Un dossier médical personnel informatisé prêt pour 2011.

 

Cela va enfin être mis en place cette année, depuis que l’on parle de ce projet  lancé initialement en 2004 par le Ministre de la Santé de l’époque Philippe Douste-Blazy. A partir du mois d’avril 2011, les assurés sociaux qui le désirent pourront disposer d’un dossier médical  informatisé, contenant les informations nécessaires aux professionnels  de santé, pour connaître le parcours personnel de chacun.

Le DMP, comme il est dénommé dans le jargon médical est un dossier médical personnel, informatisé et sécurisé, qui va accompagner les patients volontaires tout au long de leur existence

   

C’est un service public gratuit qui centralise les informations médicales concernant les assurés sociaux, dans le domaine des prescriptions, des allergies, des antécédents, des résultats d’examens et d’hospitalisation.

  

Ce dossier médical sera strictement réservé aux patients concernés ainsi qu’aux professionnels de santé autorisés et sera couplé avec la carte vitale des assurés sociaux.

 

Chaque titulaire pourra en disposer librement, le consulter, supprimer certains documents, masquer certaines informations et même le fermer s’il le désire. Tous les éléments resteront confidentiels et ne pourront en aucun cas être utilisés par d’autres tiers.

 

L’intérêt majeur d’un tel dossier, c’est d’éviter les risques de diagnostic médical et de limiter la redondance des examens et actes divers qui s’évaporent et que l’on oublie parce qu’il n’y a plus de trace.

 

Mis en œuvre par l’Agip-santé (Agence des systèmes d’informations partagés de santé), l’hébergement des données informatiques à caractère privé de chaque patient a été confié à un prestataire issu d’un consortium entre La Poste et la SSII Atos Origin.

 

La mise en place de ce nouveau dossier médical aura inévitablement un coût qui va peser sur les budgets des établissements de santé et des médecins, mais sera bénéfique pour l’Assurance maladie qui à terme devrait faire de réelles économies.

 

De façon à inciter les praticiens à adhérer à ce projet qui est un exemple concret de la modernisation du système de santé français, des aides financières leur seront versées afin de les aider  à s’équiper.

  

A titre expérimental jusqu’en avril dans certaines régions pilotes, il faut que ce DMP requiert un large consensus auprès des professionnels de la santé pour qu’il ait un large succès qui permette à terme d’améliorer la qualité des soins et de faciliter la prise en charge des patients.