En l’absence du président Bachar el-Assad, resté à Damas, et du dirigeant libyen, Mouammar Kadhafi, retenu à Tripoli, Nicolas Sarkozy a donc présidé le défilé de la fête nationale française sur les Champs Élysées. Hormis des délégations de pompiers de la principauté de Monaco et de la capitale chilienne, les participations étrangères ont été cette année fort discrètes. Les pompiers étaient – avec les militaires d’origines ultramarines – particulièrement à l’honneur en raison du bicentenaire de la création du corps militaire des Pompiers de Paris. Sauraient-ils, peut-être mieux que le président français, éteindre l’incendie libyen et ranimer l’euro, la monnaie européenne, que le représentant des milieux financiers et industriels n’a pu, dans un cas comme dans l’autre, efficacement traiter. Pour saugrenue quelle soit, la question mérite d’être posée. Capacité financière et capacité militaire sont étroitement liées. Les Opex (op. ext.) représentent un surcoût d’un milliard d’euros, dont 630 millions sont budgétés… quelque peu sur le tard grâce à divers artifices.
« Une fête nationale cruellement endeuillée, » a rappelé le chef de l’État et des Armées, exprimant « l’attachement et l’admiration » de la Nation à l’égard des unités combattantes. D’Afghanistan lui est venue la nouvelle du décès d’un soixante-dixième soldat français des suites d’un attentat : c’est, selon Philippe Chapleau, journaliste spécialisé Défense à Ouest-France, un membre des forces spéciales, un commando marine, victime d’« un attentat-suicide contre une mosquée où se tenait une cérémonie en mémoire d’Ahmed Wali Karzaï, frère du président afghan, assassiné mardi. » ?
Restent les questions pendantes : pourquoi s’être engagé en Afghanistan et en Libye alors que les réalités de ces pays incitaient à une extrême prudence quant aux conditions et conséquences de l’engagement ?
12 500 militaires français restaient engagés sur les « théâtres » d’opérations extérieures fin juin dernier. Un millier devrait être prochainement retiré du Tchad (opération Épervier), autant d’Afghanistan selon des échéances – et des modalités – désormais incertaines. Le plus fort contingent resterait le libanais sous mandat de l’Onu (environ 1 300 militaires pour la Finul).
Selon le député PS Henri Emmanuelli, il n’y aurait qu’une dizaine de personnes, au sein du bureau national du Parti socialiste, a s’interroger réellement sur les opérations extérieures les plus sensibles (Afghanistan, Libye et Côte d’Ivoire).
Ancien sous-marinier, le tout nouvel amiral Bernard Rogel prend la tête de l’état-major de la Marine tandis qu’un ancien cavalier spahi est nommé chef d’état-major de l’arme de Terre. Ils seront sans doute moins prolixes que leurs homologues britanniques qui ne cessent de s’exprimer sur la pression que subissent les troupes et les matériels et la nécessité de « revoir les priorités ».
Ces priorités, en ce qui se rapporte à la Libye, semblent avoir varié au gré des circonstances. À présent, Luis Martinez, directeur du Ceram (Centre de recherche sur l’Afrique et la Méditerranée), indique à l’hebdomadaireLa Vie « depuis le début, Nicolas Sarkozy n’a jamais eu l’intention de voir les insurgés prendre le pouvoir à Tripoli… ». Nicolas Sarkozy a pourtant multiplié les déclarations donnant l’impression de souhaiter le contraire. Les actes, soit les frappes sur des bâtiments qualifiés de « centres de commandement » où avaient été localisés Mouammar Kadhafi et son épouse, et les livraisons d’armes pas si légères (véhicules blindés, missiles Milan…) aux forces du djebel Nefoussa semblaient pourtant témoigner d’objectifs fort différents.
Quoi que puisse penser le Conseil supérieur de la fonction militaire (CSFM), il n’y a plus de véritable divorce ni de réelles tensions entre la Nation et ses armées et déplorer le « manque de reconnaissance de la Nation, et des médias et de la société civile, à l’égard des camarades morts ou blessés dans l’accomplissement de leur mission » est sans doute exagéré. Certes, la fin de la conscription a joué dans les deux sens et quelques rares désertions de militaires las de se voir confinés à des tâches ingrates de casernement brouillent très peu la perception qu’ont les Françaises et les Français des rôles des forces armées. Ce ne sont pas les éventuelles erreurs de commandement (une opération de reconnaissance et une autre mission de déminage hasardeuses en Afghanistan pour les faits les plus récents) qui fragilisent fortement cette confiance.
