Il y a quelques jours, le monde fêtait le coming out day, jour où l’homosexualité prend ses droits et il est vrai dans le monde de plus en plus d’état se montre conciliant vis à vis de la communauté arc en ciel. Dernièrement ce fut le cas pour la Californie. On pouvait dire, c’est là que t’attend ton prince charmant, mais j’espère que l’on ne me fera pas un procès pour avoir emprunté ces bribes de paroles issues de la chanson de Julien Clerc, en guise d’introduction.
Une fois de plus, les californiens, en direction de la tolérance, ont marqué des points. Cette terre de Soleil a adopté une loi obligeant les écoles publiques à inclure dans leur manuels scolaires, l’impact des gays, lesbiennes et transsexuels dans l’Histoire des USA. Cette législation fait suite à une mesure de même propos concernant les Indiens, les Mexico, Asiato et Afro-américains. Le nouveau gouverneur démocrate de Californie, Jerry Brown, succédant à Arnold « adulterator »Schwarzeneger, a qualifié cet acte comme quelque chose de juste.
Bien sur, comme vous vous en doutez, les critiques n’ont pas attendu pour fuser, notamment celles des Républicains, des extrémistes et des groupes religieux à l’esprit étriqué. Ils accusent cette décision d’être prise juste dans un but électoraliste et surtout certains ont peur que les parents d’élève enlèvent leur progéniture des lieux publics de culture pour les envoyer dans des établissements privés avec un discours plus policé. Cette grande avancée tente à montrer que l’état austral est un adepte des décisions libérales, socialement parlant. Une autre affaire avait déjà défrayée la chronique, celle concernant la consommation de drogue pour des fins thérapeutiques. Après de nombreuses batailles au barreau, la Cour d’Appel a autorisé la prescription de marijuana. Une décision humanitaire afin de satisfaire des malades dans un état délétère qui n’ont plus beaucoup de jours à passer sur Terre. Fumer pour oublier, innihiler la douleur par cette plante et ses vapeurs. Des prises de position justes et louables car que serait le Passé américain, voire même du monde, sans la présence de ces communautés trop longuement mises de côté. Effectivement, ne pas les prendre en compte, c’est effacer leurs empreintes historiques, sociales et culturelles. Passer l’éponge sur Leonard Da Vinci, Dali, Shakespear, Oscar Wilde, Rimbaud, Tenesse William, Truman Capote, James Dean, Buffalo Bill et la liste pourrait continuer encore longtemps. Certes mes exemples sont assez artistiques car sur l’histoire des USA, je n’y connais pas plus que cela, par homologie, si on faisait cela sur notre Histoire, les homosexuels célèbres ne sont pas en reste. On pourrait citer, par exemple, Vercingétorix, Jean II le Bon, Henri III et ses Mignons, Léon Blum ou bien le chevalier d’Eon puis il y aurait ensuite bien des noms. La Californie, sur le chemin du respect des mœurs, fait figure d’exemple car ce n’est pas demain la veille, en France, qu’une telle chose arriverait. Il suffit de se souvenir, et cela remonte à pas longtemps, le tollé gouvernemental sur la question du mariage homosexuel et lesbien et sur le fait de fumer légalement un petit joint.