Un exode fiscal sans précèdent.

C’est une première depuis 10 ans, le nombre de redevables à l’impôt sur la fortune a baissé.

Evidemment nous sommes bien en période de Crise mais il s’agit bien là d’un exode fiscal des personnes les plus fortunées, en d’autres termes, ceux qui paient l’impôts sur la fortune.

Parler de vrais riches et non de riches : ce n’est pas la même chose ! Le fantasme des politiques de toutes tendances est de taxer les riches mais connaissez vous le sketch  de Fernand Raynaud sur le boulanger d’un village ? : « Il s’agissait d’une personne Française d’un village qui se plaignait sans cesse  des étrangers qui venaient « manger le pain des Français » et qui s’acharnait à le dire tout le temps au seul étranger du village. Le problème est que ce dernier a finit par partir !. Cet étranger, c’était le boulanger et le village n’a plus eu de pain ! »

Ce sketch me fait penser à la situation actuelle. Les causes  sont la crise financière qui avait fait chuter les marchés mais cela n’a pas empêché  la poursuite de "l’exode fiscal" des Français les plus fortunés. Il faut compter aussi qu’il y a une  baisse marquée du rendement de L’ISF depuis trois ans : 4,031 milliards d’euros en 2007, 3,810 milliards en 2008 et 3,266 milliards en 2009.

Une chute des recettes liée principalement au "bouclier fiscal", qui  « bénéficie à 99 % aux redevables de l’ISF et s’est soldé par le remboursement de quelque 585 millions d’euros par le fisc »( Le Figaro Magazine de juin). Tous les riches ne partent pas ! Qu’est-ce qu’un riche et un vrai riche ? L’exode fiscal que je parle ici, ce sont les très grosses fortunes qui partent et qui organisent la gestion de leur patrimoine à l’étranger (Holding, paradis fiscaux,…). Les autres ne partent pas et font tourner la machine économique. Ils sont certes plus riches qu’une personne gagnant le SMIC……

Mais selon le Point de Juillet : « le nombre de déclarations relevant de l’ISF s’établit à près de 562.000, contre 539.000 à la même date l’an dernier, et le montant de l’impôt total déclaré s’élève cette année à 3,29 millions d’euros, contre 3,13 millions à la même époque en 2009. "Ces premiers résultats en matière d’ISF devront être confirmés par les statistiques exhaustives et définitives qui seront établies en début d’année 2011", précise le ministère. 

Mais ce que ne dit pas le Ministère des Finances c’est que le vrai exil fiscal est pour demain : Ceux qui créaient de la richesse, des emplois….vont être forcés « à se brider », à ralentir leurs investissements  et à se dirent que cela ne sert à rien de gagner pour la France pour avoir le rôle du méchant. Les vrais méchants, ce sont les vrais riches.

7 réflexions sur « Un exode fiscal sans précèdent. »

  1. Parce que vous n’avez pas encore compris que l’identité nationale n’était là que pour amuser les idiots ?

  2. Rassurez-vous, aucun riche n’est parti de France. Ils y ont trop d’intérêts, main-mise sur les hommes politiques, sur les banquiers, et profitent largement de l’exploitation des ouvriers in-situ.
    Pour leurs fortunes, cela fait très longtemps qu’elles ont fuit à l’étranger. Rien de nouveau à cela. La « mondialisation » c’est eux qui la vive le plus. Ailleurs, il n’y a pas de règles, la jouissance de la liberté d’asservir en toute impunité, parfois mieux vaut pas le savoir, il faut fermer les yeux, c’est horrible ce qu’il faut faire au quotidien pour gagner encore un peu plus de fric.

  3. Comment peut on encore être « libéral », c’est à dire partisans de laisser les banquier, les financier, les spéculateurs s’ébrouer librement et jouer avec l’argent des épargnants, des déposants, de ceux qui pensent mettre leur argent en dépôt dans les Banques pour préserver leur avenir, lorsque les Banques se servent de cet argent, non pour le prêter aux créateurs d’Entreprises ou aux Entreprises qui en ont besoin momentanément, mais pour spéculer et prendre des risques avec l’argent des autres.

  4. STRESS TESTS :
    Seules sept des 91 banques européennes soumises à ces tests censées
    vérifier leur solidité financière avaient été recalées, soit cinq
    caisses d’épargne espagnoles, une banque allemande fortement impliquée
    dans l’immobilier, et une banque grecque.
    [u][b] »Nos conclusions mettent à mal un but essentiel des tests de résistance,
    à savoir de réassurer les investisseurs et les banquiers dans le monde
    entier quant à la santé du système financier européen »[/b][/u]
    Wall Street Journal.

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