Un terroriste a fait exploser un camion à un croisement frontalier entre la bande de Gaza et Israël, ne faisant heureusement qu'un seul mort, le terroriste lui-même.

Deux organisations palestiniennes ont revendiqué cet attentat, le Jihad islamique et les brigades des martyrs d'Al-Aqsa, groupe armé lié à la faction du Fatah du chef de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.

Le Jihad islamique affirme que le terroriste était membre de sa branche armée, que le camion transportait quatre tonnes d'explosifs, mais qu'il a accidentellement explosé du côté palestinien du croisement de Eretz.

Des témoins ont dit que l'explosion avait été ressentie dans plusieurs villages de chaque côté de la frontière.

Cette nouvelle attaque s'est produite peu de temps après la reprise des dialogues concernant un éventuel cessez-le-feu entre Israël et le Hamas sous la médiation de l'Égypte.

Par cet attentat, les extrémistes du Hamas veulent rappeler qu'il n'y aura pas de trêve tant qu'Israël ne mettra pas fin au blocus de la bande de Gaza.

On peut bien évidemment douter que ces actes de violence pousseront les Israéliens à relâcher la pression sur les territoires palestiniens, d'autant que la double revendication prouve que les dissensions ne sont toujours pas apaisées entre les différents groupes extrémistes, ce qui fait craindre de nouvelles flambées de violence dans la bande de Gaza, violence qui chaque fois se répand jusqu'en Israël.

Depuis de nombreuses années déjà, les actes de violence ne servent plus la cause palestinienne, et il est certain qu'une attitude plus pacifique forcerait les Israéliens à faire des concessions et à respecter les nombreuses résolutions de l'ONU.