Campagne pour sauver la vie des prisonniers des deux décennies:
Des prisonniers politiques tunisiens purgent des peines lourdes depuis presque vingt ans. Ils ont été jugés à cause de leurs activités politiques et de leurs opinions et liberté de pensée. Les associations de défense des droits de l’homme nationales et internationales avaient signalés que le jugement n’était pas équitable et que les dossiers utilisés par les tribunaux pour les condamner contenaient des falsifications de faits et que les prévenus avaient avoués ces faits sous la torture extrême. Le comité des avocats qui a défendu ces prisonniers au début des années 90 a publié un rapport qui met en exergue les infractions commises lors de ces procès ce qui montre la nature politique des jugements et peines prononcées à la suite de ces procès et la nullité de la cause officielle de ces procès faisant état que certains prévenus ont planifiés de commettre des actes violents ou les ont commis.
Tous ceux qui ont suivi les procès ont eu la conviction que la justice ainsi que les médias et certains partis politiques proches du pouvoir ont été utilisés pour éliminer un adversaire politique et donner un aspect juridique à cette élimination sécuritaire.
L’élargissement de la majorité des prévenus de ces procès du début de la décennie noire des années 90 après avoir passé plus d’une décennie dans des conditions inhumaines, ne doit pas faire oublier leurs souffrance et celles de leurs familles qui dure depuis près de vingt ans. Ces prisonniers ont subi, dès leurs arrestations, des mauvais traitements allant de la torture à une politique systématique visant leurs destruction physique et morale en leur faisant subir divers actes dégradants ( la faim et la vengeance en les mettant en isolement pour de longues années, en les éloignant de leurs familles et en les privant des moyens pour cultiver leurs connaissances, en les isolant complètement du monde extérieur et en les privant du droit aux soins médicaux). Une politique qui consistait aussi à déchirer les liens familiaux en forçant les épouses de ces prisonniers à demander le divorce et priver les proches de leur droit au travail ce qui fut appelé « la politique de la mort lente».
Il n’est plus admissible de continuer à garder le silence face à cette souffrance qui dure depuis le début de la dernière décennie du 20ème siècle!
Chaque personne croyant à la justesse de la cause des victimes de « la mort lente » peut participer avec un mot, une lettre, un article ou une pétition à la campagne qui sera menée, dès aujourd’hui et jusqu’à la libération de tous les prisonniers, par l’Association internationale de soutien aux prisonniers politiques (AISPP) en Tunisie et Vérité-Action (VA) en Suisse.
En parallèle à cette campagne nationale et internationale de communications, d’envois de lettres, de pétitions et d’actions concernant les dossiers médicaux de ceux qui sont victimes de graves maladies ainsi que les victimes des jugements répétés, les deux associations commencent à faire connaître ces prisonniers politiques qui ont passé une bonne partie de leur vie en prison à cause de leurs idées.
Les prisonniers sont:
|
||
1. Mondher Al-Bjaoui |
2. Adennabi Ben Rabeh, |
3. Sadok Al-Akkari, |
4. Ridha Al-Boukadi, |
5. Hédi Al-Ghali, |
6. Mounir Ghaith, |
7. Noureddine Al-Arbaoui, |
8. Mounir Al-Hannachi, |
9. Bourawi Makhlouf |
10. Mohamed Néjib Allouati, |
11. Bachir Allouatin, |
12. Wassfi Azzouglami, |
13. Sadok Chourou, |
14. Hichem Bannour, |
15. Ilyes Ben Romdhane, |
16. Hocine Al-Godbane, |
17. Wahid Assarayri, |
18. Bachir Romdhane, |
19. Abdelkarim Al-Bâalouch |
20. Chedli Annakach, |
21. Fethi Al-îlj, |
22. Ibrahim Adderidi, |
23. Abdelbaçet Assalîi, |
24. Lotfi Al-Dassi |
25. Kamel Godbane. |
|
|
Les deux associations appellent toutes les associations et les personnalités nationales et internationales à aider dans cet effort en faisant connaître les victimes de cette injustice unique dans l’histoire tunisienne, et en les aidants et leurs familles moralement et matériellement.
