Nicolas Sarkozy a présenté sa réforme des collectivités locales. Il y a, dans celle-ci, des mesures qui vont dans le bon sens et d’autres moins.

Ainsi, je suis favorable à la création du conseiller territorial qui siège aussi bien au conseil régional qu’au conseil général afin qu’il n’y ait plus de querelles de chapelles entre les deux institutions. Il n’est pas étonnant que le parti de barons et élus locaux qu’est le Parti socialiste s’élèvent contre cette mesure.

Malheureusement, le mode d’élection du conseiller territorial proposé est proprement scandaleux. En effet, pour reprendre la main, Nicolas Sarkozy souhaite instaurer un mode de scrutin inédit en France: un scrutin uninominal à un tour, à la britannique. Cela favorisera l’UMP, et dans une moindre mesure le PS, puisqu’il faudra au moins 27% des suffrages pour être élu. Le Comité pour la réforme des collectivités avait quant à lui proposé une idée assurant le pluralisme puisqu’il proposait une élection similaire aux conseillers de Paris et de ses arrondissements.

Il est dommage qu’une bonne réforme qui va dans la simplification des strates institutionnelles soit gâchée par le volonté de Nicolas Sarkozy de conserver le pouvoir pour lui et les siens grâce à un mode de scrutin qui nie le pluralisme démocratique.

Jérôme Charré

Nicolas Sarkozy a présenté sa réforme des collectivités locales. Il y a, dans celle-ci, des mesures qui vont dans le bon sens et d’autres moins.

Ainsi, je suis favorable à la création du conseiller territorial qui siège aussi bien au conseil régional qu’au conseil général afin qu’il n’y ait plus de querelles de chapelles entre les deux institutions. Il n’est pas étonnant que le parti de barons et élus locaux qu’est le Parti socialiste s’élèvent contre cette mesure.

Malheureusement, le mode d’élection du conseiller territorial proposé est proprement scandaleux. En effet, pour reprendre la main, Nicolas Sarkozy souhaite instaurer un mode de scrutin inédit en France: un scrutin uninominal à un tour, à la britannique. Cela favorisera l’UMP, et dans une moindre mesure le PS, puisqu’il faudra au moins 27% des suffrages pour être élu. Le Comité pour la réforme des collectivités avait quant à lui proposé une idée assurant le pluralisme puisqu’il proposait une élection similaire aux conseillers de Paris et de ses arrondissements.

Il est dommage qu’une bonne réforme qui va dans la simplification des strates institutionnelles soit gâchée par le volonté de Nicolas Sarkozy de conserver le pouvoir pour lui et les siens grâce à un mode de scrutin qui nie le pluralisme démocratique.

Jérôme Charré

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