Deux salafistes djihadistes ont été condamnés lundi par le tribunal de première instance de Tunis respectivement à des peines de 12 et 15 ans de prison ferme notamment pour « appartenance à une organisation terroriste » et « incitation à la commission de crimes terroristes« , a-t-on appris auprès de leur avocat, Me Samir Ben Amor.

Taxés de liens avec l’ex-Groupe salafiste algérien pour la prédication et le combat (GSPC), devenu la branche d’Al-Qaïda au Maghreb islamique, Mohamed Mahmoudi, 22 ans, et Tarek Hammami, 32 ans, ont été arrêtés en avril 2006, en possession de grenades, à leur retour d’Algérie. Selon l’acte d’accusation, ils se sont entraînés dans le maquis du GSPC au maniement des armes et des explosifs et ont participé à des opérations terroristes en territoire algérien.

Les deux hommes sont considérés comme faisant partie du groupe armé impliqué dans des affrontements armés avec les forces de l’ordre qui avaient fait, fin décembre et début janvier, 14 morts, dont un officier de l’armée, un agent de police et 12 salafistes.

Deux membres de ce groupe appelé « le groupe de Soliman », en référence au principal lieu des affrontements, situé à près de 40km de Tunis, ont été condamnés le 30 décembre dernier, en première instance, à la peine capitale et huit à la prison à perpétuité, les autres ayant écopé de peines allant de cinq à 30 ans de réclusion.

Lors de leur interrogatoire, Mohamed Mahmoudi et Tarek Hammami ont clamé leur innocence, niant les accusations retenues contre eux. Ils ont déclaré qu’ils projetaient de se rendre en Irak mais ont dû rebrousser chemin en raison de la traque menée par l’armée algérienne.

Dans la même affaire, sept autres salafistes accusés de leur avoir porté assistance et d’avoir projeté de se rendre en Algérie, ont écopé de cinq ans d’emprisonnement chacun. Leur avocat a déclaré à l’Associated Press qu’il comptait interjeter appel de ces condamnations. (AP – 11.02.2008)

Deux salafistes djihadistes ont été condamnés lundi par le tribunal de première instance de Tunis respectivement à des peines de 12 et 15 ans de prison ferme notamment pour « appartenance à une organisation terroriste » et « incitation à la commission de crimes terroristes« , a-t-on appris auprès de leur avocat, Me Samir Ben Amor.

Taxés de liens avec l’ex-Groupe salafiste algérien pour la prédication et le combat (GSPC), devenu la branche d’Al-Qaïda au Maghreb islamique, Mohamed Mahmoudi, 22 ans, et Tarek Hammami, 32 ans, ont été arrêtés en avril 2006, en possession de grenades, à leur retour d’Algérie. Selon l’acte d’accusation, ils se sont entraînés dans le maquis du GSPC au maniement des armes et des explosifs et ont participé à des opérations terroristes en territoire algérien.

Les deux hommes sont considérés comme faisant partie du groupe armé impliqué dans des affrontements armés avec les forces de l’ordre qui avaient fait, fin décembre et début janvier, 14 morts, dont un officier de l’armée, un agent de police et 12 salafistes.

Deux membres de ce groupe appelé « le groupe de Soliman », en référence au principal lieu des affrontements, situé à près de 40km de Tunis, ont été condamnés le 30 décembre dernier, en première instance, à la peine capitale et huit à la prison à perpétuité, les autres ayant écopé de peines allant de cinq à 30 ans de réclusion.

Lors de leur interrogatoire, Mohamed Mahmoudi et Tarek Hammami ont clamé leur innocence, niant les accusations retenues contre eux. Ils ont déclaré qu’ils projetaient de se rendre en Irak mais ont dû rebrousser chemin en raison de la traque menée par l’armée algérienne.

Dans la même affaire, sept autres salafistes accusés de leur avoir porté assistance et d’avoir projeté de se rendre en Algérie, ont écopé de cinq ans d’emprisonnement chacun. Leur avocat a déclaré à l’Associated Press qu’il comptait interjeter appel de ces condamnations. (AP – 11.02.2008)

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