-
Pour l’AISPP La présidente Me Saïda Akremi
-
Pour Vérité-Action La présidente Mme Safwa Aïssa
Association internationale de soutien aux prisonniers politiques- 43, Rue Al-Jazeera- Tunis – Email: [email protected]
Vérité-Action – Case postale 1569 – CH – 1701 Fribourg –Tél: ++41 79 703 26 11 –Fax: ++41 21 625 77 20 Email. [email protected]
Campagne pour sauver la vie des prisonniers des deux décennies:
Des prisonniers politiques tunisiens purgent des peines lourdes depuis presque vingt ans. Ils ont été jugés à cause de leurs activités politiques et de leurs opinions et liberté de pensée. Les associations de défense des droits de l’homme nationales et internationales avaient signalés que le jugement n’était pas équitable et que les dossiers utilisés par les tribunaux pour les condamner contenaient des falsifications de faits et que les prévenus avaient avoués ces faits sous la torture extrême. Le comité des avocats qui a défendu ces prisonniers au début des années 90 a publié un rapport qui met en exergue les infractions commises lors de ces procès ce qui montre la nature politique des jugements et peines prononcées à la suite de ces procès et la nullité de la cause officielle de ces procès faisant état que certains prévenus ont planifiés de commettre des actes violents ou les ont commis.
Tous ceux qui ont suivi les procès ont eu la conviction que la justice ainsi que les médias et certains partis politiques proches du pouvoir ont été utilisés pour éliminer un adversaire politique et donner un aspect juridique à cette élimination sécuritaire.
L’élargissement de la majorité des prévenus de ces procès du début de la décennie noire des années 90 après avoir passé plus d’une décennie dans des conditions inhumaines, ne doit pas faire oublier leurs souffrance et celles de leurs familles qui dure depuis près de vingt ans. Ces prisonniers ont subi, dès leurs arrestations, des mauvais traitements allant de la torture à une politique systématique visant leurs destruction physique et morale en leur faisant subir divers actes dégradants ( la faim et la vengeance en les mettant en isolement pour de longues années, en les éloignant de leurs familles et en les privant des moyens pour cultiver leurs connaissances, en les isolant complètement du monde extérieur et en les privant du droit aux soins médicaux). Une politique qui consistait aussi à déchirer les liens familiaux en forçant les épouses de ces prisonniers à demander le divorce et priver les proches de leur droit au travail ce qui fut appelé « la politique de la mort lente».
Il n’est plus admissible de continuer à garder le silence face à cette souffrance qui dure depuis le début de la dernière décennie du 20ème siècle!
Chaque personne croyant à la justesse de la cause des victimes de « la mort lente » peut participer avec un mot, une lettre, un article ou une pétition à la campagne qui sera menée, dès aujourd’hui et jusqu’à la libération de tous les prisonniers, par l’Association internationale de soutien aux prisonniers politiques (AISPP) en Tunisie et Vérité-Action (VA) en Suisse.
En parallèle à cette campagne nationale et internationale de communications, d’envois de lettres, de pétitions et d’actions concernant les dossiers médicaux de ceux qui sont victimes de graves maladies ainsi que les victimes des jugements répétés, les deux associations commencent à faire connaître ces prisonniers politiques qui ont passé une bonne partie de leur vie en prison à cause de leurs idées.
Les prisonniers sont:
|
||
1. Mondher Al-Bjaoui |
2. Adennabi Ben Rabeh, |
3. Sadok Al-Akkari, |
4. Ridha Al-Boukadi, |
5. Hédi Al-Ghali, |
6. Mounir Ghaith, |
7. Noureddine Al-Arbaoui, |
8. Mounir Al-Hannachi, |
9. Bourawi Makhlouf |
10. Mohamed Néjib Allouati, |
11. Bachir Allouatin, |
12. Wassfi Azzouglami, |
13. Sadok Chourou, |
14. Hichem Bannour, |
15. Ilyes Ben Romdhane, |
16. Hocine Al-Godbane, |
17. Wahid Assarayri, |
18. Bachir Romdhane, |
19. Abdelkarim Al-Bâalouch |
20. Chedli Annakach, |
21. Fethi Al-îlj, |
22. Ibrahim Adderidi, |
23. Abdelbaçet Assalîi, |
24. Lotfi Al-Dassi |
25. Kamel Godbane. |
|
|
Les deux associations appellent toutes les associations et les personnalités nationales et internationales à aider dans cet effort en faisant connaître les victimes de cette injustice unique dans l’histoire tunisienne, et en les aidants et leurs familles moralement et matériellement.
-
Pour l’AISPP La présidente Me Saïda Akremi
-
Pour Vérité-Action La présidente Mme Safwa Aïssa
Association internationale de soutien aux prisonniers politiques- 43, Rue Al-Jazeera- Tunis – Email: [email protected]
Vérité-Action – Case postale 1569 – CH – 1701 Fribourg –Tél: ++41 79 703 26 11 –Fax: ++41 21 625 77 20 Email. [email protected]
Lire la suite : http://tunisiawatch.rsfblog.org/archive/2008/06/19/tunisie-pour-mettre-fin-a-la-mort-lente-des-prisonniers-poli.html.