La société Arplay a sorti pour les fêtes de fin d’année un jeu très spécial baptisé « Plan social » où chaque joueur se glisse soit dans la peau d’un actionnaire impitoyable ou à l’inverse d’un patron véreux. Déjà en rupture de stock ces dernières semaines, ce jeu semble avoir trouvé suffisamment d’adeptes pour que la société qui le produit en réédite 10 000 exemplaires.
La règle de ce jeu est simple. Elle est basée sur un jeu de 52 cartes avec 6 familles différentes, représentant chacune un secteur économique précis, comme le commerce, le BTP ou l’agroalimentaire. Chaque carte copieusement illustrée a un métier spécifique et quelque peu insolite comme, une nettoyeuse de clavier, un travailleur sans papiers, un affineur d’OGM, un mouleur de saucisses et bien d’autres encore, auquel est adjoint une fonction sociale : ouvrier, employé qualifié, technicien, cadre supérieur.
Quel message est transmis au travers de ce jeu ? Est-ce une forme de dérision ou une dénonciation du système capitaliste actuel, chacun se fera son intime conviction.
Mais il est sûr qu’il paraît nécessaire de prendre ce jeu qui ne se prend pas au sérieux, au deuxième degré, comme l’ont envisagé les concepteurs lors de sa création ; il ne s’agit surtout pas au travers de ce jeu de se moquer des détresses humaines.
Et puis ce n’est pas actuellement, le seul jeu basé sur le principe de l’élimination qui séduit beaucoup de monde. Souvenez-vous de ce jeu télévisé à succès le « Maillon faible » qui avait comme finalité d’éliminer un à un les joueurs les moins appréciés.
A vous de vous faire une idée de ce jeu, en faisant une partie entre amis ou en famille, car même s’il est davantage destiné aux adultes, il n’est pas interdit d’intégrer les enfants qui sont souvent très doués pour ce genre d’activité