En revanche, force est de constater que le rapport d’information de l’Assemblée nationale de mars 200 sur le contrôle parlementaire des opérations extérieures est quasiment resté lettre morte. Les engagements extérieurs restent perçus comme un « fait du prince » dont les motivations, en matière de politique étrangère ou de soutien à la pénétration de groupes industriels sur des marchés, restent trop obscures, entachées parfois de soupçons quant à leur réelle utilité. La réforme constitutionnelle de juillet 2008 a certes instauré la consultation du Parlement si une intervention se prolonge au-delà de quatre mois. Mais on ne peut pas dire que le récent débat sur la Libye ait fortement intéressé : son résultat semblait trop prévisible, les objectifs paraissant trop formellement exposés, en trompe-l’œil.
De plus, les atermoiements de la doctrine restent obscurs. Fin 2008, Hervé Morin, alors ministre de la Défense, exposait à mots couverts que les opérations au Tchad (247 millions d’euros), pourraient compenser un retrait de forces déployées dans d’autres pays africains. La menace libyenne est écartée pour le moment, les tensions que pouvaient susciter la présence de nombreux réfugiés soudanais au Tchad semblent à présent réduites (dans l’immédiat en tout cas), mais en janvier 2009, Josselin de Rohan se prononçait « pour un renforcement en hommes et en matériels de la force Épervier qui joue un rôle majeur dans la stabilisation de la région et de l’arc de crise dans son ensemble. ».
Mahamat Nouri, général rebelle tchadien, a commenté avec satisfaction les décisions récentes de retrait annoncées par Alain Juppé : « C’est une très bonne chose. Il faut que la France lâche Déby » (l’actuel président tchadien). Que peuvent donc en penser les Françaises et les Français ? Le général Nouri est actuellement à Doha, au Qatar, pays qui est le seul véritable allié arabe de la coalition franco-britannique opérant en Libye.
Le fait que le président Idriss Déby Itno ait insisté pour que la France règle un loyer au Tchad pour y maintenir ses trois bases n’est sans doute pas tout à fait étranger à ce retrait. Le soupçon pesant sur son rôle de soutien discret au régime libyen peut aussi avoir influé.
Le président français dispose-t-il encore d’une boussole pour déterminer ce qu’il conviendrait de faire ? Au Tchad, en 2008, il réclamait toute la vérité sur la disparition d’un principal opposant, Oumar Mahamat Saleh, en insistant : « je ne céderai pas sur ce point. ». On attend toujours. En Libye, jusqu’à la fin 2010, il entretenait les meilleures relations avec le clan Kadhafi. Il a donné ensuite l’impression de faire une affaire personnelle de la chute de Mouammar Kadhafi.
À présent, il semble vouloir négocier directement avec Tripoli sans même consulter David Cameron, le Premier ministre britannique. Con Coughlin, le rédacteur en chef du service « étranger » du quotidien The Telegraph n’est pas le seul à le pointer. Il est fort possible que la Grande-Bretagne, échaudée par son expérience en Irlande du Nord qui a obligé à déployer jusqu’à 50 000 policiers et soldats pour éviter une guerre civile dans un pays de seulement un million d’habitants, finisse par considérer que les suites prévisibles de l’engagement en Libye (soit la nécessité d’une force d’interposition) seraient hors de portée des moyens disponibles. Ce que l’on constate en Afghanistan c’est que, notamment du fait du nombre des « bavures » des divers corps expéditionnaires, nombre d’Afghans doutent de l’identité des mieux offrants. C’est ce qui pourrait se produire dans une Libye où les diverses factions pourraient entretenir des loyautés mouvantes.
