On sait tous que le Net  est une formidable source d’informations qui nous permet de tout savoir en temps réel, mais une utilisation abusive par les élèves peut nuire à leur formation. C’est pour cela que des petits programmes informatiques ont été mis au point pour aider les professeurs à détecter le plagiat de leurs élèves.

Quel que soit  la matière ou le sujet à traiter, le premier réflexe des élèves est de se rendre sur la Toile, pour trouver les informations et faire très souvent sans aucun scrupule un copier-coller de ce qui leur paraît le plus intéressant.

Trouver des informations, les comprendre et savoir les utiliser pour répondre à un devoir fait partie du travail éducatif des élèves. Avant il y avait les encyclopédies et les ouvrages de référence, maintenant il y a Internet, le travail de recherche doit être le même.

Mais trop souvent, les élèves se contentent de copier sans toujours comprendre les informations qu’ils trouvent sur des sites plus ou moins adaptés.

Les professeurs ne sont pas dupes, ils repèrent très vite le plagiat dans les devoirs et n’hésitent pas à mettre zéro, pour sanctionner l’absence de travail personnel.

Depuis quelques temps, un logiciel anti plagiat est utilisé par de nombreux lycées et collèges en France. Ce logiciel mis au point par des chercheurs français, détecte les similitudes entre le contenu  du devoir de l’élève avec les millions de source qui sont sur la Toile. Au delà d’un certain pourcentage, le devoir de l’élève n’est pas notable, cela n’a plus de sens, car ce n’est pas le travail personnel qui peut être évalué, mais seulement la valeur des informations copiées.

L’utilisation d’un tel logiciel a surtout comme objectif de faire peur aux élèves et de les convaincre de changer de méthode de travail. Il faut qu’ils comprennent qu’en faisant du copier-coller ils ne fournissent pas de travail personnel et qu’ils s’approprient simplement le travail de quelqu’un d’autre.

Et puis, il est peut être de bon ton de leur rappeler que pour les contrôles et les examens, ils n’auront pas Internet à leur disposition et que cela risque fort de les mettre dans l’embarras.