Reporters sans frontières est très préoccupée par l’état de santé du correspondant du site Internet de la chaîne satellitaire Al-Arabiya, Slim Boukhdir, détenu depuis sa condamnation le 4 décembre 2007, à la prison de Sfax (231 km au sud de Tunis). Il a poursuivi, à partir du 14 février 2008, huit jours de grève de la faim pour protester contre les conditions de sa détention.
« Interdire à un prisonnier de voir sa famille et de disposer d’un endroit salubre est une violation manifeste des droits de l’homme. L’injustice faite au journaliste en le condamnant à un an de prison est aggravée par les conditions de sa détention. Se mettre en grève de la faim est devenu pour lui le seul moyen de se faire entendre« , a déclaré l’organisation.
Pour protester contre son isolement et le traitement injuste dont il fait l’objet, Slim Boukhdir a entamé, le 14 février 2008, huit jours de grève de la faim après que les autorités pénitentiaires lui ont refusé de voir sa femme. Il a suspendu sa grève à la demande de son épouse qui a pu finalement le voir, le 21 février 2008. Contacté par Reporters sans frontrières, elle a expliqué que l’état de santé de son mari ne cesse de se dégrader. Les autorités refusent la visite de son médecin au motif que celui de la prison n’a signalé aucun problème.
Arrêté le 26 novembre 2007, Slim Boukhdir a été condamné, le 4 décembre, à un an de prison pour « outrage à fonctionnaire dans l’exercice de ses fonctions« , « atteinte aux bonnes moeurs » et « refus de présenter ses papiers d’identité » par le tribunal cantonal de Sakiet Ezzit.
Slim Boukhdir, 39 ans, est le correspondant du journal panarabe basé à Londres Al Quds Al Arabi et du site Internet de la chaîne de télévision satellitaire Al-Arabiya. Par ailleurs, il publie des articles sur plusieurs sites Internet dont Tunisnews et Kantara.
RSF – 28 Février 2008 – English – Arabe
Reporters sans frontières est très préoccupée par l’état de santé du correspondant du site Internet de la chaîne satellitaire Al-Arabiya, Slim Boukhdir, détenu depuis sa condamnation le 4 décembre 2007, à la prison de Sfax (231 km au sud de Tunis). Il a poursuivi, à partir du 14 février 2008, huit jours de grève de la faim pour protester contre les conditions de sa détention.
« Interdire à un prisonnier de voir sa famille et de disposer d’un endroit salubre est une violation manifeste des droits de l’homme. L’injustice faite au journaliste en le condamnant à un an de prison est aggravée par les conditions de sa détention. Se mettre en grève de la faim est devenu pour lui le seul moyen de se faire entendre« , a déclaré l’organisation.
Pour protester contre son isolement et le traitement injuste dont il fait l’objet, Slim Boukhdir a entamé, le 14 février 2008, huit jours de grève de la faim après que les autorités pénitentiaires lui ont refusé de voir sa femme. Il a suspendu sa grève à la demande de son épouse qui a pu finalement le voir, le 21 février 2008. Contacté par Reporters sans frontrières, elle a expliqué que l’état de santé de son mari ne cesse de se dégrader. Les autorités refusent la visite de son médecin au motif que celui de la prison n’a signalé aucun problème.
Arrêté le 26 novembre 2007, Slim Boukhdir a été condamné, le 4 décembre, à un an de prison pour « outrage à fonctionnaire dans l’exercice de ses fonctions« , « atteinte aux bonnes moeurs » et « refus de présenter ses papiers d’identité » par le tribunal cantonal de Sakiet Ezzit.
Slim Boukhdir, 39 ans, est le correspondant du journal panarabe basé à Londres Al Quds Al Arabi et du site Internet de la chaîne de télévision satellitaire Al-Arabiya. Par ailleurs, il publie des articles sur plusieurs sites Internet dont Tunisnews et Kantara.
RSF – 28 Février 2008 – English – Arabe
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