Sur un tout autre terrain, La France repousse à septembre la tenue d’une conférence – initialement prévue avant le début de l’été – de pays donateurs soutenant l’Autorité palestinienne. Le fumeux projet d’une Union pour la Méditerranée, qui devait associer la Syrie de Bachar el-Assad, semble mis en sommeil, notamment du fait des bouleversements en Égypte et en Tunisie, et de l’avenir incertain du régime syrien. À présent, après avoir mis au ban des nations Mouammar Kadhafi, Nicolas Sarkozy déclare à l’intention de Bachar el-Assad que « chaque dictateur qui fait couler le sang aura à en rendre compte devant le tribunal pénal international. ». C’était l’un des invités d’honneur du défilé du 14 juillet 2008. « Pure mégalomanie de show-biz, » avait commenté Dupont-Aignan tandis que le Parti socialiste s’abstenait de critiques trop véhémentes.
Il était certes judicieux de mettre en valeur les pompiers lors de ce 14 juillet marqué par le doute prévalant de l’opinion sur les visées réelles de Nicolas Sarkozy. Contrairement aux autres soldats, ceux du feu se font rarement tuer « pour rien », comme le dit, pour Rue89, la mère d’un militaire de carrière, Giselle Sanchez. Elle a créé l’association Militaires et Citoyens, associée avec l’Adefdromil (Association de défense des droits des militaires). Espérons qu’elle aura droit à l’écoute d’une future ou d’un futur président davantage encore qu’un Bernard-Henri Lévy peut avoir celui de l’actuel…
Le 14 juillet
Qu’est-ce que c’est ?
La curiosité est un vilain défaut colonel !
Mais vous tombez bien parce que j’ai horreur des secrets de polichinelles
C’est un engin…redoutable… Avec un bouton tout rouge au beau milieu du visage …
Redoutable… ah ! Ah ! Et regrettable aussi !
Puisqu’il s’agit du bouton pour actionner la bombe atomique…
C’est mon mari qui me l’a offert pour m’attester deux choses :
Sa toute puissance et sa toute confiance.
[url]http://www.lejournaldepersonne.com/2011/07/le-14-juillet/[/url]
Pour ce 14 juillet, au lieu de saluer l’initiative de Gérard Longuet et du président d’aller saluer les mutilés et blessés de guerre,[i] Mediapart[/i] a eu le mauvais goût de s’attarder sur la promotion de ce jour dans l’Ordre de la Légion d’honneur.
« Des Légions d’honneur à tour de bras pour les invités du Fouquet’s » titre le quotidien en ligne.
Michel David-Weil, ancien patron de la banque Lazard est élevé à la dignité de Grand-croix en compagnie de Jean Todt (groupe Lucien Barrière, propriétaire du Fouquet’s).
Bernard Arnault (LVMH) et René Ricol (expert-comptable) deviennent Grands officiers.
Charles de Croisset (Goldman Sachs France, administrateur LVMH) devient commandeur.
Parmi les officiers, des proches de Balladur, le Pdg de Carrefour, un notaire, et nommé chevalier un dirigeant du groupe Bolloré, le patron du PMU…
Bon, il y a aussi, relève [i]Le Figaro[/i], des actrices, le musicien Jean-Michel Jarre, Pierre Tchernia, Claude Lanzmann…
Le socialiste Jean-Claude Antonini, maire d’Angers, devient aussi chevalier, tout comme Jean Le Garrec, député PS du Nord, ou l’acteur Daniel Mesguich. À noter la promotion du dr Dominique Maraninchi (cancérologue et président de l’Agence sanitaire des produits de santé qui n’a pas fini de faire parler d’elle). Michèle Pappalardo, épinglée par le blogueur Arouet le Jeune (voir autre article de mon cru sur Come4News), commissaire retraitée au Développement durable, et présidente du jury de concours d’entrée à l’Ena 2010, est élevée au grade d’officier.
IL faut faire preuve de « mérites nouveaux » pour passer de chevalier à des grades supérieurs. La bonne tenue des couverts au Fouquet’s et le bon usage du rince-doigts en sont-ils ?
Pour mémoire, le 23 mars dernier, Alain Juppé, qui avait dû se pencher quelques minutes au-dessus d’une carte de la Libye, rassurait : ce devait être « [i]une question de jours et de semaines, pas de mois[/i]. ». Effectivement, quinze semaines révolues ne font que quinze semaines, pas tout à fait quatre mois.
