La joie de partir en vacances pour se ressourcer de la fatigue de l’année peut parfois être gâché par le mal des transports qui touche en France près de 3 millions de personnes, Que ce soit en voiture, en bateau ou en bateau, les symptômes sont pratiquement les mêmes, vertiges, nausées, vomissements et rendent parfois très mal à l’aise.  

Je me souviens très bien dans mon enfance, de ces vacances dans les gorges du Tarn qui ont été en partie gâchées à cause de ce mal des transports. Il m’était impossible de sortir en voiture pour parcourir les méandres de cette belle région. Rien que le fait de savoir qu’il fallait prendre la voiture pour aller visiter les sites touristiques, me rendait mal à l’aise, car j’appréhendais déjà ces nausées.

J’air ressenti beaucoup plus tard, le même phénomène en bateau, balancée dans la houle de l’océan atlantique au cours de balades dans les iles antillaises entre la Désirade et  Marie-Galante. Par contre, j’ai moins ressenti ce mal des transports en avion, avec seulement une petite appréhension au décollage.

L’intensité de ce mal appelé aussi "cinétose" ou "cinépathie", par le monde médical est différent selon les individus et selon l’âge. Il semblerait que ce soit davantage les enfants âgés de 3  12 ans qui le ressente particulièrement.  

Cette sensation de vertige et de nausées est dû paraît-il à une trop grande stimulation des vestibules, qui sont des petits organes qui se trouvent dans les oreilles internes et qui permettent de contrôler notre équilibre. Il paraît qu’il faut regarder devant soi et fixer un point sur l’horizon pour focaliser son attention sur quelque chose de précis, d’autres préfèrent fermer les yeux pour atténuer la sur stimulation du cerveau. A chacun son remède, mais il est vrai que le fait d’avoir l’estomac rempli avec un peu d’eau, du jus de fruit ou même un peu de sucre, permet de diminuer les spasmes et les vomissements.

Certains remèdes de grand-mère sont aussi utilisés, comme par exemple le bouquet de persil autour du cou, mais cela ne réussi pas toujours. Il est parfois préférable de recourir à des médicaments homéopathiques qui peuvent s’avérer plus efficaces, à condition de penser à  faire un petit traitement quelques jours à l’avance.