Un ticket de métro parisien, rempli d’histoires.

 

A l’heure de la dématérialisation des documents, le ticket de métro n’a plus grand avenir, il est progressivement remplacé par tous les autres moyens de paiement comme le passe Navigo, les cartes magnétiques ou bien encore tout moyen toujours plus sophistiqué.

Mais il est cependant rempli d’histoire depuis sa naissance en 1900.

Ce titre de transport a été mis en service le 19 juillet 1900. Ce morceau de carton mesurait 5,7 cm de long et  ne pesait qu’un gramme alors qu’aujourd’hui il mesure 6,6 cm de long et 3 cm de large. Le format a changé au fil du temps, ainsi que les couleurs qui ont été successivement uniformes ou bicolores.

 

Depuis les années 1980, il est parcouru au dos par une bande magnétique qui contient un nombre important d’informations telles que la semaine, le jour, l’heure, la station de passage et l’appareil de contrôle de validité.

 

Pour éviter qu’ils se démagnétisent il est souhaitable de  ne pas les mettre à proximité d’autres cartes qui contiennent des bandes magnétiques, car vous risquez de ne plus pouvoir l’utiliser et je peux vous dire que j’en ai fait la désagréable expérience.

 

Vendu à l’unité dès sa mise en service au prix de 15 centimes d’ancien franc pour un ticket de 2e classe et 25 centimes pour la l ère classe, il permettait d’emprunter la première ligne de métro inaugurée à l’occasion de l’Exposition universelle.

 

Depuis 1991, la première classe a été supprimée et actuellement il vous en coûte 1,70 euro pour utiliser l’une des quatorze lignes de métro qui existent actuellement.

Ce passeport de liberté qui permet de voyager à moindre coût dans tous les coins de Paris est prisé par de nombreuses personnes, qui parcourent rapidement le sous sol parisien en évitant les embouteillages en surface.

 

Certains le considèrent comme un objet d’art et le peignent ou le triturent dans tous les sens pour en faire des objets aux formes bizarres.

 

Beaucoup le collectionnent et se passionnent pour retrouver toutes les formes de ticket de métro, avec ou sans poinçon qui ont pu exister depuis sa création.

 

Ce centenaire cartonné en voie de disparition, a parcouru le siècle et a suivi à la fois les progrès des moyens de transport comme celui des progrès sociaux.