Le 19 mars des chasseurs-bombardiers français procédaient aux toutes premières frappes. Bah, si l’on compte en jours, cela ne fait guère plus d’un trimestre. C’est le 31 mars, alors que la France s’y était opposée, que l’Otan a pris le contrôle (théorique) des opérations : depuis, 15 061 sorties, dont 5 673 de missions d’attaque ont été effectuées (décompte d’hier mercredi).
Pour saluer la fête nationale française, Kadhafi a qualifié Nicolas Sarkozy de criminel de guerre et de… retardé mental. Anders Rasmussen, sec. gén. de l’Otan a demandé, lui, aux pays participants, de fournir plus d’avions de combat. Pour protéger les civils, et non faire taire Kadhafi, ce qui va de soi. L’ennui est que pour les ravitailler il faut disposer d’avions de soutien nord-américains et que pour les armer, il faut acheter des munitions à l’Allemagne ou en quémander aux États-Unis.
Il y a quelques approximations sur la durée des opérations, d’autres sur la géographie et les distances : selon les divers communiqués, Goualich, un moment aux mains des forces du djebel Nefoussa, se situe à une cinquantaine de kilomètres de Tripoli… ou à une cinquantaine de miles. Bah, à une trentaine de kilomètres près, ce n’est au plus qu’un jour de marche, une « promenade », mais pas vraiment de santé. Aux dernières nouvelles, Goualich ou Al Qawalish aurait été repris car de nouveau évacué par les forces loyalistes.
On ne sait trop comment interpréter l’allocution de Kadhafi appellant une nouvelle fois à marcher sur Benghazi et la libérer des « traitres ». D’un côté, cela ressemble à de la propagande sans réelle portée concrète. De l’autre, de l’autre…
Lu cela sourcé ainsi : Xinhua Benghazi, Libya, July 14 (Xinhua correspondent Prince Gilbert )
Un poste de contrôle au centre de Benghazi aurait été attaqué à la grenade mais l’incident n’aurait pas fait de victime.
Thierry Meyssian, depuis Tripoli, considère qu’en fait Benghazi est désertée par ses habitants ayant pu fuir. C’est sans doute très exagéré. Mais d’autres observateurs font état d’une lassitude des populations des villes hors du contrôle des forces loyalistes.
Ahmet Davutoğlu (min. des Aff. étr., Turquie) proposera un plan de cessation des hostilités devant être mis en œuvre avant le début du Ramadan et qui pourrait prévoir le maintien de Kadhafi en Libye, « [i]au besoin en révisant la résolution 1973…[/i] ». La Turquie, que certains disent sur le point de se réconcilier avec Israël, se dit prête à participer à une force d’interposition en Libye sous l’égide de l’Onu.
Eva Joly a peut-être perdu une bonne occasion de se taire en préconisant l’abandon du défilé militaire du 14 juillet au profit d’une « manifestation citoyenne ».
Cela fleure bon son lendit (ou fête de la jeunesse) avec défilés de gymnastes des écoles, cher au mouvement d’éducation populaire de Léon Lagrange et à la Fédération des œuvres laïques (Fol).
Sympathique mais, même si nos « braves pioupious » ne sont plus des conscrits du tout ou si peu (il y a bien, Outremer, un service militaire volontaire), la tradition militaire ne conserve pas des partisans qu’à droite.
Et puis, c’est un peu comme les C.R.S. : on ne les aime pas trop (sauf dans les villes où leur présence fait le bonheur des commerçants, et Sarkozy a dû faire réviser ses récents projets de suppression des compagnies de Lyon et Marseille, qui en annonçaient d’autres), mais tout le monde a sans doute applaudi les 17 motards de la CRS nº 1 qui ont défilé ce matin.
L’idée n’est pas fondamentalement antipathique, mais un défilé du 14 juillet sans militaires, ce serait un peu comme le Vatican sans ses Suisses, le Grand Duché du Luxembourg sans relève de la garde… 😉
Ca sent l’cramé pour nagy !
Cela étant, j’étais loin de m’imaginer que la remarque d’Éva Joly allait faire réagir Fillon, et surtout ainsi…
Elle est née en Norvège, et alors ?
