Si l’on doit résumer la situation économique en ce vendredi 4 novembre 2011, elle est à l’image du temps d’automne  que nous vivons :

         Une baisse du chômage en Amérique mais faible.

         L’Italie mise sous surveillance du FMI alors qu’elle ne veut pas être aidée.

         Le G20 a identifié 29 banques qui poseront problèmes en cas du scénario de la faillite.

         La Bourse de Paris est en forte baisse AINSI QUE LES Bourse Européennes et celle de New York.

         La taxe de transaction financière (taxe Tobin) ne fut qu’évoquer au G20 alors qu’elle est la solution la plus évidente pour mettre fin à un  scénario de faillite mondiale…

         La Grèce, même si référendum est annulé, reste moribonde et les investisseurs et politiques n’ont plus confiance en elle vu les annonces contredites de la semaine.

         La BCE a baissé son taux directeur à 1,25% pour faire face aux menaces de récession économiques (ce qui est bien !)mais elle refuse à « jouer les remparts contre la contagion de la crise de la dette dans la zone euro ».

         Des licenciements sont confirmés au sein de BNP Paribas pour réduire ses couts à cause de l’exposition qu’elle a sur la Grèce, l’Italie…Mais pourtant le patron du groupe a dit  «  un défaut total de la Grèce est tout à fait gérable »

         ..etc.

 

29 banques représentent un danger pour l’économie mondiale en cas de faillite. C’est ce que stipule le G20 dans son rapport fait par les régulateurs. Le communiqué du FSB (Conseil de stabilité financière) a confirmé 29 banques dites « systémique ». Bien que la liste publiée ne soit pas définitive, il y a plusieurs établissements Français dont BPCE, BNP Paribas, Crédit Agricole et Société Générale. Ainsi les régulateurs vont leur imposer toutes une série de mesures pour les renforcer. Notons pour les établissements financiers étrangers, il y a la Deutsche Bank, la Commerzbank pour l’Allemagne et la banque d’affaire Américaine : Goldman Sachs…etc.

Il s’agit de banques, qui par leur taille, poseront un énorme problème en cas de scénario d’une faillite menaçant par effet domino l’économie mondiale.

En quoi consistent ces mesures de renforcements ?

Il s’agit de normes internationales que devront se conformer dès la fin de 2012 ces établissements en cas de difficultés. Cela suppose de les mettre à un régime de démantèlement  « sans exposer le contribuable au risque de perte » (FSB).

L’inquiétude est marquante notamment en cette fin de semaine :

         La Bourse de Paris est en forte baisse ce vendredi 4 octobre à cause, notamment  des chiffres Américains sur le chômage en octobre (ralentissement en octobre avec « seulement » 80.000 créations d’emplois).

         La Grèce qui tient les marchés en haleine,

         Mais surtout l’inquiétude en Europe vienne de l’Italie qui fait preuve d’une grande méfiance

Avec une dette colossale et un manque de crédibilité, l’Italie est sous surveillance afin de « renforcer au maximum la crédibilité des engagements Italiens ». Le président de la Commission européenne José Barroso a déclaré « l’Italie a décidé de son propre chef de demander au FMI de surveiller la mise en œuvre de ses engagements budgétaires et de ses promesses de réformes économiques ». Mais selon une source gouvernementale Italienne apportée par l’AFP, Rome a balayé toute idée de tutelle et affirme «  ne pas avoir accepté une surveillance formelle du FMI mais être prête à lui demander des conseils ou des avis ». Silvio Berlusconi a cherché à minimiser ses propos au G20 en parlant « qu’il ne s’agissait qu’une certification et non une surveillance ».

 Bref, avec la situation de la Grèce et les évènements de cette semaine, il est évident que les investisseurs financiers perdent confiance à l’Europe quand on a des propositions balayées et contredite aussitôt après ! Ou est la confiance et la parole politique. Quand on a le trio suivant : POLITIQUE, ECONOMIE et DROIT : C’est impossible à l’heure actuelle d’avoir un consensus économico-socio-politique au G20 pour avancer et agir contre les Crises !

Quant à la France, Nicolas Sarkozy va arbitrer les mesures du 2ème plan d’austérité ce week-end. En effet, la France pour éviter de perdre son triple A, elle va mener un plan de rigueur afin d’amener des liquidités nouvelles. Une réunion d’arbitrage est prévue samedi 5 novembre 2011 avec François Fillon, François Baroin et Valérie Pécresse. Et lundi 7 novembre, il est prévu un conseil des ministres exceptionnelle  pour valider les mesures, notamment la création d’un taux de TVA intermédiaire selon les sources de Nathalie Schuck (journaliste Le Parisien). Un taux de TVA intermédiaire est une solution rapide et efficace pour apporter de nouvelles liquidités mais en contradiction avec un pouvoir d’achat stagnante et même en forte baisse pour certains.