Le problème de la dette des Etats est plus d'actualité vu les déficits qui se creusent, certes la Crise en partie responsable et les politiques de relances ne font qu'empirer le creusement.
Pourtant l'une des solutions les plus simples et qui n'aggraverait pas les déficits est de lancer un ou plusieurs emprunts nationaux pour mener une politique réelle de relance. Il est clair que face à une crise de cette ampleur, il faut se donner les moyens d'un plan de relance réel et efficace.
Pourquoi perdre autant de temps puisqu'on sait déjà que les Etats auront de plus en plus de mal à financer leur dette et que les ménages dans la plupart des pays ont arrêté de consommer et épargne autant qu’ils le peuvent pour faire face à l’avenir (santé, retraite, enfants, chômage…).
Il y a en France de grandes réserves d'épargnes plaçant essentiellement vers des placements sans risques même avec des taux proches de zéro. Actuellement l'Allemagne va vers la voie d'un grand emprunt national; alors imaginez si chaque pays de l'Union Européenne faisait une telle politique conjointement pour financer un plan de relance Européen sans aucunes mesures.
Pour la France, cela serait du gagnant gagnant:
-Gagnant pour l'Etat Français qui toucherait des liquidités abondantes vu la réserve d'épargne immense de la population.
-Gagnant pour la population Française qui trouverait un placement à 3 ou 4 pour 100 net garantie : c'est bien plus que les 1,75 pour 100 ou les 1 pour 100 en juillet du taux de livret A.
Même s'il y a de l’inflation, les taux seraient autant attractifs.
Le livret A, c’est quoi ?
Quand on prend un livret, on prête à l’État, non ?
Et puis, emprunter, c’est bien, mais encore faut-il savoir comment utiliser les liquidités. Si c’est pour les mettre à la disposition des banques pour qu’elles perdent tout en bourse où distribuent aux actionnaires, non merci.
Dans l’article « la vérité sur la dette », je propose tout simplement que les Etats puissent emprunter sans intérêts comme avant 1973…
Effectivement sans les intérêts la dette publique n’existerait pas… et les déficits publics non plus puisque les intérêts de la dette que nous payons chaque année (40 à 50 milliards d’euros) sont égaux aux déficits…
Cette dette qui croit n’est pas acceptable, il n’y a aucun avenir serein à cela :
– soit une hausse des impôts (1)
– soit une terrible inflation (2)
– soit la diminution des dépenses de l’Etat (suppression des hopitaux publics, des écoles publiques, etc…) (3)
– soit un refus de remboursement et de possibles troubles civils ou militaires avec les créanciers… (4)
Pour le moment les gouvernements successifs en France ont choisi les possibilités 1 et 3…
Je ne pense pas la 4 possible donc je pense qu’après la crise on aura droit à la possibilité 2, ce qui va faire très mal aussi…
Bien joué Dealmantis, le Président l’a annoncé hier, je lirais d’avantages tes articles
sauf que si l’inflation repart … c’est l’arnaque assurée !
« …Même s’il y a de l’inflation, les taux seraient autant attractifs… »
Sarkozy semble vous avoir donné raison hier.
Encore la dette qui se creuse…
Bien joué Dealmantis
ce que je vois c’est que ce type a dit que
pas un seul euro ne serait perdu et ce que je vois c’est que
l’emprunt va couter plus cher que sur le marché obligataire .
en fait c’est comme une prise d’otage :
vous avez placé de l’argent,
maintenant il faut me suivre pour faire la politique que j’ai décidé !
Pas mal mais l’emprunt national va creuser encore les dificits
Un emprunt auprès du public pourrait s’avérer plus coûteux pour l’Etat, s’il veut inciter les Français à souscrire avec un taux plus attractif que d’autres produits d’épargne.
La majorité des Français ( 85%) ne veulent pas de cette emprunt : donc c’est voué à l’échec d’avance!
tant mieux : ça fera des impôts futurs en moins !!!!