Un Tour au Tchad pour une maternité : La maternité de l’Humanité

Choc des cultures

Le 14 février passé, la veille de mon départ du Tchad, j’ai eu une conversation avec quelques personnes. Ca a commencé par Amad qui est venu m’encourager en me disant que ma cause était noble et que si j’avais besoin d’un coup de main, il serait disponible.

Sur le coup, je lui ai de suite expliqué qu’une fois en France j’allais ouvrir un compte pour l’association puis un autre compte paypal afin que tout le monde puisse verser l’euro symbolique.

Quelques heures plus tard, j’ai commencé à réfléchir. Peut-être qu’il ne parlait pas argent et moi, direct c’est la seule chose à laquelle j’ai pensé. Honte à moi. Alors j’ai essayé de me rattraper en lui parlant des premières impressions et des secondaires, des conscientes et des inconscientes. Comme j’ai vu qu’il était dans la sociologie, je suis entrée dans cet espace en me décrivant à ma manière, en lui expliquant que j’étais intra et extra dans le personnel et dans le groupe. Je tentais de lui raconter mon intérieur, que je sais mais que je ne sais pas. Mais que pourtant même si je ne sais pas que je sais, je le sais quand même. Spirituellement, on pourrait appeler cela la foi ; scientifiquement, je pense que l’on pourrait appeler cela perspicacité. Je lui demandais s’il y avait de l’orgueil dans cette façon de penser ? Et si cet orgueil était spirituel, ne serait-il  pas une bonne chose ? Mais ma vérité est-elle la vérité pour les autres ? Pas forcément…

Cependant, lui ai-je dis, il y aura toujours une vérité commune qui solidarise et cette vérité je veux l’éclairer de ma lumière personnelle. "Euréka !" vous connaissez ? La prétention positive pourrait-elle s’apparenter à la croyance en soi tout simplement, élément déclencheur à l’évolution personnelle ?

Je ne sais pas comment il peut me donner un coup de main, mais je sais que lui, il le sait ou que s’il ne le sait pas encore, il a en lui les capacités de le savoir, cela j’en suis sûre. J’ai besoin de savoir si le don de mon esprit est assez sage pour aider à plus grande échelle à l’évolution de l’humanité. Je ne veux pas m’imposer psychologiquement dans l’esprit des êtres mais je ne peux pas m’empêcher de dire ce que je pense.

Il a trouvé mon argumentation assez lourde. Il y a vu de la métaphysique, de la psychologie, de la sociologie, de la philosophie et autre chose qu’il ne sut nommer.

Dans la même journée, une autre personne me commente et me dit qu’il me trouve engagée et déterminée, qu’il admire mon courage et mon énergie MAIS qu’au cas où je l’ignore, que le Tchad est riche et que je ferais mieux de rencontrer le Président et sa Première dame.

Un autre est venu aussi me dire qu’il était vexé de savoir que je mendiais pour construire une maternité afin d’écrire des bouquins et gagner ainsi ma vie, alors que des rond-points à 17,8 milliards se construisent… Et que je ferais mieux de m’installer au Tchad pour me battre sur place ou alors de rester dans mon pays résoudre ses problèmes. Et un autre collègue arrive et continue : « Et pourquoi Moundou et pourquoi pas Bebedja ou Benoye ? »

Sur le coup, je me suis un peu vexée moi aussi et je lui ai demandé ce qu’il croyait que je faisais, s’il pensait que je me croisais les bras ? Que je n’avais peut-être pas des millions à donner mais que j’investissais mon temps personnel pour la construction de cette maternité et tous les projets à venir. Moi j’explique la situation, les besoin et les gens donnent d’eux-même s’ils le désirent.

Et puis d’un coup, ce jugement parce que j’écris ? Ecrire, j’adore et oui j’aimerai écrire des livres et en vivre et oui j’aimerai gagner suffisamment d’argent pour non seulement en vivre mais aussi poursuivre mes buts et aider là où il y a besoin. Alors on me prend comme je suis ou on me laisse, c’est tout.

