C’est un réel espoir de vaincre la méningite B qui se développe peu à peu, après la phase de tests concluants réalisés par une équipe médicale australienne sur plus de 500 adolescents européens.

Cette maladie mortelle qui angoisse bon nombre de parents,  fait des ravages chez les enfants en bas âge et chez les adolescents depuis de nombreuses années. La méningite à méningocoque B est la forme la plus répandue aussi bien en Europe qu’en Amérique du Nord ; plus de 300 cas ont été détectés en France en 2010 et on y a dénombré près de 40 décès.

Si selon les spécialistes cette pathologie d’origine virale qui touche les enveloppes entourant le cerveau est en règle générale relativement bénigne elle peut dans certains cas se révéler mortelle ou bien laisser de nombreuses séquelles neurologiques.

Cela explique que dès les premiers symptômes caractéristiques tels que de la fièvre, des courbatures, des maux de tête, des affections cutanées et une nuque raide de nombreux parents s’affolent et appellent les urgences. L’élément le plus déterminant de cette maladie et peut être celui qui doit tout de suite alerter l’entourage du malade semble être l’intolérance à la lumière.

Les essais de tests concluant concernant ce vaccin pour les méningites de type B constituent donc de réels espoirs, en matière de prévention de cette maladie, mais il faut cependant attendre d’autres tests cliniques pour pouvoir envisager une éventuelle commercialisation qui pourrait voir le jour au cours de l’année 2013.

Il permettrait de protéger d’environ 80 à 100 % des cas de méningite B et semblerait bien toléré au niveau des effets secondaires. Même si ce vaccin ne protège pas à 100 %, il est peut être conseillé aux parents de faire vacciner leurs jeunes enfants, quand on voit les risques générés par cette maladie.

Même si le risque d’épidémie ne sera pas éradiqué avec un tel vaccin, il peut cependant en limiter les risques, quant on sait que cette bactérie est facilement transmissible d’un individu à un autre par simple contact.