ce niveau là qu’il y a une faille dans ce nouveau dispositif.