C’est vrai que Moundou est un peu plus développé que certaines villes (loin de l’être autant qu’à N’Djam’), mais Moundou n’est pas petit et il y a pleins de quartiers où il n’y a pas grand chose. Allez faire un tour à Guelkol ! Pour moi, si chacun aidait quelqu’un qui aide quelqu’un et bien l’humanité s’en porterait un peu mieux.

Il y a Kevin qui est venu remercier la « French Doctor » en me souhaitant bonne chance. Ca m’a fait plaisir…

Avec le recul, je me suis dis que peut-être ils avaient raison ceux qui m’ont accusé de mendier et je leur ai dit combien j’étais dégoutée moi aussi de savoir que sur notre planète il y a des millions de personnes qui sont obligés de mendier pour manger, pour avoir la santé, pour vivre tout simplement. Qu’ils peuvent considérer que je mendie si c’est la vision qu’ils ont de moi. Que peut-être ils ont raison, que je mendie… Mais si mendier pour un mendiant peut le soulager de sa mendicité, alors dans son soulagement mon esprit s’éclaircit ; et quand mon esprit s’illumine alors je vois plus loin, plus clair.

Moi aussi il m’arrive de m’obscurcir, et l’ombre plane alors sur le soi de mon moi, sur ma conscience en quelque sorte. Je l’analyse, je l’introspecte afin de ne pas, afin de ne plus commettre les mêmes erreurs, mais il m’arrive encore d’en commettre…

Cette maternité pour laquelle j’ai marché et je marche encore n’est pas une simple maternité, c’est LA MATERNITE DE L’HUMANITE. Si quelqu’un avait donne les 19000€ d’un coup ça aurait été trop facile. Là tout le monde participe à une construction, ça s’appelle de la solidarité et cette aventure humaine peut faire boule de neige pour un monde meilleur.

Je n’ai peut-être pas les moyens financiers d’agir partout où il y a de réels besoins, mais j’ai des idées qui peuvent donner un coup de main. Je ne vous cache pas ce que je fais, c’est pour ça que dans mes articles j’entre dans les détails afin d’être vraie avec vous jusqu’au bout et si j’écris un livre, et qu’il y a bénéfices, alors ça m’aidera et si ça m’aide alors je pourrais aider ceux qui ont envie d’être aider. (Soupirs…)

Je dois me changer l’esprit un instant… Je plonge dans un souvenir, un souvenir brûlant qui me réchauffe quand j’ai froid…

Il y a une seconde, une éternité, des siècles, des jours, au moment d’un instant présent, j’ai rencontré quelqu’un qui n’est pas n’importe qui… Nous nous sommes partagés un baiser… Et ce n’était pas n’importe quel baiser… C’est du genre qui vous transporte dans les airs, le genre qui éveille… Ce fut d’un romantisme comme jamais je ne l’avais vécu. C’était si… et si… Ohlala ! Nous étions en totale synergie. Ce fut … tellement… Yeah ! Nous avons aimé ça, tous les deux, je le sais. On ne peut pas s’embrasser comme ça si ce n’est pas sincère. Sentir cette vibration, cette intensité dans nos champs électromagnétiques, ce fut… à en couper le souffle. D’ailleurs, je n’ai plus parlé pendant une paire d’heure après ! J’étais dans ce souvenir si vivant, mes lèvres encore gonflées d’avoir été butinée, mes cellules encore tremblantes de cette connexion toujours présente… Je ne sais pas comment j’ai fait pour ne pas m’évanouir…

