Le bruit courait comme une légende urbaine au sein des fortifications et hors des murs. Trottinant dans les rues du quartier où bât le cœur bisontin, j’avais aperçu des affiches, des tracts, des traces annonçant… des choses à venir.
L’art dans la rue ou l’art de la rue, je mets "j’aime" car il est en accès libre et gratuit à ceux qui furètent, qui randonnent, qui errent le nez au vent et les yeux sur les murs, comme l’est l’architecture ancienne aux yeux de mes contemporains.
L’évènement, c’est le nom que l’on donne de nos jours à certaines manifestations culturelles, et, justement, c’est en quelque sorte une manifestation évenementielle, se déroule in situ, parfois même sous nos yeux. Il détourne l’attention du chantier du futur tramway qui bouleverse la ville, et de la destruction du Pont mythique qui sépare la ville de son quartier le plus pittoresque.
Tout a commencé BIEN avant mais l’ouverture officielle a eu lieu le 6 septembre 2012 à 19 heures, par, je cite: "lancement de la vitrine interactive Pas de porte à céder, mise en circulation des casques de la promenade sonore Enfance #5, présentation des créations du Graffiti Research Lab France." (fin de citation..)
L’aventure se poursuit jusqu’au 6 octobre en ce qui concerne les visites et les conférences et c’est à BESANÇON (25).
Mais… c’est quoi ?
C’est "BIEN URBAIN", comprendre: "plusieurs parcours artistiques dans (et avec) l’espace public".
Et… donc ?
et donc, entre autre, avec cette deuxième édition, une douzaine d’artistes qui investissent l’espace public bisontins, des rencontres d’artistes, des visites ouvertes à tous.
Et aussi, entre autre, une grande façade laidement taguée qui redevient une belle façade toute propre et joliment restaurée !
Cette belle façade, dont la photo illustre cet article, a été peinte par JIEM, un passionné de graffiti et de peinture populaire, et s’est révélée, à la vue des passants, au fil des jours et des coups de pinceaux de son créateur.
Découvrez vite les autres œuvres si possible sur le terrain, ou via le site virtuel.
L’originalité réside également dans le plan fourni où l’on peut ajouter les oeuvres vues, et le faire mettre à jour tout en s’initiant aux joies de la sérigraphie.
Les artistes: Agostino IACURCI, ESCIF, HYURO, SAM3, MOMO, ELTONO, Caroline AMOROS & CO, Guillaume BERTRAND, JIEM, Mark JENKINS & Sandra FERNANDEZ, GRAFFITI RESEARCH LAB, Pascal RUEFF.
Le site : http://bien-urbain.fr/
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voila un art positif, transformer les tagueurs sauvages en véritables artistes. dans ma ville: BORDEAUX, certains riverains de quartiers populaires voyaient leurs murs et murets de clôture régulièrement marqués de la signature des tagueurs locaux en mal de reconnaissance. un jour un de ces riverains demanda à un « décorateur » du quartier voisin s’il était capable de lui faire un muret artistique en lui peignant des fresques sur un thème populaire ce qui fut fait rapidement avec un tableau tout en longueur représentant des hommes et des femmes de toutes races dans un paysage urnbain. aujourd’hui ce mur signé de son auteur n’est plus tagué et d’autres voient le jour ainsi que des pignons de maison et des vitrines de magasin. des enceintes de chantier reçoivent aussi ces oeuvres d’art. ces quartiers sont devenus plus accueillants, un murs remplis de graffitis est devenu une oeuvre tout en illusion, faisant croire à une femme penchée sur son balcon, le tout dans un relief trompeur.
et puis cela occupent les jeunes, très fiers de ce qu’ils ont fait.
Si je vous disais…. qu’un autre artiste répand de par la ville des corps, suspendus, et notamment des corps (faux) flottants sur le Doubs;…
c’est de l’art aussi… (parait-il)
si ce n’est que ces corps ont été cause d’une sortie des pompiers alertés par des passants… (qui paie ?)
l’art et la manière….
Le moins qu’on puisse dire, c’est que les oeuvres de Mark JENKINS font du bruit ! les pompiers entre autres,
un article dans le journal local qui relate un acte de fétards nocturnes… et qui semble donc bien peu informé de l’activité culturelle…
Mais le but de l’oeuvre, est bien qu’on en parle… donc…
je viens de rajouter 4 photos d’autres oeuvres…
Trés bonne initiative que l’art des rue. Il faudrait que les villes ouvrent le droit un peu plus et que sur propositions des artistes réalisent des oeuvres « intéressantes » avec un minimum de qualité, tout n’est pas judicieux parfois, reconnaissons-le.
Au Maroc il existe un petite ville balnéaire sur l’atlantique Nord nommée Asilah, chaque année a lieu un festival des peintres et des conférences internationales, de nombreux murs dans la petite médina sont laissés à des artistes locaux. Malheureusement chaque année les murs sont repris par d’autres, ce qui n’encourgage pas la qualité des oeuvres.
Encouragez les artistes…
Ph
L’art dans la rue est exposé aux intempéries et aux taggeurs peu respectueux…
Ces oeuvres sont pour la plupart temporaires.
et… elles risquent gros, comme ce banc sur la côte belge 😉
[url]http://www.come4news.com/madame-promene-son-chien-310105[/url]