On ne peut plus se permettre de l’ignorer, notre génération fera sans aucun doute face au plus grand problème que la Terre n’est jamais eu. Ce problème se nomme : le réchauffement climatique. Certes, on ne fait que commencer d’en entendre parler sérieusement mais n’en demeure pas moins qu’à l’échelle mondiale, nous nous devons de réagir à court terme. Ces changements devront être drastiques parce qu’on le veuille ou non, la bataille est presque déjà perdue. Dans peu de temps, les glaciers de l’Arctique n’existeront plus et ce ne sera qu’un prélude car, à ce moment la température de la Terre augmentera de manière exponentielle. Si le pétrole a été a un moment l’une des plus belles découvertes de son temps, il est maintenant en train de peut-être rapprocher la fin de la race humaine. Propos un peu excessif, mais ne négligeons pas le fait qu’il est maintenant, l’heure tous et chacun de faire un examen de conscience dans le but de conserver l’habitabilité sur Terre qu’on racontait le philosophe Hans Jonas. Je crois que nous sommes rendu à un temps où il faut laisser de côté le passé et le présent pour se concentrer sur notre future. Ces changements de vies ne nous affectent pas présentement mais ceux-ci ont déjà commencés à modifier le mode de vie des africains par exemple.   Maintenant, tâchons d’entrevoir les aspects où il serait facile de cesser une grande part de nos émissions de gaz de toutes sortes. Premièrement, l’homme doit obligatoire chercher à trouver un autre moyen de produire de l’énergie puisque le pétrole et le charbon sont dommageables pour l’environnement oui, mais également non renouvelable du moins a court terme. Deuxièmement, je crois que tout passe par un réveil collectif c’est-à-dire que nous en tant qu’habitant de la Terre doivent s’entendre pour créer des normes concrètes et précises afin de totalement changer notre mode de vie. Le congrès qui aura lieu à Copenhague en décembre est un excellent point de départ. Toutefois les conclusions aux discussions qui auront lieux là-bas devront être mis en exécution très rapidement car le temps nous manque. Ah oui, rappelons que notre cher premier ministre Stephen Harper a décidé aujourd’hui 26 novembre de s’y présenter. Encore une fois, nous constatons son grand manque de responsabilités et de préoccupations  envers l’environnement. Cela ne va en rien améliorer la réputation déjà boiteuse du Canada envers les enjeux climatiques. Une chose est certaine, il est beaucoup plus facile d’ignorer que de s’engager et c’est exactement ce que nous démontre M.Harper, car personnellement, il serait impossible pour moi de croire qu’il n’est pas assez intelligent pour se rendre compte qu’il faut agir et qu’il est notre élu, donc ses actes représentent ceux du Canada. C’est maintenant à nous canadiens, canadiennes de remettre publiquement son manque de jugement en cause sur un enjeu ayant une telle importance. C’est notre devoir de pousser l’autorité à se conformer à nos demandes. Évidemment, nous pouvons faire des petits gestes simples à la maison mais il y a trop de laisser aller, c’est pourquoi le gouvernement doit agir puisqu’il peut accélérer les processus environnementaux d’une manière plus élevée.   Taxe sur le carbone   Pour moi, une des grandes priorités serait une taxe sur le carbone. Aux dernières élections fédérales, le gouvernement Libéral de Stéphane Dion avait amené ce concept sur la table mais la population n’a pas cru bon de voter pour eux. (Pour plus d’information au sujet du plan du Parti Libéral de l’époque voir                 http://www.ledevoir.com/politique/canada/194688/taxe-sur-le-carbone-dion-plus-ambitieux-que-prevu.) Résultat : nous nous retrouvons avec les conservateurs qui croyaient encore il y a quelque temps que le protocole de Kyoto était un complot planétaire pour faire des difficultés aux riches. Bref, la taxe sur le carbone permettrait de restreindre les émissions inutiles et la production inutile des gaz à effet de serre. Cela limiterait les excès des riches producteurs car ils devraient payer pour leur consommation. Il y a donc un prix à payer pour polluer. Plusieurs pays ont déjà emprunté cette démarche tels le Danemark, la Norvège et la Finlande.