Et puis, ça a ajouté tellement d’énergie à la mienne que j’ai fonctionné comme une pile pendant 1 semaine. Du coup, surdose hormonale et hop ! Il a fallu qu’il m’embrasse à nouveau par la voie de sa voix pour que je me calme illico-presto… Cet être a le don de me… « débrancher » pour me rebrancher sur la bonne fréquence, même dans la distance… Il suffit que je me connecte, que je le « capte ». Ahlala ! C’était un baiser, rien qu’un baiser doux et passionné… Mais ce baiser était si extraordinaire que c’était comme si, comme si… comme si nous avions fait l’amour. Je dirais même plus, c’était mieux ! Personne au monde ne m’a fait l’amour comme cet homme l’a fait en m’embrassant et pour ça je lui dis MERCI ! C’est indélébile…

Voilà… C’était juste pour vous partager l’émotion d’un moment important de ma vie. Oui ça m’est arrivé. Je sais, j’ai de la chance ! Je souhaite vivement connaître cela à nouveau. Un jour peut-être, si Dieu le veut…

Les deux derniers jours passés à N’Djaména sont passés trop vite…

Lundi soir je suis allée à Caravelle, un restaurant qui inaugurait un autre restaurant/hébergement. Des petits groupes sont venus chanter. C’était bien sympa, il y en a qui ont du potentiel ! Il y avait Tomassin aussi Je savais qu’il devait essayer de faire une chanson pour la maternité, mais je ne m’attendais pas à ce qu’il cite carrément mon nom dans la chanson… Il a dit des belles paroles mais j’ai eu la sensation que c’était pour moi, pour me faire plaisir parce que je voulais une chanson. Il n’était pas imprégné de la maternité. Normal, dans mon engouement à tout vouloir faire vite et bien, j’ai dû d’une certaine manière leur mettre une sorte de pression qui font que sur le coup, ils se sont sentis prêts à escalader une montagne en moins de deux jours.

Et là, avec le recul, je me sens un peu coupable. Je suis tellement emportée par mes idées et mon projet qu’à partir du moment où quelqu’un écoute mon histoire et dit une phrase/idée, je cherche à impliquer d’office la personne dans cette aventure humaine. Et j’en oublie parfois que les gens ont eux aussi une vie…

C’était bien, pour moi. J’ai pu revoir quelques amis dont Michael, Amour et quelques autres qui ne veulent pas que je cite leur nom… J’étais contente de les revoir mais je ne sais pas pourquoi, tout le monde était très calme. Je pensais vraiment faire la fête ce soir là, danser jusqu’à la fin de la nuit. Mais je n’ai pas osé parce que personne n’était dans le move. Pourtant, d’habitude, je suis la première sur la piste. J’adore danser. Ca fait longtemps, ça me manque. Il va falloir que je m’y remette.

Preston, l’animateur de la radio Ngato Fm était là. Il a présenté un peu le show et a sauvé la mise de la soirée. Les filles (des jumelles) qui inauguraient leur local qui se trouvaient à 500 m de là, étaient tellement contentes qu’elles en bafouillaient. Je pense qu’elles n’avaient pas vraiment préparer de discours. A part ça, dommage que la salade avait tourné. Avec une pareil chaleur, ce ne doit pas être évident de préparer en grande quantité, ou alors… comme je l’ai soufflé à Amour, ça n’a pas été fait avec amour… Mais là, je juge un peu vite, ou alors je me fis à mon intuition qui Sait.

Ensuite, Micka et les autres m’ont proposé de me ramener. Comme j’étais venue avec eux et que je savais pas comment rentrer après, je suis partie. Mais qu’est-ce que j’aurai aimé rester… ! Je suis sûre que l’ambiance serait arrivée sans problème. Mais mince ! J’ai bientôt 36 ans et je ne suis pas capable de m’écouter ! Si j’avais envie de rester, alors pourquoi suis-je partie ?

C’est comme ça…

Le lendemain, le lendemain… mardi 15 février 2011… Le matin, je suis allée soigner quelques membres de la famille de Tahir. Au début, ce devait être la mère, et puis il y a eu le père et la soeur. J’aurai bien fait les autres membres qui avaient besoin eux aussi, mais alors je ne repars plus en France car il y a tellement de personnes qui ont besoin… Je suis partie. J’avais rendez-vous au centre culturel. Quand je suis arrivée, c’était fermé car c’était jour férié. C’est l’anniversaire de Mahommet (pardon si j’écorche le nom).

