Et voilà c'est fait, nous payons cher notre faux pas initial face aux Pumas argentins et terminons deuxième de notre groupe.
Adieu stade de France et sympathique Ecosse, Bonjour le Millenium de Cardiff et les favoris, la Nouvelle-Zélande. Car-pediem.
Cette première phase est donc un échec que les larges victoires face à la Namibie, l'Irlande et la Géorgie n'effacent pas. Il fallait gagner le match d'ouverture, nous ne l'avons pas fait. Pourtant les matchs suivants ont montré notre bon niveau physique, la largeur de notre banc et la capacité de certains à se sublimer.
Force est donc de constater que c'est essentiellement pour des raisons mentales que nous avons raté nos objectifs. Dès lors ma question est simple : aurons nous les ressources mentales pour aller vaincre les meilleurs joueurs du monde en terre galloise ? j'en doute.
Pourtant cette équipe néo-zélandaise parait bien moins percutante et dévastatrice que lors de son dernier passage en France. Mais ce n'est qu'une impression peut être uniquement liée à la faiblesse de ses adversaires jusqu'à présent. On les a vu notamment face à des écossais volontaires (enfin ceux qui ont été capables de distinguer les deux mailllots) capables de fautes de mains et de mauvais choix dès lors qu'ils ne parvenaient pas à franchir la ligne d'avantage. Le tout avec un buteur pas au niveau de ses illustres prédécesseurs.
Ben voilà, Haka faut qu'on désormais, comme ils disent aux antipodes. Une défense énorme sans fautes, un jeu aux pieds chirurgical et des jambes de feu seront nos trois sources d'espoir de les accrocher, les faire douter et pourquoi pas … passer.
Allez France !