Je me remémore sans cesse ce samedi 28 juillet dernier. Ce jour là, en plein coeur d’un été maussade sur la région et qui fut pour moi long et pénible, ce jour là, donc, tout avait bien marché !
A 10h00, je commençais ma séance de dédicaces bien décidé à faire connaitre mon livre, à arguer de ses qualités indéniables à mon sens. Cette séance se tenait dans une librairie du centre ville de douarnenez, dans le quartier des ‘Halles’. Il y avait un flot constant de touristes courageux et s’acclimatant sans peine du temps finistérien.
Dans la librairie, les ‘locaux’ et les touristes envahissaient les rayons telles des fourmis dans des galeries. Je n’eus pas à attendre longtemps avant qu’une personne ne s’arrête devant ma table recouverte de piles de livres et de cartes de visites bon marché. Cette femme venait de Quimper.
Elle se mit à lire le quatrième de couverture de mon livre (le dos du livre) puis, après avoir opiné à chaque mot ou phrase lue elle me déclara partager avec moi les idées que je défendais dans mon livre. Ouf ! Elle m’en acheta un.
Je ne sais pas pourquoi mais cette entrée positive dans ma séance de dédicaces me fit chavirer d’un bonheur sourd et intense.
Je me souviens aussi que cette séance fut une réussite car les deux heures et quelques minutes passées dans la librairie ont été pleinement employées par des gens curieux de mon travail. Ils me posaient des questions puis les débats entre eux et moi s’ouvraient puis se refermaient par une gentille réplique à la volée ! Quel bon moment !
Ce jour là, je reçus d’autres bonnes nouvelles, en fait, ce fut une journée réussie de bout en bout. Pourtant quand j’intitule ‘une journée ordinaire à Douanrnenez’, je pratique surtout le second degré car, depuis que je suis sur cette région de l’extrémité ouest de la France, j’ai vécu plus d’événements douloureux et négatifs que le contraire ! Celà, bien que la région soit magnifique avec un paysage typique des villes de bord de mer: les plages morcelées par l’océan, les sentiers côtiers revigorants, les ports de pêche, les petits marchés, une vie entre folkore, tradition et modernité…
Ainsi, l’année 2012 m’avait particulièrement malmené mais ce samedi 28 juillet dernier reste gravé dans ma mémoire car il ressemble aux jours que je vis en ce moment; des temps apaisés.
Les beaux jours sont revenus donc, et je finis par me dire que les jours ordinaires ne sont peut-être pas ceux qu’on croit.
Peut-être qu’un jour ordinaire est un jour où l’espoir l’emporte sur le désespoir, le bonheur sur le malheur, la joie sur la tristesse…
Mais est-ce que chacun de nous est apte à accueillir ces moments de bonheur ?
Et si un jour ordinaire était un jour où on se défait de l’ombre qui nous suit et où l’on est (enfin) entièrement soi, entièrement heureux, vivant et entièrement aimant !
notre ami rédacteur boregard est si modeste qu’il en oublie de nous donner le titre de son ouvrage !!!
Il s’agit de « Hymne à la vie »…mais je n’ai pas réussi à trouver chez quel éditeur il avait paru … Pourriez-vous nous donner cette précision , nous pourrions alors vous citer dans la liste de nos rédacteurs publiés …
merci d’avance et bravo pour cet article plein de sensibilité et si vrai …
Merci ‘MUM’de votre commentaire, ça me touche.
Je propose mon livre dans le cadre de l’auto-édition. Je suis donc mon propre éditeur mais c’est tout de même officiel; le livre a un numéro ISBN et moi-même j’ai le statut professionnel d’auto-entrepreneur précisément pour cette activité.