A mon sens, tout être vivant a sa place sur notre planète, son utilité aussi et mérite tous les égards des autres espèces, y compris de celle du plus évolué des primates … L’homme.

Aujourd’hui je viens parler du cas inquiétant du gorille des plaines.

 

Souvent confondu avec son cousin le gorille des montagnes, le gorille des plaines est le plus grand de tous les singes et bientôt si l’on ne fait rien, il ne sera plus possible de l’observer, car l’espèce, déjà en voie de disparition, n’existera plus du tout…

L’animal a pour unique habitat, une région de la République Démocratique du Congo, dans laquelle malheureusement il est de nos jours complètement oublié.

Cet habitat est de plus en plus réduit et fait place à des cultures. On le chasse donc parce que pour se nourrir il les détruit, mais également pour sa chair dont les Congolais sont très friands. Les braconniers ne sont pas non plus en reste et contribuent à décimer la population des gorilles des plaines. Leur "clientèle" apprécie tout particulièrement les dents du primate, qu’ils montent en pendentifs, mais également leurs mains, dont ils arrivent après un procédé particulier de séchage, à faire des cendriers. Inutile de préciser que ce commerce abject et également hors la loi.

 

Il faut savoir que depuis les conflits au Zaïre (vers 1996) ces animaux ne font plus l’objet de la moindre surveillance, ni protection. Il demeure difficile de déterminer à ce jour le nombre de spécimens encore vivants sur le sol Congolais.

Par contre L’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) aurait d’ors et déjà classé l’espèce, dans celles en voie de disparition.

Il semblerait également que de grandes organisations, intervenants civils et membres du gouvernement de la République Démocratique du Congo, se soient associés récemment pour venir en aide à la population des gorilles des plaines et assurer ainsi leur survie.

Cette association est des plus efficace, car offrant des moyens nouveaux de surveillance des gorilles des plaines en matière de statistiques, comme l’imagerie satellite de Google, Digital-Globe ou encore Esri. Ainsi, une cartographie numérique des plus précise, permet avec exactitude et à tout moment de situer les gorilles dans leur espace vital.

 

Stuart Nixon éminent membre de l’association Fauna&Flora International, se félicite des actions menées conjointement avec d’autres grandes associations de sauvegarde de la faune et de la flore, car les dernières estimations de la population des gorilles feraient état de 2000 et 10.000 spécimens seulement dans des lieux isolés.

Le déclin de l’espèce de 1990 à nos jours serait estimé à 80%, ce qui revient à dire qu’il était grand temps de se pencher sur le problème.

 

Pour terminer, il est bon de rappeler, que toute disparition d’espèce, entraîne indubitablement une modification de l’environnement et au risque de me répéter, tout être vivant a sa place et son utilité sur notre planète bleue.