Un Rêve d’Hiver

 

 

 

 

 

Une mer.
Un soleil au zénith.
Une ligne d’horizon en faux fixe.
Les mouettes espiègles et belliqueuses.
Les embruns salés, lâchant leurs particules sur nos visages tendus et radieux.
Nul bruit que celui des flots s’écrasant contre la coque, toujours régulier et rassurant.

Et puis : MOI.
Impératrice déchue, fière et comblée, légère car délestée du poids du monde.
Rien ne m’atteint plus que cette immense félicité que m’offre la mer.
Milieu aquatique bénéfique.
Retour aux sources.
Le liquide amniotique est l’origine du monde.
Aucune ambiguïté.
Passer des heures à scruter la ligne de démarcation, entre ciel et mer, entre le tangible et les anges qui nous rappellent que nous sommes capables de grandes émotions.
Pas d’embrouille, pas de stress, pas de rancoeur.
Les larmes, si larmes il y a et si elles ne sont pas séchées par la brise, se perdent à jamais dans l’Eaucéan.
C’est un bonheur parfait, au-delà de l’impudeur.
Rien ne peut rivaliser avec lui ni même l’égaler.
Cette odeur ravive et ravit ma mémoire olfactive qui tombe en transe sous l’effet de l’ivresse, cette ivresse qui nous fait croire que le Paradis existe.
Je me sens légère, légère, légère…

3 réflexions sur « Un Rêve d’Hiver »

  1. [i]cette ivresse qui nous fait croire que le
    Paradis existe.[/i]
    OUI BOOTABOO , IL EXISTE BEL ET BIEN !:
    « 2 Je connais un homme en Christ, qui fut,
    il y a quatorze ans, ravi jusqu’au troisième
    ciel (si ce fut dans son corps je ne sais,
    si ce fut hors de son corps je ne sais,
    Dieu le sait). 3 Et je sais que cet homme
    (si ce fut dans son corps ou sans son corps
    je ne sais, Dieu le sait) 4 fut enlevé dans
    le paradis, et qu’il entendit des paroles
    ineffables qu’il n’est pas permis à un homme
    d’exprimer.  »
    2 Corinthiens 12
    (Paul parle de lui-même)

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