Tunisie: premier syndicat de journalistes agrée par le gouvernement

Quelque 400 journalistes tunisiens ont souscrit à la création d’un syndicat ayant pour vocation la défense de la liberté de la presse et l’amélioration des conditions de travail, apprend-on lundi à Tunis auprès de ses fondateurs Ce syndicat, le premier à être agrée par les autorités, a été créé dans la foulée de la dissolution de l’Association des journalistes tunisiens (AJT) fondée il y a plus de 40 ans.

Le congrès constitutif s’est achevé lundi matin par l’élection d’un bureau exécutif de neuf membres, parmi lesquels six sont présentés comme étant des indépendants, les autres étant qualifiés de proches du pouvoir. Parmi les indépendants figure notamment Néji Bghouri qui avait été écarté en 2005 de la direction de l’AJT suite à la publication d’un rapport très critique sur la liberté de la presse en Tunisie.

En vertu de son statut, le syndicat oeuvrera à « améliorer le situation matérielle et morale » des journalistes, à « défendre la liberté de la presse » et à « préserver l’éthique professionnelle« . Il promet aussi de lutter contre la « dégradation » des conditions de travail et la « marginalisation des journalistes dans les rédactions« .

Les fondateurs de ce syndicat se défendent de vouloir barrer la route à la légalisation d’un syndicat autonome fondé en 2004 et dont les initiateurs indépendants et opposants, ont été interdits de tenir un congrès. Le président de la Fédération internationale des journalistes (FIJ), Jim Boumelha, avait exprimé samedi à Tunis son soutien à la création d’un syndicat de journalistes en Tunisie et regretté l’interdiction du syndicat autonome.

Environ un millier de journalistes détiennent la carte professionnelle en Tunisie et plusieurs d’entre eux se sont montrés critiques à l’égard de l’AJT, qui avait été provisoirement suspendue de la FIJ. La FIJ Salue le Lancement du Nouveau Syndicat Tunisien, alors que le bannissement Internet est levé. (AFP – 14.01.2008)

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Quelque 400 journalistes tunisiens ont souscrit à la création d’un syndicat ayant pour vocation la défense de la liberté de la presse et l’amélioration des conditions de travail, apprend-on lundi à Tunis auprès de ses fondateurs Ce syndicat, le premier à être agrée par les autorités, a été créé dans la foulée de la dissolution de l’Association des journalistes tunisiens (AJT) fondée il y a plus de 40 ans.

Le congrès constitutif s’est achevé lundi matin par l’élection d’un bureau exécutif de neuf membres, parmi lesquels six sont présentés comme étant des indépendants, les autres étant qualifiés de proches du pouvoir. Parmi les indépendants figure notamment Néji Bghouri qui avait été écarté en 2005 de la direction de l’AJT suite à la publication d’un rapport très critique sur la liberté de la presse en Tunisie.

En vertu de son statut, le syndicat oeuvrera à « améliorer le situation matérielle et morale » des journalistes, à « défendre la liberté de la presse » et à « préserver l’éthique professionnelle« . Il promet aussi de lutter contre la « dégradation » des conditions de travail et la « marginalisation des journalistes dans les rédactions« .

Les fondateurs de ce syndicat se défendent de vouloir barrer la route à la légalisation d’un syndicat autonome fondé en 2004 et dont les initiateurs indépendants et opposants, ont été interdits de tenir un congrès. Le président de la Fédération internationale des journalistes (FIJ), Jim Boumelha, avait exprimé samedi à Tunis son soutien à la création d’un syndicat de journalistes en Tunisie et regretté l’interdiction du syndicat autonome.

Environ un millier de journalistes détiennent la carte professionnelle en Tunisie et plusieurs d’entre eux se sont montrés critiques à l’égard de l’AJT, qui avait été provisoirement suspendue de la FIJ. La FIJ Salue le Lancement du Nouveau Syndicat Tunisien, alors que le bannissement Internet est levé. (AFP – 14.01.2008)

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