Tout dépend… des abeilles

Vous me voyez arriver avec mes grands airs en disant : « Il faut sauver les abeilles, elles sont nos amies et nous sommes en train de les tuer peu à peu. » Eh bien, vous avez raison! Le travail qu’elles font est méconnu de plusieurs. Entre autres, elles fabriquent le miel, une denrée sucrée très délicieuse et par la même occasion, elles pollinisent les plantes où elles butinent.

Le miel est bien apprécié de plusieurs personnes. Le matin sur des toasts chauds, c’est magnifique! Non seulement vous vous faites plaisir en vous régalant, mais vous supportez les apiculteurs, qui se font de plus en plus rares. Il est préférable d’acheter du miel fait au Québec, parce que l’on soutient des gens d’ici, mais aussi parce que le miel québécois est reconnu pour sa qualité supérieure1. C’est le cas, car nos apiculteurs travaillent souvent biologiquement, c.-à-d. qu’ils n’utilisent pas de pesticides et laissent la nature faire son œuvre, contrairement au miel d’autres pays qui ne le font pas nécessairement, car ils veulent augmenter leur productivité et donc pouvoir le vendre moins cher.

 

Vous vous demandez probablement pourquoi le nombre d’abeilles diminue peu à peu, c’est très simple : L’utilisation d’insecticides sur les plantes pour les « protéger » fait en sorte que ces insectes absorbent ces produits. Cela créerait des « malformations, troubles du système nerveux, désorientation, troubles du comportement »2, ce qui résulte en une diminution de leur nombre. Ce qui est alarmant, c’est que c’est un phénomène mondial, pas seulement limité à l’Amérique du Nord. Je pourrais vous donner l’exemple d’une ville chinoise, où l’utilisation intensive d’insecticide a tout simplement provoqué l’extinction des abeilles. Maintenant, les gens du village sont obligés de polleniser les arbres fruitiers à la main… Un travail peu rentable et laborieux. Voici un court vidéo montrant la situation : http://www.dailymotion.com/video/x4rmcv_le-silence-des-abeilles_news.

 

Si les abeilles disparaissent, ce n’est seulement 20 000 espèces qui vont en souffrir, car le travail de pollinisation qu’elles font représente un maigre 80% des besoins… Si cet évènement malheureux se produisait, on pourrait dire adieu au faible prix des fruits. Alors, pensez un peu plus la prochaine fois que vous verrez un nid de ces bêtes volantes sur votre terrain : au lieu de la détruire, il est possible contacter un apiculteur de votre région pour soit qu’il vienne ajouter cette ruche à son élevage, ou vous donner des conseils pour déplacer la ruche vers un endroit non nuisible. Attention toutefois, il faut faire attention à ne pas confondre les abeilles avec les guêpes, qui sont plus agressives et dont elles ne rapportent pas beaucoup de miel.

  1 http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/affaires/agro-alimentaire/200904/11/01-845868-le-miel-du-quebec-sort-du-placard.php   2 http://www.cite-sciences.fr/francais/ala_cite/science_actualites/sitesactu/question_actu.php?id_article=2783&langue=fr

Une réflexion sur « Tout dépend… des abeilles »

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