Les dirigeants du monde entier convergent vers Washington aujourd’hui pour le début du sommet sur la sécurité nucléaire convié par le président américain Barack  Obama. L’objectif : empêcher les terroristes d’acquérir une arme atomique. Au total, 47 pays devraient définir des règles strictes pour contrer la contrebande et le trafic de matériel et technologie nucléaire. Le premier ministre canadien Stephen Harper sera du rendez-vous. Il devrait se rendre à Washington en fin de matinée pour participer à la rencontre, la plus grande tenue par un président américain depuis la conférence de San Francisco, en 1945, qui avait créé l’ONU.

Pour s’assurer le bon succès de son sommet, Barack Obama a déjà commencé à préparer le terrain en entamant des discussions avec certains États, dont l’Inde et le Pakistan. La rencontre survient 4 jours après l’accord historique entre Washington et Moscou, qui prévoit une importante réduction des arsenaux nucléaires des deux pays. Le président américain a déclaré dimanche que l’acquisition par des groupes militants d’une arme atomique est la plus grande menace qui pèse sur les Américains. Il espère que les mesures proposées durant le sommet permettront de sécuriser tout le matériel nucléaire d’ici quatre ans.

Mais les grandes vedettes du sommet devraient être les grands absents: l’Iran et la Corée du Nord. Les tentatives des deux États d’acquérir une bombe nucléaire devraient en effet être au centre des discussions. Ils n’ont pas été invités en raison de violations du traité de non-prolifération nucléaire. Ils ne sont pas les seuls absents.

Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu est revenu sur son intention d’assister au sommet, et sera finalement remplacé par un adjoint. Des sources indiquent que le premier ministre craint que l’Égypte et la Turquie ne le confrontent sur l’arsenal nucléaire de l’État hébreu. Israël n’a jamais confirmé posséder untel arsenal.