J’ai mal à mon pays, ou plutôt à mes pays. Dimanche, le constat a été flagrant à la vue des résultats de la présidentielle. Un électeur sur 5 avait décidé de voter pour le parti politique aux relents nauséabonds, aux idéaux aimant agiter le spectre de la menace étrangère, de l’invasion d’immigrés volant tous les emplois aux "bons français pure souche". D’un seul coup, je me suis senti replongé dans les livres d’Histoire à la page janvier 1933, mais cette fois ci, c’était en direct.
Une femme blonde populiste, lors de son baptême du feu aux présidentielles, avait fait sensation. Une troisième place, forte de sens et ayant le chic de m’effrayer. Comment cette affabulatrice lançant des mensonges, prônant un programme irréalisable coûtant des milliards d’euros, admiratrice du IIIème Reich, a-t-elle pu pigeonner des millions de personnes? Certes beaucoup ont dû voter pour elle par convictions frontistes mais d’autres ont glisser son nom par dégoût de la classe politique.
La France est-elle en phase de se radicaliser sur sa droite, l’extrême va-t-il devenir la norme ? Il faut espérer que non, que les choses changent, mais la mécanique semble être malheureusement lancée. Si on regarde une carte de l’Europe, il n’est pas difficile de voir que les nationalistes prennent, pas après pas, le pouvoir démocratiquement. Mon deuxième pays, celui de mes origines paternelles, pourtant réputé pour être une terre de libertés, de tolérance et de mixité culturelle est en train de fermer son esprit d’ouverture au monde extérieur. Les Pays-Bas sont atteints par cette maladie contagieuse et souffrent d’un manque de mansuétude.
Le parti raciste, anti-immigrés, de Geert Wilders, grignote du terrain dans la conduite du pays. Fort d’un grand succès remporté dans les urnes, sa position est des plus enviables, le gouvernement doit le consulter pour faire passer ses lois et Geert peut éventuellement en proposer. Le Premier Ministre néerlandais, Mark Rutte, laisse les choses se passer sans prendre de positions fermes pour contrer cette dérive xénophobe. Une attitude prêtant à la confusion et à la déception.
Les Pays-Bas se cloisonnent de plus en plus à l’image de leurs voisins autrichiens, norvégiens, finlandais, suisses ou suédois. Les frontières se bouchent et les allers et venues se raréfient. Un comportement qui ne risque pas de s’améliorer quand le gouvernement fait la sourde oreille, ne réagit pas avec véhémence et permet au fantasque Geert Wilders de tirer toute la couverture médiatique à lui. Il devient si important sur la scène politique que, par son refus du coopérer au plan gouvernemental orchestré main dans la main avec Bruxelles, il l’a fait chuter.
Dans le noir, il y a toujours une étincelle, dans ces pays tombant sous le joug de l’obscurantisme, tous les citoyens ne deviennent pas des racistes purs et dur. Un remède doit être apporté au plus vite pour éviter qu’une catastrophe n’arrive et dévaste une union internationale en construction permanente depuis plus de 50 ans.
« un ciel si bas »C’est plutôt mon pays!
A l’auteur : vous seriez plus crédible dans vos indignations convenues si vous aviez inclus dans les remugles de pestilence qui vous incommodent tant, les communistes français naguère zélotes de Staline et Pol Pot et toujours admirateurs de Castro, entre autres grands démocrates fleurant bon le parfum de la Liberté !
L’extrême-droite, qui inclut le FN et une partie de l’UMP a tout de même réussi à faire croire à plus de 40% des Français que l’état de l’économie s’expliquait par l’immigration… Donc, effectivement, les Français sont des idiots.
Quand à parler de la menace communiste, encore faudrait-il trouver un parti assimilable à Staline… Les partis révolutionnaires de gauche ne font que 2%, et ils sont Trotskystes. Une remarque particulièrement inutile, donc.
Poisson rouge, Maurice Allais prix Nobel d’économie (un idiot à vos yeux ?)expliquait les effets pervers de l’immigration sur l’économie à 2 niveaux :
– D’abord par la concurrence déloyale faite aux travailleurs français par un lumpenprolétariat importé qui accepte des salaires et des conditions de travail très défavorables… Ce dont la droite Sarko-MEDEF se satisfait pleinement et pour cause !
– Ensuite par les coûts sociaux induits, c’est la fameuse parabole du train avec un voyageur supplémentaire qui ne coûte rien à la SNCF, puis un autre et encore un autre… Et au bout d’un certain temps il faut un wagon de plus, puis un train de plus, et à la fin il faut doubler les voies et agrandir les gares.
Cela relève de l’économétrie, une discipline dans laquelle Allais était considéré comme une sommité. Y compris chez les européistes et les Chinois qui faisaient appel à lui.
Quant à la menace communiste… 11% des Français croient avec leur mentor que Castro n’est pas un dictateur. Je me garderai de les traiter d’idiots, moi je respecte les gens qui ne pensent pas comme moi, alors je dirai seulement qu’ils sont mal informés.
