Tri Yann : 40 ans de chansons

Tri Yann an Naoned est un groupe qui a commencé à se produire en 1970 dans toute la région bretagne.

Les trois Jean de Nantes comme ils se nommaient ( Jean Louis Jossic, Jean Chocun et Jean Paul Corbineau) se sont connus lors de leur service militaire à Nancy. 

Jean Louis Jossic joue de la bombarde, fait du théatre et adore se travestir. Il aime et soutient le mouvement breton de ces années là et c’est pendant ses permissions qu’il se lie d’amitié avec Jean et Jean Paul. 

Tous trois chantent Greame Allwright et Hugues Auffray pour se faire un peu d’argent et pour passer le temps….

 

Habitants tous les trois dans la région nantaise, ils décident de s’attaquer au répertoire breton, de se lancer dans la musique et la danse bretonne. Les débuts sont timides malgré leurs prestations dans les centres culturels et les maisons des jeunes. 

Pourtant, c’est ainsi que Gilles Servat les oblige presque à faire appel à une petite maison de disques pour se lancer. Ils enregistrent ainsi leur premier 33 tours, en vendent le soir à la sortie des bals pour en diminuer les coûts. 

Le directeur de Phonogram les repère et leur offre leur première tournée promotionnelle. 

En 1972, ils font la première partie de l’Olympia de Juliette Gréco avec d’autres jeunes (Daniel Guichard, Philippe Chatel ou Yves Duteil).

En 1973, ce sont eux qui sont en vedette sur la scène mythique de l’Olympia pour une semaine.

 

Les disques se suivent, mais c’est surtout en 1976 qu’ils connaissent leur grand succès. 

La découverte ou l’ignorance est le disque qui les fera connaitre du grand public, ils se produisent en France et même à l’étranger, enchainent 120 concerts dans l’année. 

 

Le groupe s’agrandit tout doucement, de trois ils deviennent 7 sur scène. Les titres sont joués, ils sont costumés comme à leurs débuts et surtout ils gardent cette envie de faire connaitre leur région et leur culture. 

Depuis 40 ans, ils nous font danser, chanter… Qui ne connait pas "la jument de Michau" ou "dans les prisons de Nantes".

 

Leur succès ? 

Sur des thèmes traditionnels celtes ou bretons, ils écrivent des textes originaux parfois politiques comme pour leur album Portraits dans lequel ils prennent partie pour la réhabilitation de Seznec. 

Ils chantent en français, en breton, en anglais et chaque chanson est dansée, chaque membre du groupe est costumé. Les instruments utilisés sont des instruments de musique traditionnels et des synthétiseurs, le mélange est parfois étonnant.

 

Je possède tous leurs disques, pourtant celui que je préfère est sans doute celui où ils chantent avec l’Orchestre national des Pays de Loire.  Le mélange des cordes et des instruments traditionnels bretons est exceptionnel. 

 

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5 réflexions sur « Tri Yann : 40 ans de chansons »

  1. Vieux pays … des ancêtres de ma fille.
    Je ne suis pas Breton (sinon de cœur, si toutefois un Belge a l’autorisation de se sentir Breton), mais la grand-mère maternelle de ma fille l’était…

  2. J’aime bien l’introduction avant le début de la chanson, l’avez vous écoutée Ericpomme ?
    il dit, la loi du sang on s’en tape, la loi du coeur etc…

    Par contre j’ai un message d’erreur sur l’autre vidéo de Tri Yann, Madalen…il m’a fallu aller la chercher sur youtube >:(
    [b]Beauté de la musique celtique, passion de la voix, paysages superbes.[/b]
    Si chaque village, chaque ville du monde offrait ainsi au monde le meilleur, tout en conservant sa langue, quelques-unes de ses traditions, [u]sans guerre[/u] d’image surtout, peut-être vivrions nous un peu plus L’utopie, chère à Thomas More
    [url]http://livre.fnac.com/a1502806/Thomas-More-L-utopie[/url]
    En résumé : L’utopie
    More forge le mot  » utopie « , du grec ou-topos,  » nulle part « , et eu-topos,  » lieu de bonheur « . Son souci est de créer un Etat libéral qui permette de satisfaire les besoins et de faire respecter les droits de chacun. Utopia va influencer considérablement les autres villes imaginaires : propriété collective, égalité sociale, souci d’hygiène, autarcie économique, démocratie politique; organisation de la vie quotidienne, du travail et des loisirs.
    Le Mot de l’éditeur : L’utopie
     » Malheur au pays où l’avarice et les affections privées siègent sur le banc des magistrats !  » Ce cri aux résonances si modernes, c’est [b]en 1516[/b] que le lance Thomas More, juriste au service de la couronne d’Angleterre alors portée par Henri VIII. Triste sire, triste règne… Abus, corruption, racket, injustices, iniquité des lois… La société féodale offre un tableau d’une violence révoltante aux âmes éprises d’humanité. More rêve alors d’un autre monde… Une république exemplaire où la propriété individuelle et l’argent seraient abolis, une république de citoyens vertueux, amoureux de sagesse et de paix. Ce pays merveilleux, c’est l’Utopie. Seuls les philosophes, hélas, ou les fous, sont capables d’y croire…

    Désolée pour le grand copié-collé mais c’est pour moi un petit livre fondamental
    ;D

  3. Je suis toujours fasciné par la musique bretonne moi qui ne le suis pas…
    merci pour ce moment musical Madalen

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