Il y a trop de vaccins, le gouvernement veut en revendre le plus possible. Le stock sera difficile à écouler au prix coûtant  à cause des dates de péremption. Quelques payscomme l’Egypte vont en acheter un peu mais il y a fort à parier que la plusgrosse partie va nous rester sur les bras.

 En effet, ils en ontacheté 94 millions de doses (soit 10 % du monde entier pour nous toutseul !) et n’en ont utilisé qu’une petite partie puisqu’à ce jour environ5 millions de Français ont été vaccinés (le plus faible taux de personnesvaccinées des pays développés).

La facture devrait s’élever à 2 milliards d’euros si l’oncompte le prix des vaccins, la rémunération des personnels et la location dessalles.

On peut déjà affirmer que la campagne de vaccinations a étéun échec.

Mais qui va payer ? Les mutuelles bien sûr, qui vontrépercuter sur les assurés ! Attendez-vous à une petite rallonge sur votrecotisation.

François Bayrou a critiqué, sur France Info, "La fautestratégique a été de ne pas associer les généralistes, de ne pas demander àchaque Français de se faire vacciner par son médecin et de passer par cetteprocédure, qui a été si incroyablement difficile à mettre en place et à gérer,des centres de vaccination. Il y a eu là une faute très lourde de la part dugouvernement"

Pierre Moscovici parle de "dérapage". "Ona acheté trop de vaccins, cela profite à l’industrie pharmaceutique de façonassez éhontée, cela a un coût pour les finances publiques, de un à 2 milliardsd’euros, alors que celles-ci sont quand même dans une situation extrêmementdifficile, et cela prouve que l’on a poussé beaucoup trop loin le principe deprécaution sans aller dans le principe de responsabilité".

Le PS et le Nouveau Centre réclament une commission d’enquête.

Le groupe pharmaceutique Sanofi s’est dit "disposé" à renégocier les conditions du contrat d’achat de vaccins avec la France. Seule la moitié des 28 millions de doses commandées au laboratoire ont été livrées. Le reste doit être livré début 2010. La négociation pourrait porter sur cette livraison.

En plus, nous avons le tiers du Tamiflu mondial, qu’on est en train de fourguer aux pharmacies !

On pourra se consoler en sachant que d’autres pays comme les Pays Bas sont dans la même situation.

 Dans la vidéo ci-dessous dès la onzième minute, Madame Bachelot reconnaît que ce sont les mutuelles qui vont payer.

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