UMP: « On serait au XIXème siècle, je vous provoquerais en duel, et je vous flinguerais.

Attention ! Il se pourrait bien que lors des prochains débats télévisés, les invités arrivent sur le plateau suivi de leurs major d’hommes, transportant pistolets ou épées. Ainsi, quand l’un d’entre eux n’aura plus d’argument pour convaincre son adversaire qu’il est dans l’erreur, il n’aura qu’a le gifler de son gang, et lui laisser le choix des armes.

Le débat sera clos, et personne ne pourra entendre la suite de son argumentation , qui pourrait, oh! grand malheur!, convaincre les spectateurs.

 

Plaisanterie faite, c’est par cette phrase que Pierre Lellouche a eu le dernier mot face à Jean-Luc Mélenchon, dans l’émission riposte sur France5, avant de rajouter « Je ne peux pas le faire ici et je le regrette ». Voici un bel exemple de tolérance. Cette phrase reflète-t-elle la personnalité de Pierre Lellouche, quelques mots lancés alors qu’il semble perdre son sang foid, et qui pourrait se résumer à « vous n’êtes pas d’accord avec moi, alors vous méritez de mourir. »

Est-ce là la démocratie où chacun peu s’exprimer, échanger des idées ou défendre une thèse? Et c’est sans compter les « pauvres types! » que jette à plusieurs reprises Pierre Lellouche à Jean-Luc Mélenchon. La seule chose que l’on apprend dans ce genre de débat c’est que l’un est peut-être plus fort que l’autre, mais sur le sujet, on reste sur notre faim.

Si c’est ainsi que la majorité traite ses affaires courantes, on imagine comment se déroulent les négociations.