Atteint par la limite d’âge pour présider les établissements publics, Patrick Devedjian, ministre chargé de la mise en oeuvre du plan du relance, président du Conseil général des Hauts-de-Seine, maire d’Antony et enfin président de l’Etablisement public charge de l’aménagement de la région de La Défense (EPAD), doit quitter ce dernier fauteuil.

Or, pour le remplacer, le pouvoir a songer à un jeune étudiant en droit de 23 ans, déjà conseiller général et président d’un groupe politique audit conseil général, Jean Sarkozy. Cette nomination a de quoi surprendre si l’on se réfère aux engagements du candidat Nicolas Sarkozy. « Je veux que les nominations aux fonctions les plus importantes de l’État se fassent sur des critères de compétences et de hauteur de vue, et non pas sur des critères de proximité avec le pouvoir politique en place. », disait-il à l’époque.

Le territoire couvert par l’EPAD est une opération d’intérêt national qui est ni plus ni moins que le premier quartier d’affaires européen par l’étendue de son marché de bureaux . Aussi, l’EPAD doit prochainement fusionner avec l’EPASA afin d’offrir de nouveaux terrains à La Défense sur le territoire de Nanterre. Il est, ainsi, surprenant, sinon choquant que cette fonction soit attribuée au fils du Président de la République.

D’une part, cette nomination ne sert qu’à légitimer « le dauphin ». Il ne serait pas étonnant que s’il fait un second mandat, Jean Sarkozy soit nommé ministre, voire Premier ministre. D’autre part, il s’agit également de placer des hommes de confiance dans le bastion altoséquanais, et qui de mieux que son fils peut être de confiance, du moins dans un premier temps.

Si Jean Sarkozy n’était pas le fils du chef de l’Etat, il n’aurait jamais été propulsé candidat à la cantonale de Neuilly-Sud si jeune, n’aurait jamais été élu, encore moins président du groupe UMP au Conseil général des Hauts-de-Seine.

Ainsi, par cette nomination, on assiste une nouvelle fois à la mise en place d’une nouvelle république oligarchique, sinon népotique, où seul un groupe de proches du chef de l’Etat détiennent les différents pouvoirs.

Jérôme Charré

Atteint par la limite d’âge pour présider les établissements publics, Patrick Devedjian, ministre chargé de la mise en oeuvre du plan du relance, président du Conseil général des Hauts-de-Seine, maire d’Antony et enfin président de l’Etablisement public charge de l’aménagement de la région de La Défense (EPAD), doit quitter ce dernier fauteuil.

Or, pour le remplacer, le pouvoir a songer à un jeune étudiant en droit de 23 ans, déjà conseiller général et président d’un groupe politique audit conseil général, Jean Sarkozy. Cette nomination a de quoi surprendre si l’on se réfère aux engagements du candidat Nicolas Sarkozy. « Je veux que les nominations aux fonctions les plus importantes de l’État se fassent sur des critères de compétences et de hauteur de vue, et non pas sur des critères de proximité avec le pouvoir politique en place. », disait-il à l’époque.

Le territoire couvert par l’EPAD est une opération d’intérêt national qui est ni plus ni moins que le premier quartier d’affaires européen par l’étendue de son marché de bureaux . Aussi, l’EPAD doit prochainement fusionner avec l’EPASA afin d’offrir de nouveaux terrains à La Défense sur le territoire de Nanterre. Il est, ainsi, surprenant, sinon choquant que cette fonction soit attribuée au fils du Président de la République.

D’une part, cette nomination ne sert qu’à légitimer « le dauphin ». Il ne serait pas étonnant que s’il fait un second mandat, Jean Sarkozy soit nommé ministre, voire Premier ministre. D’autre part, il s’agit également de placer des hommes de confiance dans le bastion altoséquanais, et qui de mieux que son fils peut être de confiance, du moins dans un premier temps.

Si Jean Sarkozy n’était pas le fils du chef de l’Etat, il n’aurait jamais été propulsé candidat à la cantonale de Neuilly-Sud si jeune, n’aurait jamais été élu, encore moins président du groupe UMP au Conseil général des Hauts-de-Seine.

Ainsi, par cette nomination, on assiste une nouvelle fois à la mise en place d’une nouvelle république oligarchique, sinon népotique, où seul un groupe de proches du chef de l’Etat détiennent les différents pouvoirs.

Jérôme Charré

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