A midi, rencontre avec soeur Agnès, Sénoussi, Myriam et Preston. Nous avons un peu refait le monde… On a parlé polygamie, le pour, le contre etc. Savez-vous qu’un homme a le droit d’avoir jusqu’à quatre femmes ?! Loooool ! Bon, n’oublions pas cependant qu’il est spécifié dans la loi que l’homme en a le droit seulement s’il est capable d’assumer ses quatre familles au même niveau l’une que l’autre, et aussi, surtout, à condition que la première l’accepte !

Et bien figurez-vous qu’il y a des femmes que cela ne dérange pas, car comme ça elles sont « tranquille » pendant que l’homme va voir ailleurs… Moi, je ne pourrais pas, non non non non non !

Qu’est-ce qu’il faisait chaud ! La température commence à vraiment bien monter. 45° à l’ombre, vous avez plutôt intérêt à boire votre coca rapidos parce que si vous attendez trop longtemps, ça devient brulant ! C’est facile de faire du thé dans ces conditions ! Pas besoin de faire bouillir l’eau, le soleil le fait pour vous ! Pratique quand même !

Après, je me suis pris deux bonnes heures pour moi, en découverte… C’est top secret… Je ne peux pas tout vous dire ! 17H40, je dois absolument y aller. Oooh que c’est dur ! Sniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiif ! Je veux pluuuus partiiiiir !!!

Alors ayez, j’ai goûté à la joie africaine. Un jour quelqu’un m’a dit que lorsqu’on met un pied en Afrique, on en a plus envie d’en repartir. C’est un peu ça. Pourtant, il m’est arrivé de regretter la fraîcheur de la France. Plus après deux heures d’attente à l’aéroport de Paris… Mon Dieu qu’est-ce que j’étais gelée ! Je me suis pris un bain si chaud à mon retour que cela a rougi ma peau jusqu’à l’irriter.

 

Voilà, j’ai terminé mon pèlerinage. En fait il n’a pas duré seulement 3 mois, mais neuf. Ce pèlerinage pour moi s’est fini quand je me suis retrouvée face à la maternité pour laquelle j’ai marché.

Enfin je l’ai vue, je l’ai touchée. Waouh !

Tous ces kilomètres pour Elle. Toujours nous serons connectées, jamais je ne l’oublierai. Elle est moi je suis Elle. Maintenant qu’Elle est accouchée, il faut l’élever, elle doit devenir une belle et grande maternité, pour l’humanité. Il y a du travail, il faut l’habiller puis la nourrir, mais avec l’aide de Tous, elle restera vivante pour des siècles et des siècles. Amen…

Sénoussi et Michael m’ont accompagné à l’aéroport, quelques amis m’ont téléphoné, quasiment jusqu’au moment du départ. Notamment Djamal avec qui il y a eu un bon feeling. Djamal est un jeune philosophe comme je n’en ai pas rencontré beaucoup. Il est poète. D’ailleurs,il m’a écrit une jolie lettre dans mon cahier de souvenirs. Je vais vous la faire lire. Il a du talent et mérite d’être connu. Voici :

 

A la pèlerine !

Comme un souffle de vent, sorti des gorges du néant, tu as emprunté toutes les pistes désertes, armée de ta force intérieure, pour donner l’exemple que les frontières que l’on trace ne sont qu’une illusion de l’esprit, source de tous les égoïsmes.

Je te vois comme un rayon de soleil, comme une étincelle de lumière qui avance dans les ténèbres, partant toujours plus loin, allant toujours plus haut pour capter dans chaque instant le visage des hommes lointains, la clameur des peuples inconnus avec lesquels tu veux recréer le monde par la puissante magie du rêve.

