Revendiqué depuis plus de vingt ans, le premier Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a vu le jour dimanche à l’occasion du congrès constitutif tenu par la corporation. La nouvelle structure prend la relève de l’Association des journalistes tunisiens (AJT), jugée trop proche du pouvoir et dissoute la veille par quelque 400 congressistes présents sur le millier de journalistes professionnels que compte le pays.

Après plus de quarante ans d’existence, l’AJT, qui n’avait pas d’attributions syndicales, disparaît avec un constat d’échec unanimement admis quant à la promotion de la profession et à l’amélioration de la condition des journalistes. L’un des griefs résidait dans les liens rapprochés que la plupart des comités directeurs entretenaient avec le pouvoir, voire « l’allégeance » que certains lui faisaient.

Près de 40 candidats briguent la direction du nouveau syndicat, dont deux listes « indépendantes » et deux autres proches du pouvoir. Aussi, plusieurs chefs de file entendent-ils rétablir la profession dans sa « dignité« . Car « le journaliste tunisien est aujourd’hui humilié« , constate l’un d’eux, Abdelhak Tarchouni.

« La situation de la presse en Tunisie est déplorable et ne répond ni à nos aspirations ni à celles du citoyen », déplore un autre candidat indépendant, Néji Boughouri. Dénonçant « la marginalisation » du secteur, Mongi Khadhraoui prône quant à lui« l’indépendance de la profession vis-à-vis aussi bien du pouvoir que des autres acteurs« .

Présent à ces assises qui doivent déboucher ce dimanche en fin de soirée sur l’élection d’un bureau exécutif de neuf membres, le président de la Fédération internationale des journalistes (FIJ), Jim Boumelha, a formé l’espoir que le nouveau syndicat « marquera le début d’une ère nouvelle pour le journalisme tunisien« .

Un autre syndicat autonome fondé en 2004 par un groupe de journalistes, dont plusieurs opposants au régime, demeure non reconnu par les autorités et n’a pas pu jusqu’ici tenir son congrès. (AP – 13 01 2008

Revendiqué depuis plus de vingt ans, le premier Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a vu le jour dimanche à l’occasion du congrès constitutif tenu par la corporation. La nouvelle structure prend la relève de l’Association des journalistes tunisiens (AJT), jugée trop proche du pouvoir et dissoute la veille par quelque 400 congressistes présents sur le millier de journalistes professionnels que compte le pays.

Après plus de quarante ans d’existence, l’AJT, qui n’avait pas d’attributions syndicales, disparaît avec un constat d’échec unanimement admis quant à la promotion de la profession et à l’amélioration de la condition des journalistes. L’un des griefs résidait dans les liens rapprochés que la plupart des comités directeurs entretenaient avec le pouvoir, voire « l’allégeance » que certains lui faisaient.

Près de 40 candidats briguent la direction du nouveau syndicat, dont deux listes « indépendantes » et deux autres proches du pouvoir. Aussi, plusieurs chefs de file entendent-ils rétablir la profession dans sa « dignité« . Car « le journaliste tunisien est aujourd’hui humilié« , constate l’un d’eux, Abdelhak Tarchouni.

« La situation de la presse en Tunisie est déplorable et ne répond ni à nos aspirations ni à celles du citoyen », déplore un autre candidat indépendant, Néji Boughouri. Dénonçant « la marginalisation » du secteur, Mongi Khadhraoui prône quant à lui« l’indépendance de la profession vis-à-vis aussi bien du pouvoir que des autres acteurs« .

Présent à ces assises qui doivent déboucher ce dimanche en fin de soirée sur l’élection d’un bureau exécutif de neuf membres, le président de la Fédération internationale des journalistes (FIJ), Jim Boumelha, a formé l’espoir que le nouveau syndicat « marquera le début d’une ère nouvelle pour le journalisme tunisien« .

Un autre syndicat autonome fondé en 2004 par un groupe de journalistes, dont plusieurs opposants au régime, demeure non reconnu par les autorités et n’a pas pu jusqu’ici tenir son congrès. (AP – 13 01 2008

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