Bernadotte était infus de culture suédoise quand il est devenu Charles XIV de Suède et de Norvège ?
D’ailleurs, Bernadotte, Béarnais…
Tiens, je mets au défi Fillon de réciter [i]Le Régiment de Sambre-et-Meuse[/i] :
Tous ces fiers soldats de la Gaule
Allaient sans trêve et sans repos
Avec leur fusil sur l’épaule
Courage au cœur et sac au dos,
La gloire était leur nourriture.
Ils étaient sans pain, sans souliers,
La nuit ils couchaient sur la dure
Avec leur sac pour oreiller.
Refrain:
Le régiment de Sambre-et-Meuse
Marchait toujours
Au cri de liberté
Cherchant la route glorieuse
Qui l’a conduit à l’immortalité.
2. Pour nous battre ils étaient cent mille.
À leur tête, ils avaient des rois !
Le général, vieillard débile,
Faiblit pour la première fois.
Voyant certaine la défaite,
Il réunit tous ses soldats
Puis il fit battre la retraite,
Mais eux ne l’écoutèrent pas !
3. Le choc fut semblable à la foudre.
Ce fut un combat de géants.
Ivres de gloire, ivres de poudre,
Pour mourir ils serraient les rangs.
Le régiment par la mitraille
Était assailli de partout.
Pourtant la vivante muraille
Impassible restait debout.
4. Le nombre eut raison du courage,
Un soldat restait : le dernier !
Il se défendit avec rage
Mais bientôt fut fait prisonnier.
En voyant ce héros farouche
L’ennemi pleura sur son sort !
Le héros prit une cartouche
Jura, puis se donna la mort !
Le régiment de Sambre et Meuse,
Reçut la mort au cri de « Liberté »,
Mais son histoire glorieuse
Lui donne droit à l’immortalité.
Ca prouve que tous les media et les politiques sont
infestés par l’idéologie de la gloriole !!!
encore une fois on repense à l’empire romain !!!
pensez donc… avec nos soldats morts pour l’ideologie de la CIA
et du Nouveau DESORDRE Mondial !!!!!!!!!
L’armée est d’abord au service des puissants !!!
Madame Joly a bien eu raison de donner un bon coup de pied
dans cette fourmilliere .
Ce défilé coûte une fortune, n’apporte rien au peuple et ne donne l’image que de cette vieille France conservatrice et militariste, cause du pourrissement du pays.
Les traditions et les fêtes d’un autre âge, on ne peut se permettre de les maintenir quand elles coûtent des millions d’euros.
Eva Joly a donc fait une bonne proposition, ou plutôt aurait fait une bonne proposition si elle s’était proposé de supprimer purement et simplement ce gouffre à pognon inutile et grotesque. Cette idée de « défilé citoyen » n’a tout simplement aucun intérêt : en clair, comment gaspiller le pognon autrement…
Quand aux socialistes, ils osent dire qu’ils ne peuvent proposer ce genre de choses parce qu’ils [i] »représentent une véritable alternative »[/i]. Vous pouvez être embrigadé par ces c.. d’identité nationale, et donc défendre corps et âme se défilé (ce serait peut-être autre chose si vous deviez le payer directement, mais passons). Mais je ne vois vraiment pas avec quels arguments vous pouvez prétendre que, sans ce défilé, la France n’aurait pas d’avenir, et que toute véritable alternative politique passe par un défilé militaire…
Vous êtes sûrement très minoritaire pour la suppression du défilé, de toute façon ça ne se fera jamais c’est dans le sang des français. Aucun français ou presque ne veut supprimer ce défilé. Par contre je ne suis pas opposé à « obliger » toutes les villes françaises à organiser et remettre aux goût du jour une fête qui n’est désormais plus populaire,Il faut que ça redevienne un vrai jour férié et une fête de rassemblement pour tous les français.
Pour parler des opérations extérieures, je pense que c’est l’Afghanistan où il faut posez la fin d’une intervention dans ce pays, ça nous a déjà coûté plusieurs milliards d’euros et même en petite dizaine de milliards d’euros contre seulement 128 millions d’euros pour la Libye ce qui représente seulement 0,005% du budget par an c’est vraiment trop peu.
Excusez-moi pour l’orthographe