Je sens en toi le souffle de cette humanité nouvelle débarassée de ses laideurs, dépouillée de ses salissures. Elle te transporte avec elle et dans ses profondeurs abyssales tu entends ses pleurs, tu écoutes ses peurs, tu trembles devant ses angoisses.

Va, monte, saute, exulte de toutes tes forces. Tu seras le vent, tu seras l’étoile filante. Et plus que jamais le monde entier bougera en toi. Sa voix qui te parle, c’est celle de l’aventure humaine.

Djamal Laoumdji

FIN DU TOME 1

Nathalie M., alias… Zhanas ! Guerrière de la lumière !

P.S. : Je vous dirais ce que je pense du pays, de la différence avec le mien, du développement de mes projets, dans le prochain article qui sera le début du Tome 2 !

 

8 réflexions sur « Un Tour au Tchad pour une maternité : La maternité de l’Humanité »

  1. Bonjour Nathalie,

    Merci de nous faire partager tes joies, tes peines, ton sentiment….
    Un chose est certaine, c’est que loin de se compliquer la vie avec tous ces doutes, il y a quelque chose qui a vu le jour grâce à une action très généreuse de ta part. Une maternité, même s’il reste encore à faire.
    Alors les questions qui fusent du type de celles qui t’ont été posées, n’ont plus de sens face à un projet abouti qui va rendre une immense service à toute une population.
    Je ne retiens que çà, et là il n’y a pas de doute.

    Je t’encourage à faire ce livre. Écris-le comme tu sais le faire sans te poser de question.
    Tes articles ici respirent la sincérité, la générosité et sont bâtis sur la spontanéité de ce que tu a vécu au fur et à mesure de tes journées.
    On Adoooore!
    Alors on te prend telle que tu es et c’est cela qui fait qu’on t’apprécie beaucoup

    Bisous
    Ludo

  2. bonjour nathalie ,

    c’est une très belle lecture et une belle confession que tu nous offres a nouveau a travers cet article, merci pour ta sincérité, ton entièreté et tout l’amour qui s’en dégage.
    bizz. wapo.

  3. Que vous dire de plus
    je pense que tout à été dit, mais je me rappelle l’avoir rencontré (Nathalie) en compagnie de Mr HASSANA Senoussi durant mes vacances au Tchad, une femme courageuse, battante, optimiste et remplie d’amour et pleines de joie de vivre à l’idée d’atteindre ses projet d’aide humanitaire.
    Si seulement tous le monde était Nathalie le monde serait meilleur.
    J’aimerai te renouveler mes sincère remerciement qui ne seront et ne pourront être égale à tou0est les bonnes choses que a fait.
    Que le bon Dieu te garde et guide tes pas au Paradis
    Sache que tu pourras compter sur mon aide et n’hésite surtout pas

    Cdt Brahim.

  4. Merci Ludo de me le dire, ça fait du bien, ça encourage à ne pas perdre espoir ou comme l’a dit Sénèque (Merci Brahim !) « C’est quand on n’a plus d’espoir qu’il ne faut pas désespérer ».

    De rien c’est naturel ! ;D Et oui wapo, je vais finir par me demander si je n’ai pas l’esprit de Rousseau sur moi, comme me l’a fait constaté un prêtre sur Moundou !

    Brahim, je n’ai pas fait grand chose, il y a encore tout à faire. Je ne fais que demander un coup de main aux humains pour sauver leur propre humanité. Merci pour ton aide. Il va falloir que je traduise mon livre en arabe alors si ça te tente ? (c’est Dieu qui guide mes pas… 😉 )

  5. bravo Nathalie,tu as réussi ce que tu désirais!C’est rare.
    maintenant,il faut vivre la suite…ce qui ne doit pas être facile car après de tel exploit on a envie de « revivre » toujours la même chose…

  6. [quote]…
    Oh punaise Mozarine, c’est exactement ça ![/quote]

    J’ai vécu des expériences dans le même genre(je n’ai pas été si loin)et je sais ce que c’est quand on se retrouve dans sa vie normale! :'(

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