Mercredi dernier, l’ensemble de la filière du bâtiment fut concerné par la mise en œuvre de nouvelles mesures avec la « carte vitale du logement ». Des objectifs à suivre pour la transition énergétique dans le secteur du bâtiment.
Article 4 bis du projet de loi sur la transition énergétique pour la croissance verte : « Afin d’améliorer la connaissance d’un logement par son propriétaire ou occupant et de favoriser la réalisation de travaux d’amélioration de la performance énergétique, un carnet numérique de suivi et d’entretien du logement est créé pour tous les immeubles privés à usage d’habitation. »
Une carte vitale énergétique
Lancé en janvier 2009, le Plan Bâtiment Durable fédère un réseau d’acteurs du bâtiment et de l’immobilier autour d’une mission commune : mettre en œuvre et piloter le nouveau plan de performance énergétique des bâtiments.
Début juin 2014, le président du Plan Bâtiment Durable, Philippe Pelletier, demandait à André Pouget et Emmanuel Cau, vice-président du Conseil régional de Nord-Pas-de-Calais, de conduire un groupe de travail autour de la rénovation des logements et élaborer la « carte vitale du logement ». Les deux hommes présentaient ce mercredi les grandes orientations du dispositif. Outil de mutualisation et de suivi dynamique de l’ensemble des informations concernant un même bâtiment, la « carte vitale » permettrait d’améliorer la qualité du logement, notamment ses caractéristiques environnementales. Le groupe de travail plaide pour que la carte vitale assure « transparence, fiabilité et pérennité des informations, avec une utilisation ouverte, collaborative, incrémentale et une standardisation des données ».
Différentes initiatives sont en cours de développement et l’intérêt de cette carte repose sur l’agrégation de l’ensemble des démarches en cours initiées autant de la part d’acteurs publics que privés. Si les différentes mesures existantes ne répondent aujourd’hui que partiellement aux multiples enjeux, la carte vitale apparait pour les auteurs du rapport, comme l’outil numérique qui coordonne, utilise différentes bases de données et qui est même capable d’héberger ses propres données. Enfin, cette carte est en mesure de pouvoir fédérer différentes applications.
L’outil a vocation à s’adresser à tous les acteurs et à tous les stades de la vie du bâtiment : de l’habitant, à l’ensemble des acteurs professionnels en passant par les autorités porteuses des politiques publiques. Chacun dispose d’un rôle et de prérogatives associées. Ainsi, la « carte vitale » contribue à la structuration de la filière du bâtiment et favorise les innovations.
Labels et indicateurs : vers un bâtiment responsable
Désormais les foyers bénéficieront d’informations nécessaires à une bonne utilisation de leur logement, ainsi qu’à de nouveaux services domotiques pour une maison connectée comme les compteurs électriques intelligents Linky, etc.
Du point de vue des professionnels du bâtiment et de l’énergie, l’outil est source d’efficacité et de valeur ajoutée – gain de temps, transparence, pérennité de l’information, permettant de valoriser les métiers. Pour les pouvoirs publics enfin, il s’agit d’une initiative précieuse qui donne l’opportunité de suivre et d’améliorer les programmes d’actions.
Par ailleurs, le groupe de travail plaide pour l’élaboration d’un ou plusieurs labels et indicateurs de performance du bâtiment de demain. Par exemple, élargir le champ de vision au-delà de l’efficacité énergétique : se préoccuper non seulement de l’énergie positive mais aussi du lien entre le bâtiment et le territoire, le cycle de vie, l’empreinte carbone, la santé, le confort ou la biodiversité.
Au-delà de ces aspects approfondis dans le rapport, le groupe de travail attire l’attention sur deux sujets essentiels que sont : la question de l’optimisation du coût énergétique grâce à un signal prix adapté et celui de l’innovation dans les mesures de performance.
Article intéressant, mais j’aurais une réserve : il aurait été intéressant de simplifier pour une meilleure compréhension.
Ben pour simplifier…procédé incidieu qui vise à collecter informatiquement les informations soit disant sur la transition énergétique (rénovation, isolation…) des batiments locatifs publics notamment et privés comme les bailleurs sociaux, qui permettront en temps réels de connaître planifier les travaux à faire etc…
D’un premier abord que des points positifs
Seulement, tous ces procédés sont des boîtes de Pandore à long terme. Elle visera ensuite à bloquer la location des logements si les critères de rénovation ne sont pas rempli en temps et heures selon le cahier des charges décidés par…et dans un soucis de faire ça à moindre frais pour de la rentabilité au plus vite les concerné le feront par du low cost au détriment de la qualité, ou chercheront à contourner les règlementations ou faire porter les coûts sur les locataires…logique!
Seulement ça ne s’arrètera pas là car on ne parle que d’une « carte vitale » (mon dieu quel nom symbolique) pour les grands bailleurs diront nous. Croyez bien que les particuliers qui loue une résidence secondaire, un bien en héritage vont devoir y passer tôt ou tard comme ils se sont vus imposer les diagnostiques énergétiques avant location ou vente qui déprécie déjà le prix de vente ou de location.
Ce procédé qui sera probablement appliqué aux particuliers aussi les poussera soit à abandonner leurs biens soit à faire comme les groupes: à augmenter les charges du loyer en prévision des futurs investissements qu’on leur imposera en plus sans justification fondée.
Pardon pour les extraordinaires fautes d’orthographe de mon commentaire précédent, je ne suis pas fin d’habitude mais là c’était monstrueux u_u’