Quand j’étais enfant, fêter Noël était bien plus synonyme de cadeaux et de retrouvailles familiales que de célébration d’une quelconque naissance.

J’avais vaguement entendu parler d’un Avent sans trop savoir ce que c’était et m’y suis un peu intéressée au travers des fameux calendriers gourmands vendus pour l’occasion.

Si l’Avent symbolise les quatre semaines qui précèdent la période de Noël, l’idée du calendrier semble nous venir d’outre Rhin au 19ème siècle pour permettre aux enfants de patienter jusqu’à la venue de l’homme en rouge.

Formé de vingt quatre fenêtres prédécoupées, on trouvait derrière chacune, une image religieuse accompagnant une phrase de l’Evangile ou encore un encouragement à faire une bonne action. Progressivement les images pieuses furent remplacées par des biscuits, des chocolats voir des jouets miniatures.

Aujourd’hui, pas un seul fabricant qui ne propose son calendrier de l’avent. Fabricants de jouets, de cosmétiques et même de nourriture pour animaux !

Je n’adhère pas à l’idée mercantile mais ne suis pas contre le principe qui permet à l’enfant, chaque jour, d’apprendre à attendre pour découvrir un petit quelque chose « rien que pour lui ».

Je n’ai donc pas dérogé à la règle et grâce à l’idée de mon amie Anne, nous nous sommes lancés dans la confection de notre calendrier de l’Avent avec nos enfants. Un calendrier en forme de sapin de Noël.

Matériel requis :

– 24 rouleaux de papier hygiénique

Dans notre cas ce furent 48 puisque nous avons chacune deux enfants – encore heureux que chacun n’est pas réclamé son propre calendrier. L’entourage a été mis à contribution et mon amie qui travaille dans une grande entreprise a remporté la palme du plus grand nombre de rouleaux amassés.

– de la peinture verte

Au besoin, réviser avant vos connaissances en matière de cercle chromatique vous évitera la perplexité devant un tube bleu et un tube jaune…

– une feuille sur laquelle vous aurez écrit les chiffres de 1 à 24

– une 50aine de pinces à linges

– colle et ciseaux

Et c’est parti on peint tous les rouleaux en vert.

Avec des enfants de six à neuf ans c’est ludique et sympa pendant une bonne ½ heure (en tout cas chez nous).

Papotage entre maman autour d’un café et finition de la peinture, sous l’œil attentif des enfants qui trouvent que c’est « un peu long, quand même ».


On a fini notre café, augmenté la cadence et ensuite mis les rouleaux à sécher prés d’un radiateur.

Deuxième étape, le collage des rouleaux entre eux, deux par deux et que l’on maintient avec des pinces à linge aux extrémités. Moment sympa, ludique et pas trop long au gout des enfants. On colle, on discute, on colle…et on en oublie presque de réfléchir que le calendrier aura la forme d’un sapin et qu’au bout d’un moment le « deux par deux » ça ne va pas jouer !

Petit cours de géométrie, décollage de quelques rouleaux et le tour est joué.

Troisième étape, on monte le sapin et on colle les rouleaux en pyramide, les uns sur les autres.


Six pour la base, puis une rangée de cinq rouleaux, une rangée de quatre, deux rangées de trois, une de deux et un dernier rouleau pour le  sommet. Soient les vingt-quatre rouleaux collés les uns au dessus des autres. Enfin, quarante-huit puisque nous sommes partis sur la réalisation de deux calendriers.

Quatrième étape, le découpage. On avait au préalable imprimé des feuilles avec des ronds numérotés de 1 à 24 qu’on a positionnés sur la base des rouleaux pour en fermer une extrémité. Les enfants ont aimé mélanger les chiffres.

 

Pas besoin de savoir compter puisqu’on colle les numéros comme on veut, sans logique.  Une petite guirlande est ensuite collée le long du sapin histoire de le rendre encore plus joli.

Pour l’accueillir on a emballé avec du papier cadeaux deux boîtes cartonnées. Un peu de colle sur le dessus, un peu à la base du sapin, réunion des deux et hop voilà notre œuvre terminée…ou presque.

 

Car maintenant il ne reste plus qu’à remplir chaque rouleau – laissés ouverts sur l’arrière- et là, c’est pas gagné !!!