Après l'IRA ou l'ETA, c'est au tour de la FNAR (Fraction Nationaliste Armée Révolutionnaire) de semer un vent de panique. Leurs cibles ? Non pas des bâtiments publics ou des postes de police, mais des… radars automatiques !

Décidemment, ces boîtes grises ont le don de faire enrager les chauffeurs. La FNAR, quant à elle, ne s'est pas fendue d'une lettre à un quelconque Ministère, ni d'une crise de colère au JT de TF1. Sa méthode est plus directe : la bombe.

La FNAR a revendiqué pas moins de 7 «attentats» visant des radars automatiques, depuis le mois d'avril.

Qui est ce groupe ? Inconnu au bataillon. On sait juste qu'à la manière d'AZF, il fait un chantage à l'Etat auquel il demande le retrait des radars, un abaissement de la fiscalité et moins de répression, un véritable petit programme politique.

Le dernier engin explosif posé par le groupe n'a pas explosé. Il a été neutralisé par la brigade de déminage à Baillet-en-France, dans le Val d'Oise.

Dans une «république» où le pouvoir politique applique la maxime de Coluche : « la dictature c'est ferme ta gueule et la démocratie c'est cause toujours », il est difficile d'être surpris par une telle action. Le peuple, poussé à bout par les interminables dialogues de sourds, en vient au chantage, au terrorisme, qu'il pense être la seule alternative aux courbettes et discours creux de ses représentants.

Loin de nous l'idée de pardonner ou d'accepter ces actes, quelque part, nous comprenons pourquoi les citoyens en viennent à de telles extrémités…