Cuba, j’en reviens, j’ai pondu 5 papiers sans complaisance sur le sujet, et j’ai été extrêmement honoré d’être approuvé sur son blog par Zoe Valdez, dissidente ancienne ambassadrice, ex-membre de la nomenklatura, écrivaine de renommée mondiale et qui écrit : « No es nada nuevo para los cubanos, pero agradezco que alguien lo recuerde tan detalladamente en Francia. »
Je ne considère pas que le prix Nobel soit un gage de qualité quelconque, en tout cas, le fait d’avoir un prix Nobel ne fait pas de l’individu un messie. Quand au fait que la Chine ait fait appel à lui… Prôneriez-vous un système à la Chinoise ?
M.Allais n’a pas écrit que des conneries, mais pour le coup du lumpenprolétariat, il aurait mieux fait de se casser une jambe ce jour-là.
L’une des questions étant bel et bien de savoir si l’immigration est un phénomène important d’un point de vue économique ou pas. Pour reprendre l’image du train, en sommes-nous seulement à un voyageur supplémentaire par train, ou au doublement des voix et à l’aggrandissement des gares ?
Par ailleurs, cette image est très incomplète : un résident de plus en France, c’est un type de plus qui travaille, paie des impôts, consomme, contribue à faire tourner l’économie, donc au financement de la SNCF, des éventuels wagons, trains, voies et gares supplémentaires.
Votre point 2 est donc totalement bancal, dès que l’on tient compte du fait que l’économie n’obéit pas à un modèle arithmétique simpliste du style : « un certain nombre de richesses et d’emplois sont disponibles, un habitant de plus = un chômeur de plus ».
Ce point 2 ne permet même pas de prouver que l’immigration soit un problème tout court, alors de là à en faire un problème majeur…
Votre point 1 (ou celui de M.Allais) tient mieux la route : l’arrivée d’immigrés clandestins permet aux parasites de recruter à bas prix. Suffisement pour faire pression sur les salaires ? Peut-être, mais uniquement dans certains secteurs, à savoir le bâtiment et la restauration essentiellement, et encore, la main-d’oeuvre manque dans ces domaines. Malgré celà, les salaires restent bas dans la restauration, pour d’autres raisons que celle de l’offre/demande, raisons qui seraient trop longues à détailler.
Le phénomène est donc minime, comparé au reste, et je ne crois pas que vous puissiez contester la première phrase de mon com précédent, à savoir que l’immigration n’explique pas, loin s’en faut, l’état actuel de l’économie.
Quand à savoir si Cuba est une dictature, je ne crois pas que ce soit la question que se soient posé les électeurs de Mélanchon. Vous prendrez tout de même 5 minutes pour m’expliquer le rapport entre Castro, Staline et Mélanchon.
Mélanchon a dit que Castro n’était pas un dictateur, sans pour autant le prendre pour modèle, d’où votre post… Jusque là, je vous suis, mais pour Staline, je ne vois pas bien ce qu’il vient faire là.
L’économie est la résultante d’une multiplicité de facteurs, l’immigration massive est un facteur aggravant parmi d’autres dès lors que la croissance est en panne et qu’on doit s’endetter tant et plus pour financer les dépenses de fonctionnement et tout particulièrement la dépense sociale qui croît de façon exponentielle quand la population s’accroît.
Car en général on oublie de dire, quand on fustige les banksters, pourquoi on s’est mis sous leur coupe, quand les pays d’Europe du Nord empruntaient pour investir.
Sinon, est-il besoin de rappeler les commies à plus de 20%, quand sous la IV ème république ils allaient prendre leurs ordres à Moscou… Et en 1978 quand Marchais qui clamait que le bilan de l’URSS était « globalement positif » a failli atomiser l’union de la gauche parce qu’il ne voulait pas renoncer officiellement à la prise du pouvoir par la rue.
Un thème insurrectionnel dont Mélenchon a su jouer avec une certaine ambiguïté, servi en cela par l’appareil du PCF et de la CGT encore intact, qui lui fournissait généreusement la claque des porteurs de pancartes et de drapeaux rouges.
Quant aux mélenchonistes déçus, ils ne ratent pas une occasion de menacer la France d’une riposte insurrectionnelle, si les gens votent mal ou si Hollande n’obéit pas à leurs oukazes.
Même si je pense que ce ne sont que de pitoyables rodomontades, elles sont inadmissibles et auraient dû être dénoncées depuis longtemps par leurs inspirateurs. Car, on l’a vu dans le passé, avec action directe & Co, il y a toujours quelques sociopathes pour prendre au premier degré ce genre de projet.
Vous allez nous faire pleurer !
Je suis une Française de naturalisation, apostate de l’islam, athée, ex-gauche, féministe, islamo-vigilante. J’ai voté Marine par conviction, car j’aime la France, sa culture, ses traditions et je veux qu’elles soient protégées.
Dans tous les pays d’Europe occidentale, nous avons besoins des Geert, des Marine, des Oskar !
Vous allez nous faire pleurer !
Je suis une Française de naturalisation, apostate de l’islam, athée, ex-gauche, féministe, islamo-vigilante. J’ai voté Marine par conviction, car j’aime la France, sa culture, ses traditions et je veux qu’elles soient protégées.
Dans tous les pays d’Europe occidentale, nous avons besoins des Geert, des Marine, des Oskar !
Eh bien Alize, une victoire de MLP aurait au moins un point positif : les gens comme vous seraient amenés à quitter la France, et même l’Europe.