A la rentrée 2009, le prix Goncourt est décerné comme tous les ans depuis la fin du 19ème siècle, le prix est revenu au roman ‘Trois femmes puissantes’ par l’auteure Marie NDiaye. J’ai donc lu cette œuvre qui a suscité l’engouement du jury.
‘Trois femmes puissantes’ est un livre divisé en trois parties, chaque partie est une petite nouvelle qui raconte la vie d’une femme, les difficultés qu’elle rencontre, ses espérances et déceptions, ses humiliations, sa rage et sa puissance.
La troisième et dernière nouvelle raconte la malheureuse vie de Khady, une femme d’un pays d’Afrique noire qui n’a pas reçu d’éducation puisque n’a pas pu aller étudier à l’école. Elle est mariée très jeune mais son mari meurt, et n’étant pas enceinte, sa belle-famille la met à la porte sans scrupules. C’est là que Khady commence à rêver de son Eldorado : l’Europe. D’étapes douloureuses et traumatisantes, elle va jusqu’à se vendre pour pouvoir atteindre son but…
Pour moi la lecture de ‘Trois femmes puissantes’ a été très éprouvante, le roman se lit très bien, on a un style d’écriture soigné, une très belle trame, et le choix de narration avec une focalisation interne nous renvoie en pleine figure les émotions fortes de ces trois femmes. C’est un roman puissant, qui dévoile et dénonce avec un réalisme surprenant les conditions de certaines femmes dans le monde. Je pense que Marie NDiaye a mérité l’attribution du prix Goncourt 2009, j’ai lu les autres romans sélectionnés et très peu valaient l’émotion dégagée de ‘Trois femmes puissantes’.
Une seule requête à présent : que le Goncourt 2010 soit autant, voir plus talentueux que le 2009.